Alors qu’il risquait la fermeture, le refuge qui accueille les exilés venant par l’Italie va poursuivre son activité dans de nouveaux locaux. Des familles de plusieurs générations, mais aussi de jeunes Marocains, y font désormais étape.
Deux maraudeurs de l’association Tous Migrants étaient convoqués jeudi au tribunal correctionnel de Gap pour avoir porté assistance à une famille d’exilés à la frontière franco-italienne en novembre 2020. Ils sont accusés « d’aide à l’entrée d’étrangers en situation irrégulière sur le territoire français » .
Un collectif inter-associatif a décidé d’assigner en justice cinq préfectures contre la dématérialisation des démarches pour obtenir un titre de séjour, à l’heure où la prise de rendez-vous en ligne est mission impossible. Le 18 février dernier, la préfecture de Seine-Maritime a été condamnée.
Dès 2018, des Yéménites ont commencé à rejoindre l’île de Mayotte, fuyant la guerre et l’instabilité de leur pays, dans l’espoir d’y trouver refuge. Depuis, faute de prise en charge, ils sont confrontés à une grande précarité et se disent « abandonnés » par les autorités.
À l’été 2018, la Libye s’est dotée d’une zone de recherche et de secours avec le soutien de l’Union européenne. Depuis, ses garde-côtes sont chargés de la coordination des sauvetages de migrants tentant la traversée, mais se contentent surtout de les intercepter en mer et de procéder à des refoulements illégaux. Beaucoup pointent la « responsabilité » de l’Union européenne dans ces abus.
Lors de ses deux rotations en 2021, du 11 au 25 janvier, puis du 2 au 7 février, l’Ocean Viking a recueilli 254 mineurs non accompagnés, soit près du tiers des personnes secourues. Certains fuient la dictature de leur pays, la pauvreté ou un mariage forcé, d’autres aspirent à la mobilité. Ils embarquent seuls à bord de canots pneumatiques dans l’espoir d’une vie meilleure.
À bord de l’Ocean Viking, femmes et hommes migrants ont fait état des nombreux abus et sévices qui leur sont infligés en Libye, entre maltraitance, torture et travail non rémunéré. Beaucoup ont décidé de traverser la Méditerranée pour tenter d’y échapper.
422 migrants secourus par l’Ocean Viking vont pouvoir débarquer au port d’Augusta, en Sicile, probablement dès lundi 8 février. Le navire arrivera sur place en début de soirée et passera la nuit au mouillage. Au moins huit cas de Covid-19 ont été détectés à bord et ont été placés à l’isolement.
Après une première mission de sauvetage en Méditerranée centrale du 11 au 25 janvier, l’Ocean Viking a repris la mer mardi 2 février. Quatre sauvetages, dont un assez critique, ont été opérés en 48 heures. 424 personnes ont ainsi été secourues et une femme enceinte, qui pouvait « mourir à tout instant », a dû être évacuée en urgence par hélicoptère ce samedi.
Après plusieurs demandes formulées aux autorités maltaises et italiennes, le navire humanitaire Ocean Viking, transportant 373 migrants secourus en Méditerranée centrale cette semaine, a été accueilli au port sicilien d’Augusta, lundi 25 janvier.
Jeudi 21 janvier, le navire humanitaire Ocean Viking a porté secours à une embarcation en détresse au large des côtes libyennes, dans les eaux internationales. 119 personnes ont été secourues, dont des femmes, des enfants et deux bébés, principalement originaires d’Afrique subsaharienne.
Le navire humanitaire de l’association SOS Méditerranée a repris la mer le 11 janvier 2021 pour mener ses opérations de sauvetage en Méditerranée centrale. Entre trajectoires personnelles, envie d’agir et « destinée », les membres de l’équipage ont chacun une bonne raison d’être à bord.
Mediapart embarque pour plusieurs semaines sur le navire de SOS Méditerranée. Lundi 11 janvier, l’ONG est repartie après cinq mois d’immobilisation imposée par l'Italie. Elle reprend ses opérations de secours à un moment où, au large de la Libye, peu de bateaux sont en mesure de porter secours aux migrants.
Les arrivées de migrants aux Canaries ont fortement augmenté cette année. Ils sont bloqués depuis des mois, en raison de la pandémie et de la fermeture des frontières. Au risque de tensions avec la population locale. Certains sont transférés vers des campements au nord de Gran Canaria.
Au cours des dernières semaines, plusieurs cas de Covid-19 ont été répertoriés dans un Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada) en Île-de-France, mettant en lumière des dysfonctionnements dans la gestion des cas contacts et cas positifs durant leur isolement.
Mediapart a pu consulter les dossiers de plusieurs réfugiés issus de la communauté tchétchène concernés par une procédure de retrait d’asile, qui se fait le plus souvent sur la base de « notes blanches » transmises par les services de renseignement.