422 migrants secourus par l’Ocean Viking vont pouvoir débarquer au port d’Augusta, en Sicile, probablement dès lundi 8 février. Le navire arrivera sur place en début de soirée et passera la nuit au mouillage. Au moins huit cas de Covid-19 ont été détectés à bord et ont été placés à l’isolement.
Après une première mission de sauvetage en Méditerranée centrale du 11 au 25 janvier, l’Ocean Viking a repris la mer mardi 2 février. Quatre sauvetages, dont un assez critique, ont été opérés en 48 heures. 424 personnes ont ainsi été secourues et une femme enceinte, qui pouvait « mourir à tout instant », a dû être évacuée en urgence par hélicoptère ce samedi.
Après plusieurs demandes formulées aux autorités maltaises et italiennes, le navire humanitaire Ocean Viking, transportant 373 migrants secourus en Méditerranée centrale cette semaine, a été accueilli au port sicilien d’Augusta, lundi 25 janvier.
Jeudi 21 janvier, le navire humanitaire Ocean Viking a porté secours à une embarcation en détresse au large des côtes libyennes, dans les eaux internationales. 119 personnes ont été secourues, dont des femmes, des enfants et deux bébés, principalement originaires d’Afrique subsaharienne.
Le navire humanitaire de l’association SOS Méditerranée a repris la mer le 11 janvier 2021 pour mener ses opérations de sauvetage en Méditerranée centrale. Entre trajectoires personnelles, envie d’agir et « destinée », les membres de l’équipage ont chacun une bonne raison d’être à bord.
Mediapart embarque pour plusieurs semaines sur le navire de SOS Méditerranée. Lundi 11 janvier, l’ONG est repartie après cinq mois d’immobilisation imposée par l'Italie. Elle reprend ses opérations de secours à un moment où, au large de la Libye, peu de bateaux sont en mesure de porter secours aux migrants.
Les arrivées de migrants aux Canaries ont fortement augmenté cette année. Ils sont bloqués depuis des mois, en raison de la pandémie et de la fermeture des frontières. Au risque de tensions avec la population locale. Certains sont transférés vers des campements au nord de Gran Canaria.
Au cours des dernières semaines, plusieurs cas de Covid-19 ont été répertoriés dans un Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada) en Île-de-France, mettant en lumière des dysfonctionnements dans la gestion des cas contacts et cas positifs durant leur isolement.
Mediapart a pu consulter les dossiers de plusieurs réfugiés issus de la communauté tchétchène concernés par une procédure de retrait d’asile, qui se fait le plus souvent sur la base de « notes blanches » transmises par les services de renseignement.
Alors que 140 migrants y ont perdu la vie la semaine dernière, Eva Ottavy, responsable nationale des Solidarités internationales à la Cimade, explique comment et pourquoi la route migratoire passant du Sénégal par les Canaries semble s’être réactivée. Entretien.
Fin septembre, le Financial Times et le Guardian révélaient les projets « fous » du gouvernement britannique pour empêcher les migrants et demandeurs d’asile de pénétrer sur son territoire, en passant par des vagues artificielles ou des centres de traitement des demandes d’asile « flottants ».
Des élus demandent la naturalisation de Youssef, qui a poursuivi vendredi dernier l’auteur de l’attaque à l’ancien siège de Charlie Hebdo. Les actes de bravoure permettent d’accorder plus rapidement la nationalité française, voire de régulariser des sans-papiers. Sans garantie.
Depuis cet été, le Royaume-Uni durcit le ton avec la France sur la question migratoire et renforce les mesures d’expulsion des demandeurs d’asile relevant de la procédure Dublin. De retour à Calais, ces derniers sont prêts à retenter leur chance.
L’arrêté préfectoral venu interdire la distribution de repas aux personnes exilées est vécu comme une indignité par les associations concernées, qui n’ont pas cessé leurs actions d’aide pour autant. Chaque jour, la police tente de les en empêcher.
Depuis le génocide des Tutsis, il y a plus de vingt-cinq ans, Mediapart a découvert que la France a gelé des dossiers de demande d’asile émanant de Rwandais. Des demandes embarrassantes se retrouvent au « frigo », en compagnie d’autres personnalités étrangères. Une situation qui interroge sur l’indépendance de cet établissement public.
Plusieurs milliers de personnes ont répondu à l’appel lancé par un collectif de 195 syndicats, associations de défense des droits humains et personnalités demandant « des mesures immédiate contre la bombe sanitaire » qui frappe les sans-papiers en France.