Le Français Stéphan Pélissier a été condamné à sept ans de prison ce mercredi 30 novembre par la cour d’assises de Patras, en Grèce. Son crime ? Avoir tenté d’aider sa belle-famille syrienne à passer de Grèce en Italie.
Mediapart s’est procuré la toute dernière version du règlement européen en cours de négociation à Bruxelles, qui permet le renvoi de demandeurs d’asile vers des « pays tiers sûrs ». La définition de ce concept est élargie au point qu’un pays comme la Libye pourrait, à terme, être concerné pour peu que certaines régions se stabilisent, par exemple autour de Tripoli.
À la veille du sommet UE/Afrique, à Abidjan, qui fera partie de la tournée d’Emmanuel Macron, Amnesty International publie ses recommandations. En ligne de mire : le dossier migrations, où l’ONG attend une « cohérence » de la part des Européens. Entretien avec Jean-François Dubost, responsable du programme Protection des populations.
Le Français Stéphan Pélissier est jugé ce jeudi 9 novembre par la cour d’assises de Patras, en Grèce. Son crime ? Avoir tenté d’aider sa belle-famille syrienne à passer de Grèce en Italie. Il risque plusieurs années de prison.
Après avoir passé la frontière franco-italienne, il reste un obstacle de taille pour les jeunes migrants arrivant dans les Hautes-Alpes : faire reconnaître leur minorité. Seuls « 60 % » y parviendraient, selon le cabinet du préfet. Pour les autres, rejetés à la rue, des bénévoles ont créé un système parallèle de prise en charge.
Éloignement vers des pays de transit, refoulement à la frontière franco-italienne, « centres de retour » : le gouvernement est en train de mettre en place un dispositif permettant le renvoi massif non seulement de sans-papiers, mais aussi de demandeurs d’asile.
Dans un rapport de visite au centre de rétention d’Hendaye, la contrôleure générale des lieux de privation de liberté dénonce l’attitude de certains fonctionnaires de police.
Aux mains des passeurs toubous et touaregs sévissant dans le sud du pays, les migrants subsahariens sont, en outre, la cible de ravisseurs qui les torturent et les rançonnent le long du périple qui les mène du désert du Sahara aux côtes libyennes.
Alors que l’Union européenne finance, à hauteur de dizaines de millions d’euros, les garde-côtes libyens, il est établi que certains de leurs membres sont compromis dans le trafic de migrants. Rome, de son côté, est accusé de négocier directement avec les milices de Sabratha pour empêcher le départ des embarcations.
Quelque 2 500 migrants dormant dans les rues de Paris ont été temporairement « mis à l’abri » ce 18 août. L’État a installé des tentes sur un terrain de sport dans le XVe arrondissement.
Moins d’une semaine avant la présentation par le ministre de l’intérieur d’un « plan asile », la maire de Paris Anne Hidalgo a exhorté, jeudi, Gérard Collomb à abandonner son approche répressive au profit d’une politique assumée d’accueil et d’intégration. Pour ce faire, elle a rendu publique une proposition de loi.
Pour la première fois, un automobiliste est mort à Calais dans un accident causé par un barrage de migrants voulant rejoindre l'Angleterre. De l'autre côté de la France, à la frontière avec l'Italie, un exilé a été blessé par électrocution sur le toit d’un train.
Cette autorité indépendante dénonce les conditions de vie « inhumaines » subies par les migrants, accuse l’État de les « traquer » et l’exhorte à ouvrir un lieu d'hébergement.
De la liberté de circulation prônée par le NPA à la fermeture des frontières voulue par le FN, les candidats à l'élection présidentielle proposent des mesures diamétralement opposées pour répondre à l'afflux de réfugiés en Europe.
Saisi du cas d’une famille érythréenne empêchée de déposer sa demande d’asile, le tribunal administratif de Nice a enjoint le 31 mars 2017 au préfet des Alpes-Maritimes d’enregistrer sa demande dans les trois jours. La famille a été à nouveau interpellée lundi, alors qu’elle tentait de rejoindre Nice pour déposer son dossier.
En pleine nuit, plus d’une centaine de travailleurs sans papiers ont investi le siège de l’entreprise qui gère l’immense marché national de Rungis, en Île-de-France. Ils réclament leur régularisation, soutenus par la CGT.