Quelque 2 500 migrants dormant dans les rues de Paris ont été temporairement « mis à l’abri » ce 18 août. L’État a installé des tentes sur un terrain de sport dans le XVe arrondissement.
Moins d’une semaine avant la présentation par le ministre de l’intérieur d’un « plan asile », la maire de Paris Anne Hidalgo a exhorté, jeudi, Gérard Collomb à abandonner son approche répressive au profit d’une politique assumée d’accueil et d’intégration. Pour ce faire, elle a rendu publique une proposition de loi.
Pour la première fois, un automobiliste est mort à Calais dans un accident causé par un barrage de migrants voulant rejoindre l'Angleterre. De l'autre côté de la France, à la frontière avec l'Italie, un exilé a été blessé par électrocution sur le toit d’un train.
Cette autorité indépendante dénonce les conditions de vie « inhumaines » subies par les migrants, accuse l’État de les « traquer » et l’exhorte à ouvrir un lieu d'hébergement.
De la liberté de circulation prônée par le NPA à la fermeture des frontières voulue par le FN, les candidats à l'élection présidentielle proposent des mesures diamétralement opposées pour répondre à l'afflux de réfugiés en Europe.
Saisi du cas d’une famille érythréenne empêchée de déposer sa demande d’asile, le tribunal administratif de Nice a enjoint le 31 mars 2017 au préfet des Alpes-Maritimes d’enregistrer sa demande dans les trois jours. La famille a été à nouveau interpellée lundi, alors qu’elle tentait de rejoindre Nice pour déposer son dossier.
En pleine nuit, plus d’une centaine de travailleurs sans papiers ont investi le siège de l’entreprise qui gère l’immense marché national de Rungis, en Île-de-France. Ils réclament leur régularisation, soutenus par la CGT.
Après Bruno Le Roux, Bernard Cazeneuve refuse de répondre sur le fond aux questions concernant des faits de harcèlement policier constatés par plusieurs collectifs et ONG à l’encontre de migrants à Paris. La mairie vient de demander des explications à la préfecture de police.
Couvertures confisquées, gaz lacrymogène, interdiction de s’asseoir : le collectif P’tits Dej’ à Flandre et Médecins sans frontières accusent la police de maltraiter les migrants à Paris. Entretien avec Corinne Torre, de MSF.
Dans la région toulousaine, l’après-Calais est amer pour les migrants partis de la « jungle ». Isolés, floués par les lenteurs et les promesses non tenues de l’administration, certains envisagent de repartir dans le Nord.
En un mois, le centre de réfugiés de Paris, d’une capacité d’accueil de 400 personnes, a atteint ses limites. Le rythme des premiers entretiens est insuffisant. Le campement qui s’était installé à proximité a été évacué.
Ils font partie des 6 000 réfugiés dispersés en France dans des centres d’accueil et d’orientation, à la suite du démantèlement du bidonville de Calais. Eux ont atterri dans un foyer à Marseille, mais en sont déjà partis. Depuis quelques jours, ils découvrent Paris.
Mediapart a passé deux jours avec un groupe de Soudanais dans la « jungle » de Calais. La mort dans l’âme, ils s’apprêtent à renoncer à leur rêve anglais. Ils s’inquiètent d’être séparés lorsque les bus viendront les chercher pour les conduire dans les centres d’hébergement dispersés en France.
Le gouvernement pensait pouvoir se prévaloir du soutien des associations pour démanteler le bidonville de Calais. Ce n'est plus le cas. Le président de L'Auberge des migrants estime que déplacer 9 000 personnes en un temps record n'est pas adapté à la situation.
Alors que François Hollande se rend pour la première fois à Calais lundi 26 septembre pour évoquer la situation des migrants, ne tolérons plus que la France délaisse des enfants dans la « jungle ».
Ils ne sont âgés que de 11 et 15 ans, sont venus par leurs propres moyens d'un pays en guerre et répondent aux critères pour rejoindre légalement leur grand frère en Grande-Bretagne.