Libéral, le programme présidentiel d’Emmanuel Macron ? Ce jugement catégorique, en passe de faire la quasi-uninamité chez les rivaux du candidat d’En Marche !, en dit plus sur l’état idéologique du pays que sur les propositions elles-mêmes. Parti pris.
Finances publiques, retraites, chômage, droit du travail et même grands projets comme le développement numérique, toutes les réformes structurelles que le Conseil européen demande à la France depuis plusieurs années se retrouvent dans le programme d’Emmanuel Macron. Mot pour mot.
Depuis que l’ancienne filiale de France Télécom a été rachetée, elle a reversé 5 milliards d’euros à ses actionnaires-créanciers. Mais c’est encore insuffisant, semble-t-il, pour les fonds. Après avoir épuisé toutes les réserves financières de l’entreprise, ils ont engagé une machination pour ruiner les actionnaires minoritaires. En attendant de s’attaquer aux salariés.
Le groupe Vivarte (André, Kookaï, La Halle aux chaussures…) engage un nouveau plan social. Ce 24 janvier, la direction du groupe d’habillement et de textile a annoncé la mise en vente de ses enseignes André et Naf Naf, ainsi que la suppression de 700 à 800 emplois dans d’autres enseignes. Les montages successifs en LBO ont conduit le groupe à la ruine.
Le commissaire français plaide pour un coup de pouce de 50 milliards d’euros en vue de soutenir la zone euro en 2017, face aux risques de ralentissement économique. Dans son viseur, les excédents budgétaires allemands. Mais Moscovici peut-il imposer ses vues ?
Deux entrepreneurs de La Réunion ont développé un moyen innovant de sécuriser les transactions par chèque, afin d'éviter les nombreux impayés chaque année. Avec des élus et plusieurs associations, ils demandent la possibilité d'une expérimentation sur leur île mais se heurtent au secteur bancaire et à son allié, le gouvernement.
François Fillon est un adepte de la stratégie du choc. Abrogation des 35 heures et de l'ISF, fiscalité réduite pour le capital, retraite à 65 ans, réforme de l'assurance chômage, droit du travail… Il veut mener sa révolution néolibérale en deux mois. Au risque d'un choc récessif détonant.
Les députés ont adopté un amendement de Yann Galut visant à taxer, à partir de 2018, les bénéfices non déclarés en France par les multinationales reines de l’optimisation fiscale. Un vote avant tout symbolique.
Pour les candidats de droite, le néolibéralisme reste un horizon indépassable. C'est ce qu'ils affirment, à l'opposé des institutions internationales et d'une partie des droites européennes. Comme si la crise de 2008 et toutes les expériences qui l’ont suivie n’avaient jamais existé. Leur « purge patronale », selon le mot du libéral Alain Madelin, conduira à la récession et à encore plus de chômage.
Pour l’ultime loi de finances du quinquennat de François Hollande, le gouvernement n'entend dévier en rien de la politique qu'il a développée ces quatre dernières années. À l'orée de la campagne présidentielle, gauche et droite affûtent leurs armes pour défendre ou critiquer le bilan de l'exécutif.
Avec la complicité active de l’État, les actionnaires chinois de l’Aéroport de Toulouse-Blagnac récemment privatisé vont se servir jeudi un dividende exceptionnel de 15 millions d’euros. Une conséquence du pacte d’actionnaires secret passé par Emmanuel Macron avec ces investisseurs.
Pourquoi l’État se dresse-t-il contre les élus locaux pour obliger les usagers à payer un péage à la Sanef ? Le cas exemplaire de Bailly-Romainvilliers (Seine-et-Marne), limitrophe d’Euro Disney, illustre ce qui se trame derrière le plan de relance autoroutier et qui pourrait se reproduire sur tout le territoire.
Au moment où les banques italiennes relancent les inquiétudes sur l’euro, l'économiste américain publie une charge contre la monnaie unique, responsable du marasme européen. La thèse n’est pas nouvelle, mais il imagine des scénarios stimulants pour limiter la casse.
Le tribunal dira mardi s'il confirme des ordonnances prises en juillet, permettant aux opposants à la privatisation de l'aéroport de Blagnac de connaître le pacte secret d'actionnaires, passé par l'État avec des investisseurs chinois. En jeu : la confirmation judiciaire du mensonge d’Emmanuel Macron.
Les banquiers centraux, qui se retrouvent à Jackson Hole ce week-end, sont inquiets. Leurs politiques monétaires créent des effets négatifs. Les taux zéro et les centaines de milliards distribués n’ont pas permis de relancer l’économie mondiale, mais déstabilisent le système financier. Les banquiers centraux ne savent pas comment en sortir.
Saisi par le militant écologiste Raymond Avrillier après le refus persistant d’Emmanuel Macron de lui transmettre les nouveaux contrats de concession, le tribunal administratif a enjoint au ministre de transmettre tous les documents dans les trois mois.