Bientôt promulguées, les lois « confiance » prétendent encadrer les activités de conseil des députés. En réalité, la principale mesure affichée par le gouvernement s'appliquera en 2022 seulement. « Supercherie ! », dénonce le Parti socialiste.
Sébastien Lecornu et Gérald Darmanin ont loué une villa dans la région ajaccienne. Pas de chance : c’est celle de l’ancien président de la chambre de commerce d’Ajaccio, condamné pour trafic de drogue international.
Une enquête préliminaire est en cours sur un SMS menaçant adressé par le ministre Gérald Darmanin au député-maire du Touquet Daniel Fasquelle, sur fond de brouille politique.
Des mails dévoilés par Le Journal du Dimanche montrent que l’ex-directrice générale de Business France, désormais ministre du travail, avait été alertée sur les risques juridiques pris par l’organisme, lors des préparatifs de la soirée « French Tech Night » à Las Vegas, en janvier 2016, autour d’Emmanuel Macron.
Dans Sphère publique, intérêts privés, Antoine Vauchez et Pierre France décrivent « un nouveau système collusif » entre hommes politiques et hauts fonctionnaires. Entretien.
Dans la deuxième circonscription de Seine-Saint-Denis, se présente pour La République en marche (LREM) Véronique Avril. Cette « humanitaire en politique » a acheté puis loué un appartement dans un immeuble insalubre, à un prix exorbitant. Digne d'un marchand de sommeil ? En tout cas, illégal. La candidate le reconnaît, mais plaide la bonne foi.
Actuellement président d’Aéroports de Paris, Augustin de Romanet a été traduit le 12 mai devant la Cour de discipline budgétaire et financière pour son rôle, en tant que directeur de la Caisse des dépôts, dans l’affaire de la Cité du cinéma. Son avocat plaide l’incompétence de la Cour. Augustin de Romanet est déjà assuré de l’impunité, François Hollande l’ayant nommé le 9 mai par décret, en un dernier geste, responsable de Chambord. Récit de l’audience.
Le ministre de l'intérieur Bruno Le Roux a annoncé sa démission ce mardi, quelques heures après que le parquet national financier (PNF) a ouvert une enquête préliminaire sur ses emplois familiaux. Quand il était député, ses filles ont bénéficié de 24 contrats d’assistante pendant les vacances scolaires.
Le ministre de l’intérieur Bruno Le Roux apprécie, lui aussi, les emplois familiaux. Quand il était député, ses filles ont bénéficié de 24 contrats d’assistantes, signés à l’occasion de vacances scolaires, révèle ce lundi Quotidien. Elles avaient à peine 16 ans au départ.
Au-delà d’une faute personnelle, l’affaire Fillon est aussi le produit d’un écosystème parlementaire qui favorise l’abus d’argent public au lieu de l’empêcher. Scandale après scandale, sénateurs et députés refusent que leurs enveloppes soient contrôlées.
Gilles Chabert, incontournable patron du ski français, et conseiller spécial de Laurent Wauquiez (LR) à la tête de la région Auvergne-Rhône-Alpes, est soupçonné de prise illégale d’intérêts dans le cadre de ses fonctions électives. Chabert a notamment accordé d’importants financements, dans le cadre du plan Montagne de la région, à des stations qu’il administre.
François Fillon a dû révéler le 6 février qu’Axa avait été client de sa société 2F Conseil. Embarrassé, le groupe d’assurances a reconnu lui avoir versé 200 000 euros entre mi-2012 et mi-2014. L’ancien premier ministre l’aurait aidé « à ouvrir des portes à Bruxelles et à Berlin » dans le cadre de la discussion concernant la directive de régulation sur les assurances. Comment justifier une telle activité avec un mandat parlementaire ? Le conflit d’intérêts est patent.
Le candidat LR à la présidentielle est embourbé dans un scandale qui révèle cette tendance bien française à user de l'argent public en toute discrétion et sans rendre de comptes. Explications en vidéo avec Mathilde Mathieu, Lucie Delaporte et Fabrice Arfi.
L’ancien conseiller politique de François Hollande sort un livre, L’Abdication, accompagné d’un plan com’ magistralement mené : plus personne ne parle de son conflit d’intérêts. Il affirme faussement que c’est François Hollande qui a fait fuiter à Mediapart l’histoire de son cireur de chaussures. Et il réinvente son parcours politique.
Jean-Claude Boisdevésy, délégué régional de la Fondation du patrimoine en Limousin, réalise des prouesses en récoltant de l’argent destiné à moult restaurations. Mais il ne s’oublie pas. Loin de là. Au point de s’être mis dans un sacré pétrin limougeaud. Enquête sur un comportement coupable mais toléré, inavouable et symptomatique…
Mis en examen pour corruption, le préfet sarkozyste Alain Gardère cultive des réseaux éclectiques, entre politique, franc-maçonnerie et business. Suite de notre enquête en plusieurs volets sur les affaires du préfet Gardère.