Depuis vendredi, les accusations publiques émanant de femmes et d’hommes harcelés en ligne se sont multipliées sur les réseaux sociaux. Après s’être excusés, plusieurs journalistes ayant pris part à ce harcèlement ont démissionné ou ont été mis à pied.
Cécile Duflot, Dominique Voynet, Emmanuelle Cosse ont témoigné hier devant le tribunal correctionnel... Entre accusations, déni, catharsis et révélation de secrets, le procès intenté par Denis Baupin déchire les anciens responsables des Verts et d’EELV.
Le procès en diffamation intenté par Denis Baupin aux femmes qui ont témoigné contre lui et aux journalistes de France Inter et de Mediapart, ouvert lundi, ne tourne pas à l'avantage de l'ancien député écologiste. Les premiers débats sont hallucinants.
Lundi 4 février s’est ouvert un procès étonnant : non pas le procès de Denis Baupin, mais celui des journalistes qui ont révélé les violences sexuelles de l’ex-député et celui des femmes qui ont témoigné. Avec Lenaïg Bredoux, journaliste à Mediapart et prévenue lors de ce procès.
Douze personnes, dont des journalistes de Mediapart et de France Inter, sont jugées à partir de lundi pour diffamation à la suite d’une plainte de Denis Baupin. Mediapart a pu consulter le rapport d’enquête préliminaire, dans lequel de nouveaux témoignages apparaissent, dont celui de Cécile Duflot.
Une ancienne salariée dénonce un climat sexiste entretenu par l’actuel directeur financier. Elle a porté plainte pour harcèlement sexuel et tentative d'agression sexuelle. La Fédération française de football, qui reconnaît des propos « inadaptés » mais nie tout caractère sexuel, est mise en cause comme employeur et poursuivie aux prud'hommes.
Après le cardinal Barbarin, ses collaborateurs accusés de non-dénonciation d’agressions sexuelles sur mineurs ont été interrogés. Les victimes regrettent qu’aucune responsabilité ne soit assumée par le diocèse de Lyon dans l’affaire du père Preynat.
Poursuivi pour non-dénonciation, le cardinal Barbarin a défendu sa gestion dans l’affaire Preynat au premier jour de son procès, lundi. Quitte à s’affranchir de sa part de responsabilité.
L’enquête préliminaire pour « viol » visant Luc Besson a été retournée au parquet de Paris, qui doit l’analyser. Parmi les éléments examinés par les policiers, une série de photos et un rapport des unités médico-judiciaires attestant de blessures inexpliquées sur le corps de la plaignante.
L’archevêque de Lyon comparaît pour non-dénonciation d’agressions sexuelles sur mineurs dans l’affaire Preynat, à partir de ce lundi 7 janvier. Mais dans quatre autres dossiers, le cardinal Barbarin n’a pas signalé les faits à la justice. Sans que sa responsabilité ne soit jugée.
Plus de trois ans après le début de l’affaire Preynat, le procès du cardinal Barbarin, poursuivi pour non-dénonciation d’agressions sexuelles sur mineurs, se déroulera du 7 au 9 janvier à Lyon. Le silence des évêques et la question de la prescription seront au centre des débats.
Depuis l’émergence des scandales de pédophilie dans l’Église, très peu d’évêques ont été poursuivis pour non-dénonciation. Alors que certains dossiers arrivent devant la justice, le Vatican tente de son côté de faire preuve de plus de fermeté.
Il y a deux ans, « Zero Impunity » faisait la lumière sur les violences sexuelles dans le conflit ukrainien. Des crimes très largement impunis à cause des dysfonctionnements judiciaires et des lacunes du code pénal ukrainien. Un projet de loi est en cours de discussion, grâce à la mobilisation de la société civile.
Dans la foulée d’une affaire de violences sexuelles autour d’un député ultraconservateur, des femmes victimes de harcèlement sexuel témoignent ouvertement depuis février dernier dans une Russie rétive à l’effet #MeToo. Une nouvelle génération de féministes s’organise pour provoquer le débat.
Alors qu’une pétition portée par « Zero Impunity » a atteint près de 350 000 signataires demandant à l’État français la mise en place pour les armées d’une formation spécifique sur les violences sexuelles en zone de conflit, le ministère de la défense n’a entrepris aucune réforme depuis un an.
Après un viol, fin novembre, des étudiantes du campus de l’université de Bordeaux ont organisé une marche, mercredi 19 décembre, pour interpeller les présidents d’université afin qu’ils se saisissent des problèmes d’insécurité et réalisent les travaux d’aménagement nécessaires.