Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Dans un des huit « ateliers citoyens » organisés par le gouvernement pour débattre de la réforme des retraites, les participants ont été plutôt séduits par le discours du haut-commissaire Jean-Paul Delevoye. Mais ils hésitent à le croire lorsqu'il promet que le régime « universel », par point, sera « stable, cohérent et juste ».
Ford ne souhaite pas qu’un repreneur sauve son usine de Blanquefort, près de Bordeaux, que le groupe américain compte fermer. Le ministre de l’économie et le maire de Bordeaux s'indignent et annoncent soutenir les ouvriers. À la tête de cette fronde, Philippe Poutou, délégué CGT et candidat NPA à la présidentielle, savoure.
Le secrétaire général de Force ouvrière Pascal Pavageau a annoncé mercredi sa démission. Il était fragilisé depuis la révélation par Le Canard enchaîné de l’existence d’un fichier sur les cadres du syndicat.
En grève depuis le 25 septembre, les 80 employés du palace de la très chic rue de la Paix sont toujours mobilisés. Depuis vendredi, ils ont essuyé un affrontement avec des vigiles, ont été repoussés par la police, et ont été déboutés de leurs demandes par la justice.
Le gouvernement a commencé à mettre sur la table les premières orientations de la réforme des retraites qu’il souhaite voir aboutir en 2025. Quel mécanisme exact pour le nouveau régime ? Quel sort pour les fonctionnaires, et pour les femmes ? Si les grands principes du futur système sont certes connus, de très nombreuses zones d’ombre perdurent. Tour d’horizon.
80 employés du palace de la très chic rue de la Paix sont en grève depuis le 25 septembre. Ils réclament l’intégration des équipes de nettoyage, sous-traitantes, et une hausse du revenu pour les salariés déjà intégrés. Ils sont présents jour et nuit devant les portes de l’hôtel, et semblent prêts à y rester longtemps.
Les avocats qui défendent les salariés aux prud’hommes attestent que les cas de harcèlement sexuel y sont mieux traités, un an après l’affaire Weinstein. Mais ils déplorent toujours un manque de formation des juges et une volonté politique faible de s’attaquer de front au problème.
La manifestation du 9 octobre, à l’appel d’une partie des syndicats pour la défense du modèle social, des services publics et des salaires, a été plutôt bien suivie, notamment à Paris. Psychiatrie, postiers, centres d’appels, enseignants, retraités : ce premier défilé depuis la rentrée est l’occasion pour les opposants au gouvernement de faire l’inventaire des foyers de contestation en cours.
Les ventes chutent à toute vitesse en France et en Europe. L’usine aveyronnaise, qui ne produit que des éléments de moteurs Diesel, doit trouver de toute urgence des pistes de diversification. Les salariés ont accepté de financer en partie le chômage partiel qui sera inévitable dans les prochaines années, et ils s’inquiètent.
En cadrant étroitement les négociations des syndicats et du patronat sur les règles d'indemnisation de l'assurance-chômage, le gouvernement ne cache pas son but : réduire le montant des allocations versées aux demandeurs d'emploi. Il attend au moins un milliard d'économies par an. Plusieurs sujets inflammables sont sur la table.
En proie à une chute de son budget, le Parti communiste a procédé à quatre licenciements économiques cet été, et devrait supprimer deux postes supplémentaires, pour aboutir à 30 salariés à la fin de l'année. Une secrétaire licenciée proteste et un responsable du parti opposé à la direction déplore que le PCF se comporte « comme un mauvais patron ».
Emmanuel Macron et la ministre Agnès Buzyn ont présenté le plan censé structurer l’offre de soins en France « pour les cinquante années à venir ». Il recèle plusieurs mesures saluées par les acteurs de la santé, dont un bouleversement de la médecine libérale, mais ne répond pas à la crise aiguë que traverse l'hôpital public.