Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Montée en puissance des contrats précaires, prédominance des règles les moins avantageuses... Avec la réforme signée vendredi 22 septembre, les salariés ne seront plus défendus par un solide contrat de travail, garantissant leurs droits et leurs protections.
La première mobilisation sous la présidence Macron contre les ordonnances réformant le code du travail a rassemblé entre 223 000 et 400 000 personnes en France. Une réussite qui n'est que le début d'une série de manifestations.
Plus de la moitié des organisations composant Force ouvrière appellent à manifester ou soutiennent les mobilisations lancées ce mardi par la CGT, Solidaires et la FSU. En interne, la position très conciliante du secrétaire général Jean-Claude Mailly envers les ordonnances et Emmanuel Macron passe de plus en plus mal.
Après neuf mois d’incertitude, le tribunal de commerce a donné son feu vert pour la reprise de l’emblématique sous-traitant automobile de La Souterraine. L’usine est sauvée, mais plus de la moitié des emplois seront supprimés.
Le gouvernement a annoncé la disparition d'ici à 2020 du régime de protection sociale des travailleurs indépendants, qui fait depuis des années office d'épouvantail. Mais la plupart des mesures annoncées étaient déjà dans les tuyaux, et certains des plus gros points noirs ne seront pas améliorés.
Pour le professeur à l'école de droit de la Sorbonne (Paris-I), les ordonnances réformant le code du travail, présentées par le gouvernement le 31 août, restent déséquilibrées en faveur de la flexibilité, oubliant les garde-fous pour sécuriser les salariés et permettre un dialogue social dans la confiance. Une occasion manquée, dit-il.
Au nom d’une modernité supposée, le gouvernement a dévoilé, jeudi 31 août, une série de mesures qui rogne les droits des salariés en cas de licenciement, affaiblit les prud’hommes et déprécie la représentation du personnel.
Dans Idéal standard, la dessinatrice explore, tout en délicatesse mais sans rien éluder, le quotidien et les frustrations d’une trentenaire citadine à la recherche de l’amour. Un regard tranchant et tendre sur les innombrables injonctions qui pèsent sur la vie d’une femme en âge de faire des enfants.
L’entreprise de livraison de repas va mettre fin à un système de paiement à l’heure, qu’elle réservait à ses coursiers à vélo les plus anciens. À Bordeaux, un mouvement de protestation s’organise contre cette fragilisation de travailleurs déjà vulnérables.
Au cœur de l'été, un entrepreneur local a annoncé qu'il avait trouvé un accord avec Whirlpool pour reprendre l'usine de sèche-linge qui fermera en juin prochain. Les 290 salariés et les centaines d'intérimaires et de sous-traitants concernés n'en savent pas beaucoup plus, mais espèrent.
La méthode du gouvernement, consulter les partenaires sociaux en même temps qu'il élabore la réforme du code du travail, se fissure. Après avoir été plutôt bienveillantes, à l'exception de la CGT, les syndicats font preuve d'amertume, voire de colère, face à la volonté de dérégulation qui s'affirme.