Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Un an après un premier mouvement social, des coursiers à vélo tentent à nouveau d’organiser une mobilisation pour dénoncer leurs relations avec les plateformes de livraison de repas. Un amendement appuyé par le gouvernement les inquiète tout particulièrement.
Dans un premier temps, le policier auteur du tir mortel sur Aboubakar Fofana, le 4 juillet, assurait avoir agi pour défendre les personnes présentes sur les lieux. Il a changé de version et évoque désormais un coup de feu accidentel. Il a été mis en examen. Dès le lendemain de la mort du jeune homme, des vidéos permettaient de douter de la version policière.
Chaque année, plusieurs centaines de salariés dont le licenciement est jugé illégal aux prud’hommes sont obligés de rembourser une partie de leur allocations chômage. La situation est souvent ressentie comme une injustice.
Geoffroy Roux de Bézieux a été élu à la tête de l'organisme patronal, en gagnant contre son « Monsieur Social », Alexandre Saubot. Après le mandat brouillon de Pierre Gattaz, le Medef a perdu sa place et sa légitimité.
L’un des membres de la plus puissante fédération de la CGT, figure des éboueurs parisiens, est mis en cause dans des faits de violences et pour le climat sexiste qui perdure dans son syndicat. L’affaire aurait pu devenir un exemple pour le syndicat, de plus en plus revendicatif sur les questions d’égalité femmes-hommes et conscient des violences faites aux femmes. Pourtant, en 18 mois, l’organisation n’est pas parvenue à régler la situation, qui vire au bourbier.
« On met trop de pognon » et « on déresponsabilise » les pauvres, sans résultat. Voilà le fond de la pensée du président, telle qu’elle a été livrée par l’Élysée dans une vidéo. Une opinion non fondée et gravement erronée : en France, les prestations sociales corrigent les inégalités, et cet effet est tout à fait mesurable.
L’Assemblée entame l’examen du projet de loi qui réforme de fond en comble l’assurance-chômage et va inaugurer un durcissement net du contrôle des chômeurs. Le sociologue Didier Demazière souligne l’ambiguïté au cœur de cette notion et alerte sur le creusement des inégalités qui pourrait en résulter.
Le parquet de Paris a confié à l’Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI) une enquête préliminaire sur la plateforme de livraison de repas à domicile Deliveroo France, selon des informations obtenues par Mediapart. La société et ses dirigeants sont soupçonnés de « travail dissimulé ».
« Beaucoup trop proche des agents », « potentiellement gréviste », « peu d’emprise sur lui » : gare Saint-Lazare à Paris, des cadres moyens ont fait l’objet d’évaluations illégales. Saisie dès l’automne 2017, la direction « condamne fermement ». Les représentants du personnel dénoncent des « pressions quotidiennes » dans une gare où un précédent cas de fichage remonte à 2016.
À Amiens, le fabricant d’électroménager arrête la production, et licencie ses 290 salariés. Mais 186 d’entre eux sont repris sur-le-champ par un industriel local, Nicolas Decayeux. Ce dernier devrait empocher 15 millions d’euros d’aides pour lancer son nouveau projet, dont les contours restent imprécis.
Saisie en urgence par les syndicats, la justice estime que le groupe Iliad n’a pas respecté les procédures légales pour céder son centre d’appels de Colombes, l’un des foyers les plus virulents de la contestation interne. Alors que la direction espérait se débarrasser de ses salariés en septembre, elle doit patienter.
L’examen de la réforme de l’assurance-chômage par l’Assemblée démarre ce mardi. Le gouvernement a discrètement ajouté une mesure qui lui permettra de revoir les règles du cumul des allocations chômage et d’un salaire faible. 800 000 personnes sont concernées.