Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
En proie à une chute de son budget, le Parti communiste a procédé à quatre licenciements économiques cet été, et devrait supprimer deux postes supplémentaires, pour aboutir à 30 salariés à la fin de l'année. Une secrétaire licenciée proteste et un responsable du parti opposé à la direction déplore que le PCF se comporte « comme un mauvais patron ».
Emmanuel Macron et la ministre Agnès Buzyn ont présenté le plan censé structurer l’offre de soins en France « pour les cinquante années à venir ». Il recèle plusieurs mesures saluées par les acteurs de la santé, dont un bouleversement de la médecine libérale, mais ne répond pas à la crise aiguë que traverse l'hôpital public.
Déclenché par le licenciement de Gaël Quirante, syndicaliste SUD-PTT des Hauts-de-Seine, le 24 mars, le mouvement mené par une centaine de facteurs s’enkyste dans le département, sans vrai signe d’essoufflement. Les militants tentent de mobiliser davantage ce mardi, et devront mener de nouvelles batailles au tribunal.
Dès le 1er octobre, le centre d’appels de Colombes ne fera plus partie du groupe de Xavier Niel. Il était le foyer de nombreuses contestations internes. Contre le paiement de primes conséquentes aux salariés, les syndicats ont abandonné les procédures judiciaires en cours pour bloquer la vente. La CFDT et SUD ont désavoué leurs représentants dans l’entreprise, trop réticents.
Les salariés du McDo des quartiers nord de Marseille viennent de remporter une bataille contre l’enseigne qui souhaitait céder leur restaurant à une société qu’ils jugeaient très opaque. La justice vient d’interdire cette cession.
Le syndicat a fait les comptes à partir d’un échantillon de 1 700 annonces : la moitié des offres publiées sur le site de Pôle emploi sont trompeuses, fantaisistes ou tout simplement illégales. L’opérateur préfère retenir que selon ses décomptes, 9 offres sur 10 correspondent aux obligations légales.
Le tribunal a renvoyé au 3 septembre l’examen d’un projet de cession de six McDonald’s marseillais. Épicentre de la contestation syndicale, celui des quartiers Nord devait mettre la clé sous la porte début août. Les représentants du personnel poursuivent la mobilisation.
Le gouvernement a réussi à boucler en un temps record une vaste réforme, qui va bouleverser le quotidien des salariés, des travailleurs indépendants, des demandeurs d'emploi et des apprentis. L'exécutif assure que son texte, définitivement adopté mercredi 1er août, apporte de nouveaux droits et des protections inédites. C'est vrai seulement pour un petit nombre de Français.
La croissance patine, le niveau du chômage déçoit. Le gouvernement appelle à la patience, mais il a cependant sa part de responsabilité. L'avenir s'annonce particulièrement délicat.
Épicentre de la contestation syndicale chez McDonald’s, le restaurant des quartiers Nord de Marseille devrait mettre la clé sous la porte début août. L'entreprise souligne les pertes financières récurrentes, mais les représentants du personnel dénoncent la volonté de les faire taire. Soixante-dix salariés portent plainte pour tentative d'escroquerie.
La Poste sera jugée pour plusieurs infractions au Code du travail après le décès accidentel d’un livreur sous-traitant qui était employé dans des conditions illicites, selon nos informations.
La luxueuse chaîne de boutiques souhaite licencier un salarié, délégué du personnel, depuis début 2016. Une volonté qui se heurte à des refus répétés de l’administration. Le salarié a porté plainte pour harcèlement moral et sexuel.