Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L’exécutif tente de calmer la colère de la CFDT en expliquant qu’il y a encore « de la place pour la négociation ». S’il convie les partenaires sociaux à Matignon pour un nouveau « cycle de réunions », le premier ministre continue de marteler sa volonté de faire des économies pour lancer un système à l’équilibre en 2027. Emmanuel Macron laisse faire… pour voir « si ça passe ».
Édouard Philippe a présenté ce mercredi le projet du gouvernement pour réformer le système des retraites. Persuadé d’emporter l’adhésion de la CFDT en accordant quelques concessions, comme le décalage de la date d’application de la réforme, le premier ministre s’est pourtant mis le syndicat à dos. Laurent Berger appelle « l’ensemble des travailleurs à se mobiliser le 17 décembre ».
Édouard Philippe présente ce mercredi 11 décembre « l’intégralité du projet du gouvernement » pour réformer le système des retraites. La veille, Stanislas Guerini et Jean-Paul Delevoye participaient à une ultime réunion publique sur le sujet. Plus que leurs réponses, ce sont les questions de la salle qui étaient intéressantes, pour ce qu’elles disent du macronisme et de ceux qui s’y reconnaissent.
À force d’attendre de voir ce que le mouvement social lui réservait, l’exécutif s’est piégé tout seul. Il doit désormais arbitrer tous les points complexes de sa réforme des retraites en quelques jours, et se raccroche à tout ce qu’il peut pour tenter de la sauver. À l’heure où le haut-commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye, se retrouve fragilisé par un « oubli » dans sa déclaration d’intérêts.
Violences policières, école, discriminations… Que fait le gouvernement pour les quartiers populaires ? Débat entre le militant Mohamed Mechmache et Julien Denormandie, ministre chargé de la ville et du logement.
Après la mobilisation massive du 5 décembre, l’exécutif a décidé d’accélérer son calendrier. Le premier ministre présentera mercredi prochain « l’intégralité du projet du gouvernement ». Mais entre les divisions internes et la détermination des syndicats, la réforme des retraites est loin d’avoir trouvé son point d’atterrissage. Persuadé qu’il ne pourra être candidat en 2022 s’il renonce, Emmanuel Macron veut aller jusqu’au bout.
La résolution du député LREM Sylvain Maillard élargissant la définition de l’antisémitisme à l’antisionisme a été adoptée avec les voix de Les Républicains. Le texte avait créé des tensions au sein de la majorité, dont une grande partie était opposée à son contenu et à sa discussion dans un contexte de crise sociale.
Un peu plus de trois ans après sa création, le Printemps républicain, fondé par des proches de Manuel Valls pour défendre une République qu’ils décrivent assiégée par le communautarisme musulman, se transforme en parti politique pour « peser sur l’élection présidentielle de 2022 ».
En attendant la mobilisation du 5 décembre, le gouvernement continue d’expliquer que toutes les options sont sur la table, sans jamais entrer dans les détails de sa réforme des retraites. Sous couvert de « dialogue », il entretient une forme d’ambiguïté qui nourrit les colères. Décryptage d’une com’ de crise.
Christian Estrosi a rendu dimanche un hommage appuyé à l’ancien maire de Nice Jacques Médecin. Celui qui avait abandonné sa ville pour fuir la justice en Uruguay a désormais une rue à son nom. Malgré ses multiples condamnations, malgré son flirt avec l’extrême droite, malgré ses déclarations racistes, l’édile a salué la mémoire de celui qu’il considère comme « un grand homme ».
Un pays « trop négatif sur lui-même », des « Gaulois réfractaires au changement », un manque de « pédagogie », des situations bien pires ailleurs qu’en France… Depuis le début du quinquennat, le président de la République trouve toujours de bonnes raisons aux colères qui s’expriment. Mais elles le concernent rarement.
Au lendemain du comité sur l’immigration, Marlène Schiappa promettait que la France allait « désormais expulser les citoyens étrangers condamnés pour violences sexuelles ». Depuis, Mediapart a cherché à comprendre ce qui se cache exactement derrière cette annonce. Réponse : un coup de bluff. Au risque de servir l’extrême droite.
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Six mois après les révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est parti à la rencontre des indépendantistes kanak, en tribu, dans les quartiers populaires de Nouméa, mais aussi en « brousse », au nord de la capitale. Avec pour objectif de donner la parole à celles et ceux qui en sont d’ordinaire privés.
Mediapart lance « L’Œil de la recherche », une série de chroniques pour analyser les dynamiques des extrêmes droites françaises, européennes et mondiales. Loin des petites phrases, des coups de com’ et des bavardages.
Reportage, analyses, enquêtes... Dans le cadre du renforcement de sa couverture éditoriale sur les extrêmes droites, Mediapart a choisi d’investir deux postes d’observation dans lesquels elles sont au pouvoir : au gouvernement en Italie et à la tête de certaines municipalités dans le sud de la France.
Dans un contexte de plus en plus alarmant, Mediapart renforce encore sa couverture des extrêmes droites et lance une newsletter dédiée dans laquelle vous pourrez retrouver, chaque mois, nos enquêtes, nos reportages, nos analyses, mais aussi des rendez-vous inédits afin de casser la vitrine de la « normalisation ».
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».