Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Pour la troisième fois en l’espace d’une année, le dictateur syrien a reçu une délégation de parlementaires français menée par le député Thierry Mariani. Assad en a profité pour dire tout le bien qu’il pense du candidat LR à la présidentielle.
Les polémiques nées après l’attentat du 14 juillet à Nice ont masqué les ratés de la politique sécuritaire de Christian Estrosi. Ainsi le terroriste a-t-il pu circuler à de multiples reprises. Nous révélons qu'il a même conduit, à trois occasions et durant une trentaine de minutes, son 19 tonnes sur le trottoir de la promenade des Anglais, pour calculer ses trajectoires le soir de son crime. La scène était à chaque fois filmée, mais la police municipale n’a pas réagi.
Grâce à la primaire, le candidat Fillon pourrait entamer la présidentielle avec onze millions d’euros dans les caisses. Mais ce scrutin soulève bien des questions : qui contrôle les dépenses des perdants, et surtout leurs financements ? Mediapart revient sur les coulisses financières de cette opération.
François Fillon doit désormais rassembler bien plus largement qu’il ne l’a fait jusqu’alors s’il veut l’emporter en 2017. Démobilisation des milieux populaires, désillusion des juppéistes, tergiversations des centristes… Du FN à Macron, les adversaires de l’ex-premier ministre entendent bien profiter de ses faiblesses.
Une poignée de main Fillon-Juppé et il est maintenant question de « rassemblement ». Les proches du maire de Bordeaux sont perplexes : les gages donnés à l’extrême droite ne s’oublieront pas de sitôt.
L’ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy sort vainqueur de la primaire de la droite et du centre. Pendant des années, il a travaillé ses ambitions personnelles dans l’ombre des autres, puis a réussi à faire oublier sa responsabilité dans l’échec de 2007-2012.
Pour l’ultime débat de la primaire de la droite et du centre, Alain Juppé et François Fillon se sont affrontés dans une ambiance à couteaux tirés. Le maire de Bordeaux, qui jouait là son va-tout, a fait face tout au long de la soirée à un ancien premier ministre offensif et galvanisé par son score du premier tour.
François Fillon voit revenir toute une série d’élus qui le méprisaient il y a encore quelques semaines. Parmi eux, beaucoup de sarkozystes, mais aussi plusieurs figures de la droite extrême. À ses côtés, elles entendent relancer dès 2017 la «fusion des droites».
L’ex-chef de l’État s’est fracassé sur les murs de l’antisarkozysme. Département par département, les résultats du premier tour de la primaire montrent les raisons pour lesquelles les électeurs se sont mobilisés dans le seul but de l’évincer.
Dimanche soir, les résultats du premier tour viendront confirmer ou infirmer les conjectures auxquelles se livrent les candidats depuis le début de la campagne. De la « majorité silencieuse » de Sarkozy, au recours Juppé, en passant par l’alternative Fillon, tous les scénarios ont été envisagés. En vain. L’issue du scrutin repose sur une donnée qu’aucun sondage ne peut anticiper : le nombre de participants.
Pour leur dernière confrontation avant le premier tour de la primaire, dimanche, les candidats de la droite et du centre ont réussi à n’aborder aucune question qui fâche : ni le bilan de Nicolas Sarkozy ni l’affaire libyenne n’ont vraiment fait débat.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Six mois après les révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est parti à la rencontre des indépendantistes kanak, en tribu, dans les quartiers populaires de Nouméa, mais aussi en « brousse », au nord de la capitale. Avec pour objectif de donner la parole à celles et ceux qui en sont d’ordinaire privés.
Mediapart lance « L’Œil de la recherche », une série de chroniques pour analyser les dynamiques des extrêmes droites françaises, européennes et mondiales. Loin des petites phrases, des coups de com’ et des bavardages.
Reportage, analyses, enquêtes... Dans le cadre du renforcement de sa couverture éditoriale sur les extrêmes droites, Mediapart a choisi d’investir deux postes d’observation dans lesquels elles sont au pouvoir : au gouvernement en Italie et à la tête de certaines municipalités dans le sud de la France.
Dans un contexte de plus en plus alarmant, Mediapart renforce encore sa couverture des extrêmes droites et lance une newsletter dédiée dans laquelle vous pourrez retrouver, chaque mois, nos enquêtes, nos reportages, nos analyses, mais aussi des rendez-vous inédits afin de casser la vitrine de la « normalisation ».
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».