Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Dans les deux conseils régionaux où la gauche est absente, en PACA et dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, le FN est bien décidé à jouer son rôle d’opposition face à la droite. Invectives, menaces judiciaires, votes contradictoires… Sur la forme, comme sur le fond, l’affrontement est violent.
À plusieurs reprises depuis fin 2014, Nicolas Sarkozy a dit tout le bien qu'il pensait de la stratégie à haut risque de David Cameron, qui veut « renégocier » le statut de la Grande-Bretagne dans l'Union. Au sein de LR (ex-UMP), tout le monde n'est pas sur la même ligne.
La mise en examen de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bygmalion est officiellement un non-sujet pour ses adversaires à la primaire. Inutile de l’attaquer sous cet angle, arguent-ils, persuadés que l’ex-chef de l'État est déjà « cramé » politiquement.
Nicolas Sarkozy voulait profiter du conseil national de LR (ex-UMP) pour asseoir son autorité et éviter qu’Alain Juppé ne creuse davantage l'écart. Cette opération de la dernière chance a viré court. Et l’ex-chef de l’État n’a pu que constater, impuissant, que ses anciens alliés ne l’écoutaient plus. Trop occupés qu’ils sont à lui cogner dessus.
Au premier jour de l’examen de la réforme constitutionnelle, le premier ministre a mis la pression sur sa majorité rétive, appelée à respecter le « serment » de François Hollande. Il appelle la droite à l’« union sacrée ».
Le gouvernement entend profiter des failles juridiques du système international pour se sortir du bourbier de la réforme constitutionnelle. Ce faisant, il prend le risque de créer des apatrides. Et d’enterrer l’un des principes fondateurs de “la patrie des droits de l’homme”.
Le député LR (ex-UMP) Philippe Houillon, proche de François Fillon et ancien président de la commission des lois constitutionnelles, explique en quoi l'inscription de l’état d'urgence et de la déchéance de nationalité dans la Constitution est « inutile ». Il dénonce la « supercherie » de François Hollande.
Contrainte, par souci de cohérence, à voter la réforme constitutionnelle prévoyant l’état d’urgence et la déchéance de nationalité, la droite s'organise en coulisses pour éviter d'offrir une victoire politique à François Hollande.
Les « ratonnades » survenues fin décembre à Ajaccio ont laissé des traces. Dans le quartier des Jardins de l'Empereur, beaucoup songent à quitter l'île après un tel déferlement de haine. À peine élus à la présidence de l'Assemblée territoriale, les nationalistes doivent donner des gages et se distinguer de groupes ultras. Retour sur trois jours de folie collective et ce qu'il en reste : des peurs et beaucoup de questions.
Aux régionales, le FN est arrivé en tête dans 50 circonscriptions législatives. En 2017, elles pourraient élire des députés frontistes. Mediapart a donné la parole aux actuels députés. Verbatim, volontaristes ou désabusés.
Trois jours d'audition, 57 pages de procès-verbal : Mediapart révèle le contenu du face-à-face entre le “parrain des parrains”, Michel Tomi, et les juges anticorruption qui le poursuivent. Face aux magistrats, la défense de Tomi, mis en examen dans une tentaculaire affaire internationale qui met en cause plusieurs chefs d'État africains, s'est effondrée.
Une salle de prière musulmane saccagée, des réseaux sociaux saturés de #SalesCorses, une extrême droite qui applaudit et un mouvement nationaliste pointé du doigt… Marie Peretti-Ndiaye, docteure en sociologie et auteure du Racisme en Corse, revient sur les tensions identitaires qui secouent l'île.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Six mois après les révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est parti à la rencontre des indépendantistes kanak, en tribu, dans les quartiers populaires de Nouméa, mais aussi en « brousse », au nord de la capitale. Avec pour objectif de donner la parole à celles et ceux qui en sont d’ordinaire privés.
Mediapart lance « L’Œil de la recherche », une série de chroniques pour analyser les dynamiques des extrêmes droites françaises, européennes et mondiales. Loin des petites phrases, des coups de com’ et des bavardages.
Reportage, analyses, enquêtes... Dans le cadre du renforcement de sa couverture éditoriale sur les extrêmes droites, Mediapart a choisi d’investir deux postes d’observation dans lesquels elles sont au pouvoir : au gouvernement en Italie et à la tête de certaines municipalités dans le sud de la France.
Dans un contexte de plus en plus alarmant, Mediapart renforce encore sa couverture des extrêmes droites et lance une newsletter dédiée dans laquelle vous pourrez retrouver, chaque mois, nos enquêtes, nos reportages, nos analyses, mais aussi des rendez-vous inédits afin de casser la vitrine de la « normalisation ».
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».