Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais responsable et animateur d'A l'air libre, l'émission en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Emmanuel Macron réunit des milliers de supporteurs à Lyon ce samedi 4 février. En quelques mois, l'ancien banquier d'affaires et ministre de l'économie a bâti un parti-entreprise dont il est à la fois le patron et la « tête de gondole ». La « Macron Company » utilise le web, le marketing et les théories du management pour constituer un monopole dans un marché politique en crise.
Hamon emporte le second tour de la primaire avec plus de 58 % des voix et annonce que l'heure est au rassemblement du PS et de la gauche. Pour Manuel Valls, « une page se tourne ».
En difficulté après le premier tour de la primaire, Manuel Valls et ses lieutenants ont choisi de dépeindre Benoît Hamon en « communautariste », « ambigu » sur la laïcité. Une stratégie étrange, mais conforme à l'imaginaire vallsiste.
Après la primaire, le candidat d’En Marche risque de voir des soutiens arriver du PS. Au risque de passer pour une machine à recycler les éléphants socialistes. Difficile à assumer dans un mouvement qui prône le « renouvellement » et fustige le « système ».
Divisés sur de nombreux sujets, comme l'économie ou la laïcité, les deux finalistes de la primaire du PS ont eu quelques échanges musclés au cours de l'ultime débat télévisé. L'ancien premier ministre, arrivé deuxième au premier tour, ne semble pas en mesure d'inverser la tendance et le rassemblement prévu à l'issue du second tour paraît hypothétique.
Manuel Valls et Benoît Hamon vont s’affronter dimanche 29 janvier au second tour de la primaire « citoyenne » du PS. La « clarification » au PS est proche, assurent leurs soutiens respectifs.
À trois jours du premier tour, le troisième et dernier débat à sept de la primaire du PS, plus policé que le précédent, a confirmé les incertitudes sur le scrutin prévu dimanche.
Dans le chef-lieu de la Haute-Vienne, pour sa dernière réunion publique en région avant le premier tour de la primaire du PS, Manuel Valls a torpillé dans un discours musclé la gauche qui cède à la « facilité de tribune » et à la « démagogie ». Des propos frontaux qui visent évidemment ses rivaux de la primaire socialiste, à commencer par Benoît Hamon.
Ovni de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron n'a pas encore présenté son programme mais compte déjà de nombreux supporteurs. Jeunes ou plus âgés, pour la plupart jamais engagés en politique, ils remplissent les salles où il se produit, apprécient sa « nouveauté », son envie de « dépasser les clivages », sa promesse vague de « libérer les énergies ». De Strasbourg à Lille, de Nevers au Mans, enquête sur les nouveaux convertis du « macronisme ».
Au terme d’un débat de plus de deux heures et demie, les sept candidats se sont démarqués sur leur projet économique et social. Ils ont en revanche fait preuve d’une grande unanimité sur la lutte antiterroriste, et notamment sur les exécutions extrajudiciaires.
Depuis son lancement en avril, son mouvement En Marche ! met en scène les ralliements à l’ancien ministre de l’économie. Plongée dans la galaxie Macron, où de vieux élus côtoient de jeunes entrepreneurs.
Réforme des institutions, relance de l’Europe, pouvoir d’achat… Mediapart recense les propositions de Benoît Hamon, Arnaud Montebourg, Vincent Peillon et Manuel Valls à la primaire du PS.
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Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.