Mathilde Mathieu

47 ans. À la création de Mediapart, j'ai d’abord suivi le Parlement, puis j’ai rejoint le service Enquêtes. Mes sujets de prédilection pendant des années : l'argent des élus et des partis, la corruption, la transparence, les conflits d'intérêts... De 2018 à 2019, je me suis consacrée à des sujets sur les migrations. Puis j’ai intégré la direction éditoriale élargie, de 2019 à 2023, comme responsable du pôle Société. Désormais, je me penche sur les droits des enfants et les violences qui leur sont faites.

Pour m’écrire : mathilde.mathieu@mediapart.fr

Déclaration d’intérêts

Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.

Consultez ma déclaration d’intérêts

Tous ses articles

  • Les députés imposent un «code de bonne conduite» aux lobbyistes

    Transparence et probité

    L'Assemblée nationale doit adopter, jeudi 2 juillet, des mesures pour encadrer les activités des lobbyistes au Palais-Bourbon. Mediapart en dévoile la teneur. Un registre sera créé, des badges seront attribués de manière plus restrictive. Un code de bonne conduite en 10 points leur interdira de diffuser des argumentaires comportant des «éléments volontairement inexacts, destinés à induire les députés en erreur». Ce dispositif est le résultat de plusieurs années de travail de quelques députés moteurs, qui se sont heurtés à la frilosité de certains collègues. Si la plupart des lobbyistes le saluent, plusieurs observateurs en pointent déjà les insuffisances.

  • L’« évaluation » des ministres : nouvelle arme de Copé à l’Assemblée

    Parlement

    Jean-François Copé, l'ambitieux patron du groupe UMP à l'Assemblée nationale, a trouvé un nouveau moyen de peser sur l'exécutif: jeudi 2 juillet, un comité d'évaluation et de contrôle, composé de 32 députés de premier rang, sera installé au Palais-Bourbon, à son initiative, pour mesurer l'efficacité des politiques gouvernementales. Un bon moyen, pour Jean-François Copé, de se faire entendre à Matignon et l'Elysée. Mais Bernard Accoyer, le président de l'Assemblée, a toutefois travaillé à limiter, par avance, les pouvoirs de cette nouvelle instance. Et le Conseil constitutionnel vient de refroidir Jean-François Copé.

  • Frédéric Lefebvre bientôt soumis au jugement des urnes?

    France

    Remercié du gouvernement, André Santini retrouve son fauteuil de député des Hauts-de-Seine. Du coup, son suppléant à l'Assemblée nationale jusqu'ici, Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP qui lui avait tenu la place, est éjecté du Palais-Bourbon. A moins qu'André Santini démisionne et ne provoque une législative partielle...

  • Un remaniement étroit, d'abord destiné à flatter l'UMP

    France

    Oubliée la grande ouverture. Le gouvernement Fillon 4 est «nombriliste»: il s'agit d'abord de lier toutes les composantes de la majorité UMP et de s'assurer du soutien des groupes parlementaires à l'Assemblée et au Sénat. Des dosages concoctés dans les arrière-cuisines du parti majoritaire... Ils permettent à l'Elysée de renforcer son emprise sur le dispositif gouvernemental. En attendant une nouvelle distribution des cartes dans un an.

  • Sarkozy parle, l'UMP reste perplexe, le PS crie «Pschitt»

    France

    Le peu d'annonces concrètes de Nicolas Sarkozy, lors de son discours devant le congrès réuni à Versailles, a obligé les parlementaires à mesurer leurs réactions. A l'UMP, on salue la feuille de route présidentielle sans cacher sa perplexité. Mais les mécontentements sont nombreux chez les villepinistes et les souverainistes. Le PS, lui, dénonce le «vide» du discours élyséen. Un homme n'a pas dit un mot de la journée, François Fillon. (Illustration: récurrence des mots dans le discours présidentiel.)

  • A Versailles, dès 10 heures, la grosse colère de certains élus socialistes

    France

    Ce lundi 22 juin, les socialistes sont bien venus au Congrès de Versailles, mais pour contester vertement, dès la première seconde, une séance inédite dans l'histoire de la Ve République. Récit et interviews audio.

  • Congrès de Versailles: un cérémonial pour notre président-soleil

    Droite

    Le discours de Nicolas Sarkozy devant les parlementaires réunis en Congrès, lundi 22 juin, sera totalement inédit. C'est une «grande» première dans l'histoire de la République. Les autorités ont dû imaginer un protocole spécial pour l'occasion. Car la République est affaire de symboles. Et l'Elysée voit grand. Les parlementaires ne sont pas seuls convoqués: anciens présidents de la République et anciens premiers ministres sont aussi conviés à écouter l'hyperprésident. Comment la représentation nationale peut-elle accueillir honorablement le chef de l'Etat, tout en marquant son territoire et la séparation des pouvoirs? Exercice difficile avec, au passage, une victime collatérale: le premier ministre.

  • Les socialistes refuseront de répondre à Sarkozy lors du Congrès de Versailles

    France

    Après moult hésitations, les élus PS ont décidé de se rendre au Congrès de Versailles le 22 juin, pour écouter le discours de Nicolas Sarkozy. Mais ils quitteront l'hémicycle en même temps que le chef de l'Etat: pas question de participer au débat qui suivra, exclusivement prévu entre parlementaires. Pour aboutir à cette conclusion, il aura tout de même fallu un bureau national du parti, mardi soir: c'est là – seulement – que sénateurs socialistes (qui plaidaient pour une participation au débat) et députés ont harmonisé leurs positions.• Lire aussi : Les socialistes au Congrès de Versailles: iront? iront pas?

  • Les socialistes au Congrès de Versailles: iront, iront pas?

    France

    Une semaine après leur défaite électorale aux européennes, voilà les parlementaires socialistes pris dans le piège du Congrès convoqué par l'Elysée le 22 juin. Première historique: Nicolas Sarkozy présentera aux parlementaires la deuxième phase de son quinquennat. Son discours ne sera pas suivi de vote. Les socialistes doivent décider, ce mardi, s'ils boycottent ou non le Congrès de Versailles. Certains élus refusent de participer à une «mascarade» et de se plier aux desiderata du chef de l'Etat. D'autres, légitimistes, appellent à respecter la nouvelle Constitution. L'UMP et l'Elysée se frottent les mains.

  • Le président s'offre un discours de politique générale sans vote

    Élysée et gouvernement

    On évoquait une allocution imminente de Nicolas Sarkozy à la télévision, pour lancer sa seconde moitié de mandat. L'Elysée a annoncé, jeudi 11 mai au soir, que le chef de l'Etat prononcerait en réalité un discours devant les parlementaires réunis en Congrès le 22 juin. Une première historique, permise par la récente réforme des institutions. Jusqu'ici, le président de la République était interdit d'hémicycle. Alors que l'UMP salue l'initiative, les socialistes pointent un symptôme de l'hyperprésidence et une atteinte à la séparation des pouvoirs.

  • Comment devenir un lobbyiste rentable au Parlement: suivez le guide!

    France

    Mediapart publie une brochure diffusée depuis quelques semaines par un cabinet de lobbying, qui explique aux entreprises comment renouveler leur travail d'influence au Parlement, en tenant compte de la réforme des institutions. Son auteur, Jean-Christophe Adler, titre sa «brochure» ainsi: «Réforme constitutionnelle et nouveaux pouvoirs du Parlement: quelles opportunités de lobbying?» Ce document très instructif, qui liste vingt «recommandations», éclaire crûment des pratiques que l'Assemblée comme le Sénat s'apprêtent à encadrer.

  • Aucun regret chez les sondeurs, malgré les surprises des européennes

    France

    Alors qu'ils ont tous affiché d'ultimes sondages très éloignés du résultat final, les sondeurs refusent toute autocritique. Au lendemain des élections européennes, Mediapart a ressorti les dernières études de quatre gros instituts, pour les comparer avec le verdict des urnes – un exercice trop souvent négligé. Les principaux intéressés justifient ces petits «décalages». Zéro gueule de bois.

Tous ses billets de blogs

Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.

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Mathilde Mathieu

Journaliste à Mediapart

49 Billets

2 Éditions

  • Balkany et son ancien bras-droit flashés à Saint-Tropez

    Billet de blog

    Et de trois. Une fois de plus, Patrick Balkany et son ancien bras-droit, Jean-Pierre Aubry, tous les deux mis en examen pour « blanchiment de fraude fiscale » (entre autres) et soumis à un strict contrôle judiciaire qui leur interdit de se rencontrer, se retrouvent au même moment, au même endroit, sur la même photo. Par hasard, sans aucun doute.

  • Frais des députés : l'appel de Londres

    Billet de blog

    Pour Pièces à conviction, le journaliste Stéphane Girard a fait le reportage que Mediapart aurait dû réaliser depuis cinq ans. Consacrée aux abus dans les coulisses de l’Assemblée nationale, son enquête, diffusée ce mercredi à 23h10 sur France 3, nous embarque à Londres pour une plongée dans le (contre)-modèle britannique. 

  • Le député Tian et son compte en Suisse : déjà une semaine, ne les oubliez pas

    Billet de blog

    Voilà déjà une semaine que le député UMP Dominique Tian a reconnu publiquement, contraint et forcé, avoir planqué un compte en Suisse pendant des années. Voilà déjà une semaine que ce pourfendeur patenté de la fraude sociale (celle des autres, celle des « gagne-petit » qui grugent le RSA ou les allocs) a confessé avoir soustrait plus de 1,5 million d’euros au fisc français, avant de profiter d’une circulaire indulgente pour rapatrier discrètement ses billes en 2014. Et rien ne se passe ou presque.

  • Argent du candidat Sarkozy : Mediapart défend la transparence devant le conseil d'Etat

    Billet de blog

    Mediapart ne lâchera rien. Les citoyens ont le droit de savoir comment le financement des campagnes électorales est contrôlé en France. Avec quelle ardeur, quelle légèreté ou quel aveuglement. Alors que les révélations se multiplient sur les trucages opérés lors de diverses présidentielles, les documents relatifs aux instructions menées par la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) sont toujours tenus au secret. En ce vendredi 13 mars, les choses pourraient basculer.

  • A Balkany-city, le monde est petit

    Billet de blog

    La fortune les abandonne. Hier, Patrick Balkany (mis en examen pour « corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») et son bras-droit Jean-Pierre Aubry (mis en examen pour « complicité de corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») ont manqué de chance : ils ont été repérés discutant devant L’Anjou, un restaurant de Levallois-Perret, alors que le contrôle judiciaire auquel est soumis le second lui interdit de rencontrer le premier –précisément pour éviter qu’ils n’échangent sur l’information judiciaire en cours, menée par les juges Renaud van Ruymbeke et Patricia Simon.