Mathilde Mathieu

47 ans. À la création de Mediapart, j'ai d’abord suivi le Parlement, puis j’ai rejoint le service Enquêtes. Mes sujets de prédilection pendant des années : l'argent des élus et des partis, la corruption, la transparence, les conflits d'intérêts... De 2018 à 2019, je me suis consacrée à des sujets sur les migrations. Puis j’ai intégré la direction éditoriale élargie, de 2019 à 2023, comme responsable du pôle Société. Désormais, je me penche sur les droits des enfants et les violences qui leur sont faites.

Pour m’écrire : mathilde.mathieu@mediapart.fr

Déclaration d’intérêts

Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.

Consultez ma déclaration d’intérêts

Tous ses articles

  • Réforme de l'Assemblée: le sursaut d'orgueil de Bernard Accoyer

    Parlement

    Les députés mettent un point final à la réforme de l'Assemblée nationale. Mercredi 27 mai, ils devraient adopter leur nouveau règlement, concocté par leur président, Bernard Accoyer (UMP). Depuis son élection au «perchoir», en juin 2007, celui-ci a souvent paru transparent, à côté de Jean-François Copé. Mais, ces derniers jours, Bernard Accoyer a plutôt défié l'encombrant patron du groupe UMP pour tenter de jouer son rôle d'arbitre et garantir les droits de l'opposition. Un sursaut? • A lire aussi: Les députés font mine de s'attaquer à l'absentéisme

  • Un site Web place les députés «godillots» sous surveillance

    France

    Deux internautes ont bousculé l'Assemblée en lançant le site deputesgodillots.info, sur lequel ils relatent, dans le détail, l'activité – ou plutôt l'inactivité – des députés dans l'hémicycle. Une trentaine d'élus, adeptes des siestes ou du Sudoku, ont déjà été épinglés par ces deux effrontés. Une «victime» radicale de gauche, Sylvia Pinel, les menace aujourd'hui de poursuites, s'ils ne suppriment pas la page qui lui est dédiée.

  • Sarkozy prépare la phase 2 de l'ouverture

    France

    Entre vaudeville et mercato, l'ouverture qui vient est précédée par la rumeur et les bruits de couloir répandus à dessein, pour déstabiliser une opposition encore éparpillée. Quel homme (ou quelle femme) de gauche dans le prochain gouvernement Fillon? Quel poste pour Claude Allègre? Quelle promesse à Jack Lang? Qui au ministère de la culture? Et la justice, à qui la justice? Quel membre du PS est aujourd'hui sarko-compatible? Quel est le nom du prochain «traître»? Les questions sont cruelles. Les réponses risquent d'être douloureuses. Car après la victoire annoncée de l'UMP aux élections européennes et compte tenu de la popularité décroissante du président de la République, la majorité est presque contrainte de recruter chez l'adversaire afin de le miner davantage et de faire croire qu'elle possède, seule, la légitimité démocratique. Les élections présidentielles approchent. 2012, c'est déjà demain. Décryptage du plan «Ouverture 2009» en quatre mouvements.

  • Copé sur les droits de l’opposition : « On s’arrêtera là ! »

    Parlement

    Alors que les députés réécrivent leur règlement intérieur et redessinent les droits de l'opposition, Jean-François Copé, sourd jusqu'ici aux demandes de la gauche, a décidé, mercredi 13 mai, en pleine séance de nuit, de lâcher du lest sous la pression de Bernard Accoyer. Décidé, ces derniers jours, à jouer les entremetteurs, le président UMP de l'Assemblée nationale cherche un compromis transpartisan.

  • A l'Assemblée, plus question de renforcer les droits de l'opposition

    France — Analyse

    Les députés se penchent, mardi 12 mai, sur leur nouveau règlement intérieur, notamment sur la question des droits de l'opposition. Alors que l'UMP prétend les avoir renforcés, le constitutionnaliste Guy Carcassonne, ancien membre du comité Balladur et partisan de la modernisation des institutions opérée en juillet 2008, souligne pour Mediapart les «insuffisances» de ce volet de la réforme et juge que la droite est «loin du compte». Côté PS, Jean-Jacques Urvoas reproche au patron des députés UMP, Jean-François Copé, d'agir en «chef de meute», résolu à ne faire «aucun quartier».

  • Copé: comment contenir l'hyperprésidence

    France — Entretien

    Jean-François Copé – on le sait – n'est pas le premier fan du chef de l'Etat. Dans un entretien à Mediapart, il revient sur la pratique du pouvoir de Nicolas Sarkozy, qui fête ses deux ans à l'Elysée, et plaide pour un «hyperparlement» susceptible de peser face au «Château». À l'attention de ses troupes, qu'il veut aiguillonner, mais surtout en direction du Président, le patron des députés UMP déclare: «La balle est dans notre camp, pas dans le sien»!

  • L'antisionisme de Dieudonné: l'opération diversion de l'Elysée

    France — Analyse

    Depuis dimanche 3 mai, Claude Guéant a fait de la probable candidature de Dieudonné aux européennes son nouvel épouvantail. Aucune liste n'a encore été officiellement déposée par «l'humoriste», mais cette polémique vient à point pour l'Elysée: elle détourne le regard des réalités sociales, et pourrait plonger la gauche, divisée sur l'antisionisme, dans l’embarras.

  • Convergence subreptice entre PS et MoDem à l'Assemblée nationale

    Parlement

    Pour la première fois de la législature, le MoDem a soutenu, jeudi 30 avril, à l'Assemblée nationale, une proposition de loi socialiste. Alors que François Hollande, l'ancien premier secrétaire du PS, a récemment tendu la main à François Bayrou, le cabinet de ce dernier relativise cette scène inédite: «Surtout n'extrapolez pas!»

  • Hees à Radio France: le bon vouloir du Président l'a emporté

    France

    L'Assemblée nationale a validé, mercredi 29 avril, le choix de Nicolas Sarkozy pour la présidence de Radio France. Après une audition tranquille, Jean-Luc Hees, 57 ans, a reçu l'aval des députés de la commission des affaires sociales. Les socialistes se sont abstenus. Un seul élu a voté contre. Jean-Luc Hees, premier «nominé» par le chef de l'Etat depuis la réforme de l'audiovisuel public, avait déjà été «adoubé» par les sénateurs et le CSA. Son arrivée à Radio France début mai est assurée.

  • Loi Hadopi et Internet: la majorité s'exécute

    France

    La majorité UMP a dû se faire hara-kiri à l'Assemblée nationale: ordre lui a été donné de voter le projet de loi Hadopi rejeté au début du mois. La réforme a été rediscutée, mercredi 29 avril, comme promis à l'Elysée. A l'avenir, les troupes parlementaires devront marcher au pas: Jean-François Copé, patron du groupe, sommé de réparer les pots cassés du 9 avril, a mis en scène une véritable démonstration de force.

  • Copé lance un avertissement à peine voilé à Sarkozy et Fillon

    France

    Jean-François Copé publie, ce vendredi 24 avril, un livre intitulé Un député, ça compte énormément, sorte de plaidoirie pour un parlement renforcé. Mais au fil des chapitres, c'est surtout une menace adressée à Matignon et à l'Elysée – sinon une déclaration de guerre – qui transparaît clairement. Dans les ultimes phrases du livre, elle se fait même explicite: «Il se trouvera un jour une majorité capable de dire non [à l'exécutif]», prévient Jean-François Copé, noir sur blanc.

  • Savrith Ou face au «bourreau» de son frère

    International — Reportage

    Alors que le procès de Duch s'est interrompu, Savrith Ou raconte comment il a vécu les premiers jours, depuis son banc des parties civiles. Jamais, jusqu'ici, il n'avait pu approcher le gardien de S-21, responsable de la mort de son grand frère et poursuivi au Cambodge pour crimes contre l'humanité. Rencontre à Phnom Penh avec un Franco-cambodgien qui ne pardonnera jamais. Un récit de l'envoyée spéciale de Mediapart au Cambodge, Mathilde Mathieu. Lire la suite

Tous ses billets de blogs

Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.

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Mathilde Mathieu

Journaliste à Mediapart

49 Billets

2 Éditions

  • Balkany et son ancien bras-droit flashés à Saint-Tropez

    Billet de blog

    Et de trois. Une fois de plus, Patrick Balkany et son ancien bras-droit, Jean-Pierre Aubry, tous les deux mis en examen pour « blanchiment de fraude fiscale » (entre autres) et soumis à un strict contrôle judiciaire qui leur interdit de se rencontrer, se retrouvent au même moment, au même endroit, sur la même photo. Par hasard, sans aucun doute.

  • Frais des députés : l'appel de Londres

    Billet de blog

    Pour Pièces à conviction, le journaliste Stéphane Girard a fait le reportage que Mediapart aurait dû réaliser depuis cinq ans. Consacrée aux abus dans les coulisses de l’Assemblée nationale, son enquête, diffusée ce mercredi à 23h10 sur France 3, nous embarque à Londres pour une plongée dans le (contre)-modèle britannique. 

  • Le député Tian et son compte en Suisse : déjà une semaine, ne les oubliez pas

    Billet de blog

    Voilà déjà une semaine que le député UMP Dominique Tian a reconnu publiquement, contraint et forcé, avoir planqué un compte en Suisse pendant des années. Voilà déjà une semaine que ce pourfendeur patenté de la fraude sociale (celle des autres, celle des « gagne-petit » qui grugent le RSA ou les allocs) a confessé avoir soustrait plus de 1,5 million d’euros au fisc français, avant de profiter d’une circulaire indulgente pour rapatrier discrètement ses billes en 2014. Et rien ne se passe ou presque.

  • Argent du candidat Sarkozy : Mediapart défend la transparence devant le conseil d'Etat

    Billet de blog

    Mediapart ne lâchera rien. Les citoyens ont le droit de savoir comment le financement des campagnes électorales est contrôlé en France. Avec quelle ardeur, quelle légèreté ou quel aveuglement. Alors que les révélations se multiplient sur les trucages opérés lors de diverses présidentielles, les documents relatifs aux instructions menées par la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) sont toujours tenus au secret. En ce vendredi 13 mars, les choses pourraient basculer.

  • A Balkany-city, le monde est petit

    Billet de blog

    La fortune les abandonne. Hier, Patrick Balkany (mis en examen pour « corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») et son bras-droit Jean-Pierre Aubry (mis en examen pour « complicité de corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») ont manqué de chance : ils ont été repérés discutant devant L’Anjou, un restaurant de Levallois-Perret, alors que le contrôle judiciaire auquel est soumis le second lui interdit de rencontrer le premier –précisément pour éviter qu’ils n’échangent sur l’information judiciaire en cours, menée par les juges Renaud van Ruymbeke et Patricia Simon.