En reconnaissant unilatéralement Jérusalem comme capitale d’Israël, le président américain voulait rebattre les cartes de la négociation israélo-palestinienne moribonde. Il a mis en difficulté ses principaux alliés arabes, condamné son rôle dans les pourparlers et subi aux Nations unies deux fiascos retentissants.
L’universitaire israélien Zeev Sternhell, inlassable critique de la colonisation des territoires palestiniens, analyse la politique de Benjamin Netanyahou, reçu dimanche par Emmanuel Macron, quelques jours après la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël par le président américain Donald Trump.
La reconnaissance par Trump de Jérusalem comme capitale d’Israël est vécue comme une provocation en Europe et dans le monde arabe. Mais elle s’articule à un plan de paix que Washington tente d’imposer aux Palestiniens avec l’aide de l’Arabie saoudite et d’Israël.
L’horizon s’assombrit un peu plus pour l’Algérie. Alors que son « économie de bazar » est plombée par l’effondrement du prix du pétrole, la succession du président, âgé et impotent, s’organise dans une opacité totale. Et la jeunesse, atout majeur du pays, hésite, privée d’avenir, entre l’exil et le repli sur la religion.
Exploitant les erreurs et les tares des gouvernements locaux, qui concentrent dans les villes richesses, pouvoirs et moyens de défense, au détriment des zones rurales, les djihadistes du Sahel ont repris l’offensive. La réponse peut-elle rester seulement militaire ?
Faute de « préparation diplomatique », le gouvernement israélien a décidé de reporter le vote prévu pour ce dimanche d’un projet de loi décidant l’annexion à Jérusalem d’une trentaine de colonies. L’enjeu est en effet explosif : si cette loi est adoptée, la solution à deux États, déjà agonisante, sera morte.
Battu sur le fil par l’ancienne ministre française de la culture, le candidat du Qatar doit sa défaite à la division du monde arabe et à l’isolement diplomatique de son pays. Le retrait des États-Unis de l’organisation, qui la prive d’une partie de son budget, ne va pas faciliter la tâche de la nouvelle directrice.
Malgré l’opposition des États-Unis et d’Israël, l'Onu s’apprête à publier une liste des entreprises internationales qui contribuent, directement ou non, à la colonisation des territoires palestiniens. Cinq groupes français sont concernés.
Dans son discours destiné à la communauté internationale, ce mardi 19 septembre, l’ancienne icône de la démocratie birmane, telle une politicienne ordinaire, a invoqué une transition démocratique en chantier pour expliquer son inaction face à la tragédie subie par les Rohingyas, dont elle conteste encore la dimension. Et elle invite les exilés à revenir, sans leur offrir la moindre garantie.
Alors que près de 400 000 Rohingyas ont choisi l’exil pour fuir les tueries, que l’ONU parle de « nettoyage ethnique » et que les condamnations se multiplient, la première ministre birmane annonce qu’elle prononcera mardi un message de « réconciliation nationale ». Mais est-elle encore crédible ?
En frappant jeudi dernier une usine de production de missiles sol-sol en territoire syrien – et non un centre de production d’armes chimiques –, Israël a délivré un avertissement militaire à Damas et au Hezbollah, mais aussi un message à Moscou et Washington : il n’y aura pas de retour à la paix en Syrie si les intérêts de sécurité israéliens ne sont pas pris en compte.
Plus aveugle que jamais face aux persécutions et aux violences infligées à la minorité musulmane des Rohingyas, et sourde aux protestations internationales, l’ancienne icône de la démocratie se déclare décidée à protéger les droits de « tous les habitants ». Sans dire quand, ni comment.
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Le fondateur du Nouvel Observateur est mort le19 février. J’y ai travaillé pendant plus de 45 ans et présidé près de 10 ans sa Société des rédacteurs. Assez longtemps pour oser ajouter un témoignage personnel aux hommages qui ont suivi sa disparition, la semaine dernière, à l’âge de 99 ans.
Malgré les démarches d’Emmanuel Macron et du ministère des affaires étrangères, le gouvernement israélien vient de prolonger de trois mois la détention administrative, sans procès ni charge, du jeune avocat franco-palestinien qui a déjà passé dix mois dans une prison israélienne.
L’avocate israélo-allemande Felicia Langer, qui vient de mourir à Tubingen, en Allemagne, à l’âge de 87 ans, victime d’un cancer, était une combattante de la justice et du droit, qui avait consacré la majeure parie de sa carrière professionnelle à la défense des Palestiniens.
L’Institut de recherches et d’études Méditerranée Moyen-Orient (IReMMO) organise lundi 27 novembre, au Palais du Luxembourg un colloque international destiné à faire le point sur le conflit israélo-palestinien et à examiner les moyens, pour la France de contribuer à une reprise effective du processus de paix, à l’agonie depuis 2014.