Frais de conseil exorbitants, rémunération somptuaire des dirigeants, investissements ralentis… Des documents exclusifs démontrent la gestion calamiteuse de la célèbre enseigne par son actionnaire, le fonds d’investissement allemand Mutares, depuis 2021. L’entreprise et ses 130 magasins sont menacés.
Méconnu du grand public, le fonds d’investissement allemand ferme usine sur usine en France ces dernières semaines. Pourtant, contre toute attente, il a récemment reçu un courrier de félicitations du président de la République.
Des salariés qui fabriquent et transforment des PFAS témoignent d’une culture du risque quasi absente sur le site de Salindres, dont la fermeture est prévue en octobre. Un rapport d’expertise confirme qu’ils ont été exposés au TFA à des doses supérieures aux normes établies par Solvay.
L’emblématique usine chimique de Rouen, théâtre d’un gigantesque incendie en 2019, prépare le licenciement de 169 salariés. Les responsables syndicaux soulignent les dizaines de millions d’euros de bénéfices engrangés l’an dernier, et redoutent un démantèlement total.
Donald Trump a désigné l’Afrique du Sud comme adversaire, en raison d’une supposée politique de discrimination envers les Blancs. Mais cette offensive dévoile aussi le lien idéologique fort entre l’extrême droite afrikaner et les technofascistes au pouvoir à Washington.
Pour financer le projet de réarmement européen, le pouvoir et le camp néolibéral convoquent l’économie de guerre. Mais derrière cette appellation, ils pensent à tout autre chose qu’à une mobilisation des moyens économiques pour la sécurité du pays : imposer par la ruse leur agenda d’austérité sociale.
Les écarts de salaires persistent entre les hommes et les femmes, et l’égalité salariale est encore un mirage. Dans son essai « Les Inégalités justifiées », Marie Donzel appelle à déconstruire l’argumentaire qui légitime ces écarts. Et à renverser la table.
L’entreprise chinoise a créé la surprise en annonçant deux modèles d’intelligence artificielle dix fois moins consommateurs en électricité que leurs équivalents de mêmes performances. Ce n’est pourtant pas forcément une bonne nouvelle : un outil plus économe risque simplement d’être davantage utilisé.
À Sciences Po Paris, 77 agents d’entretien salariés par le prestataire Atalian viennent d’entamer une grève illimitée. Ils dénoncent des conditions de travail proches « de l’esclavage » depuis la suppression de 700 heures de ménage en 2023.
Face au chaos du monde, la Banque centrale européenne, plutôt que d’apporter son soutien aux pays européens, préfère s’en tenir à son rôle traditionnel : la stabilité des prix.
Une dizaine de salariés et ex-employés de la direction des espaces verts et de l’environnement témoignent de situations de maltraitance et de discrimination en raison de leur handicap, mental ou physique. La ville assure poursuivre « de manière constante ses efforts en matière d’inclusion ».
Le secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, a définitivement refusé d’être auditionné par la commission d’enquête de l’Assemblée sur le dérapage des comptes publics en 2023 et en 2024. Son président, l’Insoumis Éric Coquerel, entame des poursuites judiciaires.
La cryptomonnaie Libra, promue par le président Milei, était censée aider au développement des petites entreprises argentines. À la place, elle a provoqué le plus grave scandale de sa présidence et, selon le magazine « Forbes », « le plus grand vol de cryptos de l’histoire ».
Le 28 février, le conseil des prud’hommes a condamné l’union départementale du syndicat dans le Finistère à verser près de 240 000 euros d’indemnités à deux anciennes salariées qui dénonçaient notamment des violences sexuelles.
Brisée par des années de guerre civile, de répression et par le « capitalisme rapace » du clan Assad, sans compter les sanctions internationales, la Syrie a vu sa monnaie perdre toute valeur et ses infrastructures s’effondrer. Paupérisée, la population se tourne vers l’économie informelle.
Après être passé sous la barre des 50 % aux élections agricoles, le syndicat historique voit sa direction serrer les rangs et camper sur ses positions. Mais l’adhésion de la base et le financement public de la FNSEA en ont pris un coup.