L’État hébreu accuse l’agence onusienne chargée de l’aide aux réfugiés palestiniens de complicité avec le Hamas. Mais à ce stade, les preuves manquent. En plein chaos à Gaza, l’agence a perdu de nombreux financements.
Philippe Lazzarini, le commissaire général de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, très présente à Gaza, décrit le « chaos humanitaire » en cours, dont la faute revient largement selon lui à l’État hébreu. Il dénonce également la « campagne » d’Israël contre son organisation.
Israël, qui assiège et affame la population de Gaza en entravant l’aide humanitaire, parle d’un mouvement de foule pour expliquer la centaine de morts jeudi à Gaza-ville. Mais les tirs de soldats israéliens sont avérés. Les condamnations internationales se multiplient.
L’Union européenne a annoncé vendredi 1er mars le versement de 50 millions d’euros à l’agence de l’ONU pour les réfugiés de Palestine, sur les 82 millions prévus. Au sein de la Commission dirigée par Ursula Von der Leyen, cette aide fait toujours débat.
Les funérailles de l’opposant russe, organisées ce vendredi à Moscou, ont été le lieu d’une colère rare. Bravant le risque d’être arrêtées, des milliers de personnes sont venues jeter des fleurs sur son cercueil et ont scandé des slogans qu’on ne pensait plus possibles dans la Russie de Poutine.
La décision annoncée mercredi est le fruit d’un consensus d’eurodéputés de tous bords, lassés d’être « snobés » par le géant américain. La direction du groupe a refusé à trois reprises de s’expliquer sur les conditions de travail de ses salariés.
Helsinki accuse Moscou d’envoyer des migrants à la frontière entre les deux pays, une « attaque hybride » en réponse à son adhésion à l’Otan. La fin des échanges, amorcée dès l’épidémie de Covid, transforme la vie locale, mais le pays reste décidé à regarder vers l’Ouest.
Quelques espions – c’est déjà le cas –, cinquante démineurs – c’est évoqué – ou deux mille fantassins prêts à en découdre ? Le débat lancé par le président de la République à propos d’un éventuel envoi de « troupes au sol » en Ukraine a un vice originel : personne ne sait de quoi il parle.
Vladimir Poutine a réagi jeudi aux propos d’Emmanuel Macron sur l’éventualité d’envoyer des soldats en Ukraine. Le chef du Kremlin a agité la menace d’une riposte nucléaire dans un discours marqué par une militarisation à outrance de la société russe.
Le Hamas annonce que plus de 100 personnes ont été tuées jeudi après que l’armée israélienne a ouvert le feu sur une foule qui entourait des camions d’aide humanitaire à Gaza City. Israël ne dément pas les tirs mais affirme que les morts ont été provoquées par des mouvements de foule.
Human Rights Watch a enquêté dans une réserve forestière créée pour vendre sur les marchés le carbone stocké par ses arbres. Des communautés chong ont été expulsées de leurs terres et ne bénéficient pas des retombées financières du projet, révèle l’ONG.
Au dernier moment, l’Allemagne, la France et l’Italie se refusent à entériner l’accord intervenu en décembre sur le « devoir de vigilance ». L’avenir de ce texte, qui lutte contre les violations de droits humains et les dégâts environnementaux des entreprises, est fortement compromis.
En visite d’État à Paris, l’émir du Qatar est un acteur central dans la crise au Proche-Orient. Après l’avoir accusé de complaisance avec le terrorisme, puis boudé au profit de ses rivaux saoudien et émirati, le président français s’évertue à exhiber une amitié retrouvée.
Le nom de Socfin, la holding belgo-luxembourgeoise qui détient des dizaines de milliers d’hectares de palmiers à huile et d’hévéas, a été symboliquement saisi en France, dans le conflit qui oppose depuis des années les paysans africains et le groupe Bolloré.
En France, un projet de loi vise à interdire l’importation et l’exportation de trophées d’espèces protégées. Ses défenseurs veulent protéger la biodiversité. Mais la chasse aux trophées a aussi des conséquences sur les populations locales, comme au Cameroun. Reportage.
Après Antony Blinken, Tirana attend cette semaine Volodymyr Zelensky. La capitale albanaise s’impose comme une étape diplomatique incontournable dans les Balkans, alors que le pays s’apprête à accueillir les demandeurs d’asile « délocalisés » d’Italie.