Le parlementaire écologiste devait se rendre sur la côte Est dans le cadre de ses fonctions pour élaborer le collectif « La Digue », qui se veut une coalition progressiste internationale. L’administration Trump en a décidé autrement, malgré le soutien du ministre des affaires étrangères.
L’ONU, l’OMS et la Croix-Rouge s’inquiètent des pertes civiles croissantes et des attaques contre les sites médicaux. Une rencontre entre diplomates iraniens et européens doit se tenir vendredi à Genève.
Le premier ministre espagnol s’est refusé à convoquer des élections anticipées que réclame Podemos, malgré le scandale de corruption qui vise l’un de ses plus fidèles au sein du Parti socialiste. L’un des derniers exécutifs de gauche en Europe vacille.
Alors que les yeux du monde sont braqués sur le conflit entre Israël et l’Iran, la guerre génocidaire contre la population de Gaza se poursuit. Le nombre de victimes quotidiennes est même plus élevé depuis l’installation du nouveau système d’aide imposé par Israël et les États-Unis.
Voix dissonante dans son pays, le politiste israélien dénonce le génocide à Gaza et la guerre contre l’Iran. Invité d’« À l’air libre », il s’inquiète du soutien ou de l’omission des crimes de guerre israéliens par une grande partie de ses compatriotes. « Nous ne sommes pas une société normale », dit-il.
Coupée du monde du 10 au 15 juin, et aussi la semaine précédente, la bande de Gaza retrouve un semblant de connexion internet et cellulaire. Dans sa chronique, Nour Elassy évoque cet effacement, cette autre arme d’Israël pour « tuer dans le noir ».
Ali Khamenei est sorti de son silence mercredi en affirmant que son pays « ne capitulera devant personne ». L’aviation israélienne a poursuivi sa campagne de bombardements, frappant de nouveau Téhéran.
Depuis le lancement de l’offensive israélienne, vendredi 13 juin, au moins 224 personnes sont mortes en Iran. Côté israélien, les représailles iraniennes ont fait au moins 24 morts. Donald Trump annonce « contrôler entièrement l’espace aérien iranien ».
Alors qu’Israël demande sa tête et Donald Trump une reddition sans conditions, l’ayatollah Ali Khamenei est devenu invisible. Lui qui se targuait d’avoir fait de l’Iran un modèle de stabilité n’a pas su empêcher la guerre ni, sans doute, la fin de son programme nucléaire. Itinéraire d’un tyran.
Au cinquième jour de la guerre d’Israël contre l’Iran, les questionnements se multiplient sur la solidité du régime, les risques d’escalade régionale ou encore l’attitude de Donald Trump. Robin Beaumont et Clément Therme font le point sur le « défi existentiel » affronté par la République islamique et ses milices alliées.
Alors qu’Israël bombardait l’Iran, des milliers de personnes venues du monde entier s’étaient donné rendez-vous vendredi 13 juin en Égypte, pour se rendre à Rafah et briser pacifiquement le blocus israélien. Mais la police de Sissi a fait son possible pour tuer dans l’œuf leur initiative.
Dans des confessions inédites datant des années 2010 et obtenues par Mediapart, un agent libyen a détaillé comment l’ancien chef des services secrets libyens et son artificier en chef ont planifié les attentats libyens des années 1980. Les procureurs américains et écossais préparent un nouveau procès.
Le président états-unien a expliqué retourner à Washington pour s’occuper de la situation au Moyen-Orient. Il a signé une déclaration commune avec les autres dirigeants du G7 soutenant Israël et condamnant l’Iran comme « principale source d’instabilité et de terrorisme dans la région ».
En Israël, les écrans de télévision sont allumés en permanence dans tous les foyers depuis que l’État hébreu a lancé sa guerre contre l’Iran. Nous avons regardé les JT des principales chaînes du pays. Portrait d’un paysage audiovisuel sans contradicteurs.
Dans la capitale iranienne, comme ailleurs dans le pays, la population cherche de l’essence pour fuir vers plus de sécurité. Mais celle-ci est rationnée. Dans certains quartiers, l’eau elle-même vient à manquer. Et la répression du régime, malgré les bombes israéliennes, reste féroce. Témoignages.
L’attaque israélienne contre l’Iran, lancée vendredi 13 juin, a déclenché une guerre inédite dans une région déjà endeuillée par la guerre génocidaire contre Gaza. Le tout dans un silence assourdissant des monarchies du Golfe et des États du Maghreb.