Le parti du milliardaire, ANO, a réalisé le meilleur score de son histoire. Il renvoie dans l’opposition la coalition des droites pro-européennes, qui paie les inquiétudes sur le niveau de vie et la guerre sur le sol européen. La gauche, elle, a disparu.
Les manifestations urbaines qui secouent actuellement le royaume sont la conséquence d’une politique antisociale commencée il y a plus de dix ans. En attendant une sortie de crise, il y aura désormais un « avant » et un « après » 27 septembre.
Après plusieurs jours de répression de tout rassemblement, les jeunes de GenZ 212 semblent enfin s’être installés dans les rues du royaume. Pour le mouvement, l’enjeu est de s’affirmer par le pacifisme, et d’obtenir un nouveau gouvernement.
Le mouvement islamiste palestinien a fini par accepter le plan de Donald Trump mais demande à négocier en amont de la libération de tous les otages israéliens. Il exige également de continuer à faire partie du paysage politique.
Dans les deux pays, des dizaines de milliers de personnes ont cessé le travail ou manifesté pour dénoncer l’interception des bateaux en route vers Gaza, et marquer leur soutien aux Palestiniens. De nouveaux rassemblements sont attendus samedi. Reportages à Bologne et Barcelone.
Un mois après la démission du premier ministre, les membres du Parti libéral-démocrate ont élu samedi 4 octobre Sanae Takaichi pour lui succéder. Elle propose une coalition avec le parti conservateur et l’extrême droite.
« Sur cette terre, il y a ce qui mérite vie » : à l’enseigne de ces mots du poète Mahmoud Darwich, dix-sept écrivains expriment leur solidarité avec la Palestine dans un livre publié au Seuil, dont les droits d’auteur sont reversés à Médecins du Monde. Nous publions ici le texte de Patrick Chamoiseau.
Alors que les Vingt-Sept s’enlisent dans leurs divisions au sujet de sanctions contre l’État hébreu, des membres de l’administration bruxelloise sortent du bois pour exprimer leur solidarité avec les Palestiniens. Mais les pressions au silence ou à la discrétion restent fortes.
Après les vols de drones non identifiés au-dessus du territoire danois, le sommet européen du 1er octobre à Copenhague s’est tenu sous haute surveillance. Après plusieurs jours de relative confusion, les objectifs et les méthodes de ceux qui ont organisé ces survols apparaissent plus clairement.
La région post-industrielle de Moravie-Silésie fait figure de laboratoire des enjeux qui structurent le scrutin, prévu vendredi et samedi à travers le pays. L’oligarque Andrej Babiš, ancien premier ministre, promis à la victoire, devrait réaliser là son meilleur score.
Le poste de cheffe adjointe du Labour a été laissé vacant par la démission forcée d’Angela Rayner, à la suite d’un scandale fiscal. Mais la campagne interne pour remplacer cette figure, pour laquelle l’aile gauche n’est pas parvenue à se qualifier, suscite peu d’enthousiasme.
Quarante des quarante-quatre navires ont été interceptés par la marine israélienne ou semblent en passe de l’être, selon le système de surveillance de la flottille pour Gaza, alors que les organisateurs ont déclaré avoir perdu le contact avec plusieurs bateaux.
Mardi 30 septembre, Donald Trump a tenu des propos inquiétants devant les caciques de l’armée. Après son discours délirant à l’ONU, ils dénotent l’émergence d’un pouvoir politique fascisant, égotique et ploutocratique. Une réalité dont les élites états-uniennes peinent à prendre la mesure.
Depuis minuit, les services fédéraux sont à l’arrêt. Loin de s’inquiéter de ce « shutdown », le président états-unien a décidé d’en faire une arme pour abattre le camp adverse et les derniers pouvoirs qui font obstacle à sa volonté d’un pouvoir sans limites.
Les images d’un homme narguant et semant la police de l’immigration dans la ville de Chicago font le tour du monde. Elles surviennent peu après une campagne nauséabonde comparant les immigrés aux Pokémon, et font un bien fou.