Le film « Black Box Diaries », de la journaliste Shiori Ito, n’a pas trouvé de distributeur dans son pays. Une polémique fait rage sur les enregistrements clandestins utilisés par la réalisatrice qui, en 2017, a osé accuser de viol « un homme puissant ».
Après des années d’errance programmatique et de luttes intestines, Die Linke espère réussir un bon score électoral. Ses meetings se jouent à guichets fermés et les demandes d’adhésion de citoyens effrayés par l’extrême droite et le suivisme des grands partis s’accumulent.
Parmi toutes les déclarations fracassantes du président des États-Unis, celle sur l’avenir de la bande de Gaza, qu’il répète presque chaque jour, a secoué les opinions et les dirigeants de la planète entière. En réalité, le milliardaire mêle deux visions peu nouvelles.
Présent aux États-Unis lors de l’élection de Donald Trump, l’écrivain martiniquais en revient avec un manuel de résistance, invitant à dresser « un imaginaire de la Relation » face à l’obscurantisme capitaliste.
Les conflits armés qui endeuillent l’est de la République démocratique du Congo depuis la fin des années 1990 ont pris un nouveau tournant avec la prise de Goma par la rébellion du M23. Retour sur cet événement, sur les origines du M23 et sur le rôle du Rwanda dans cette guerre.
Le parti d’extrême droite, fondé par des économistes de l’Ouest préoccupés par l’orthodoxie financière, réalise désormais ses meilleurs scores à l’Est, en exprimant un rejet violent de l’immigration et du multiculturalisme. Retour sur une montée en puissance.
Fragilisés par DeepSeek, les géants du numérique entendent malgré tout poursuivre leur stratégie : se battre à coups de milliards pour imposer un standard mondial. Cette volonté de domination pourrait paradoxalement conduire à une fragmentation accélérée du monde du numérique.
Licenciements, plaintes, menaces… Plus d’un an après la grande grève dans les usines textile du Bangladesh, les ouvriers et ouvrières grévistes accusent le coup. Pour Mediapart, Kalpona Akter, leader syndicale dans le secteur du textile, revient sur un an de répression.
En l’espace de quelques heures, Donald Trump a dissipé les derniers doutes sur sa position vis-à-vis de la guerre en Ukraine : il compte y mettre fin en accédant aux demandes de Moscou. Il donne raison, ce faisant, à l’agression lancée voilà trois ans par la Russie contre sa voisine.
Des dizaines de milliers de Belges ont défilé jeudi à Bruxelles contre les mesures défendues par leur nouveau gouvernement, visant les droits des femmes, des précaires et des migrants en particulier. Les syndicats promettent une longue « résistance ».
Campé sur une ligne dure dont il n’a pas voulu dévier, le FPÖ n’est pas parvenu à s’accorder avec les conservateurs de l’ÖVP. Plus de quatre mois après les élections législatives, l’Autriche cherche toujours son nouveau gouvernement.
Le combat contre l’extrême droite en voie de trumpisation ne peut pas s’enfermer dans une simple logique défensive. Comme il y a 80 ans, la résistance au nouvel autoritarisme doit réfléchir aux causes du désastre pour proposer les conditions d’une société démocratique renouvelée.
Donald Trump a convenu mercredi avec Vladimir Poutine de lancer des négociations « immédiates » sur l’Ukraine. Le président ukrainien a également eu le président américain au téléphone. « L’Ukraine et l’Europe doivent participer à toute négociation », avertissent Berlin, Madrid et Paris.
Destruction de l’État aux États-Unis, purges, mesures climaticides, annonce d’un nettoyage ethnique à Gaza, alliance avec les milliardaires : l’avalanche Trump déferle et nous sidère, dans une Europe où l’extrême droite gagne du terrain. Que faire ? Pourquoi les gauches paraissent-elles si désemparées ?
Le chef du parti d’extrême droite FPÖ a jeté l’éponge mardi, prenant acte du fait que les pourparlers avec les conservateurs de l’ÖVP « n’ont malheureusement pas abouti ». Ces derniers dénoncent « la soif de pouvoir et l’intransigeance » du chef du FPÖ Herbert Kickl.
Il y a deux ans, le chancelier Olaf Scholz promettait un « changement d’époque » en matière de défense et de diplomatie. S’il faut reconnaître des réalisations incontestables, la stratégie reste modeste, précaire et contradictoire, mettant à l’épreuve l’identité de son parti social-démocrate.