Écartés des discussions sur la fin de la guerre dans leur pays, insultés par Donald Trump qui ne cesse d’humilier publiquement Volodymyr Zelensky, traité de « dictateur » mercredi, nombre d’Ukrainiens se sentent trahis. Témoignages.
La Russie a connu deux années de croissance soutenue grâce à la mise en place d’une économie de guerre. Mais elle doit désormais faire face au risque de surchauffe, et à sa spécialisation militaire.
La filiation de l’Alternative pour l’Allemagne avec le national-socialisme est assumée par une partie de ses dirigeants. Mais elle reste un obstacle pour conquérir le pouvoir. Pour y remédier, l’AfD et ses alliés se sont lancés dans une guerre mémorielle tous azimuts.
Donald Trump a accusé l’Ukraine d’être à l’origine de la guerre et de détourner l’aide états-unienne. Il s’est dit « bien plus confiant » dans un accord avec la Russie, promettant une rencontre avec Vladimir Poutine avant avril.
Depuis plus d’un an, la frontière entre le Burundi et le Rwanda est fermée. L’avancée du M23, soutenu par le Rwanda à l’est de la RDC, à quelques kilomètres de la frontière burundaise, est une nouvelle source de tension. Au grand dam des Burundais qui dépendent des échanges avec leurs voisins au nord.
Après la Palestine, l’Ukraine est la deuxième victime du pacte des oligarques scellé par Donald Trump et Vladimir Poutine. Légitimant la loi du plus fort contre toute égalité des droits, leur alliance traduit, à l’échelle du monde, la domination d’un capitalisme mafieux.
Plusieurs dirigeants européens se sont réunis en urgence lundi 17 février afin d’apporter une réponse commune au président états-unien, qui entend « faire la paix » en Ukraine sans eux. Mais ils n’ont pas été capables d’envoyer le signal fort que certains espéraient.
À la différence d’autres partis d’extrême droite européens, l’Alternative pour l’Allemagne n’a cessé de se radicaliser, malgré une présence accrue dans les institutions. La dynamique interne au parti s’appuie aussi sur les crises traversées par le pays depuis les années 2010.
Une cérémonie a pour la première fois été organisée devant un des symboles les plus forts de la cruauté des Assad, la prison de Saidnaya, à l’initiative d’une association. « Dans chaque zone du pays, il y a des groupes d’anciens prisonniers qui se rencontrent », raconte l’un d’eux.
À l’occasion du procès qui débute lundi, Mediapart reconstitue les deux années d’horreur vécues par vingt-cinq otages occidentaux enlevés, détenus, torturés et, pour certains, décapités par des djihadistes de l’État islamique. Récit.
Mehdi Nemmouche et quatre complices vont devoir répondre d’enlèvement, de séquestration, d’actes de torture et de barbarie envers quatre journalistes français. Les accusés encourent la perpétuité mais nient toute responsabilité dans les faits reprochés.
En ciblant le Hamas et l’Iran, en réaffirmant le projet « audacieux » de Trump d’annexer la bande de Gaza, Marc Rubio, chef de la diplomatie américaine, met de l’huile sur le feu alors qu’une trêve fragile est en vigueur et doit déboucher sur la fin de la guerre.
Dimanche 16 février, le groupe armé M23 est entré dans la capitale provinciale du Sud-Kivu, Bukavu. Son avancée fulgurante dans les Kivu interroge sur le futur de la région. Des milliers de personnes ont été tuées et des centaines de milliers sont déplacées.
Le Bade-Wurtemberg, qui a forgé son identité et sa prospérité sur ses succès industriels, se retrouve en première ligne face à la crise du modèle allemand. À la veille des élections fédérales, ses acteurs économiques appellent en priorité à réduire « la bureaucratie ».
La République fédérale a connu deux années successives de baisse de son PIB, un phénomène exceptionnel. Face à la crise, les réponses proposées par les partis pendant la campagne électorale oscillent entre le déni et les vieux réflexes néolibéraux.
Olga Mikhaïlova a défendu l’opposant russe pendant 16 ans, jusqu’à sa mort dans une colonie pénitentiaire de Sibérie le 16 février 2024. Désormais réfugiée en France, elle raconte à Mediapart comment elle a vu le pouvoir russe évoluer jusqu’à vouloir le faire disparaître.