Après avoir trouvé un accord mitigé sur des objectifs de réduction des émissions de CO2 sur les voitures lundi, les Européens doivent s’accorder jeudi sur des objectifs pour les poids lourds en 2025 et 2030. Encore une fois, certains pays manquent d’ambition.
La signature d'un accord entre les parties belligérantes de la guerre au Yémen est certes fragile, mais l'affaiblissement de l'Arabie saoudite à la suite de l'affaire Khashoggi et la réaction des sénateurs américains ont ouvert une fenêtre d'espoir. La France, si elle le souhaitait, pourrait également s'impliquer dans la paix.
Le premier ministre belge, Charles Michel, a annoncé la démission de son gouvernement de centre-droit. Une décision qui intervient après le départ des ministres nationalistes flamands, qui s'opposaient à ce que la Belgique soutienne le pacte mondial de l'ONU sur les migrations.
La nomination à l’automne du nouveau président de la Rai, proche de la Ligue de Salvini, fait planer la peur d’une censure au sein du groupe d’audiovisuel public italien. Au-delà de la Rai, tout le milieu culturel indépendant italien s’inquiète.
Oleg Sentsov est en prison, le cinéaste Serebrennikov, réalisateur du film Leto, est en procès. Et voilà que des tournées et des concerts de rappeurs sont interdits. Face à cette musique à l'influence considérable dans la jeunesse russe, Poutine explique, qu'à défaut de l’interdire, il faut la contrôler.
La deuxième plus grande épidémie d’Ebola jamais enregistrée sévit actuellement à l’est de la République démocratique du Congo, où elle a déjà fait 313 morts. C’est la première fois qu’une telle épidémie survient en zone de guerre, nourrissant les craintes d’attaques d’équipes de santé par les groupes armés. Mais, paradoxalement, les violences contre les humanitaires viennent surtout de civils.
Le gouvernement de Viktor Orbán mène depuis quelques mois une attaque frontale contre les mondes académique et culturel, accusés de déloyauté et de déviance idéologique. Mais les oppositions n'ont pas dit leur dernier mot : depuis quelques jours, la colère gronde à Budapest et dans plusieurs villes hongroises.
Pour prévenir les habitants de Gaza du bombardement de leurs habitations, l’armée israélienne a recours à des « frappes d’avertissement », censées permettre aux civils d’évacuer la zone. En juillet, deux adolescents ont pourtant été victimes de l’un de ces missiles. Et Israël a cherché à dissimuler les preuves de ce crime de guerre.
Le Brexit se révèle une malédiction géopolitique pour le Royaume-Uni, qui se voit dépouillé de ses objets d’orgueil : le Parlement, l’Irlande du Nord, puis peut-être l’Écosse, sans oublier Gibraltar. Et cela sonne comme une revanche franco-papiste.
Pour les familles tunisiennes, envoyer son enfant étudier en France reste prestigieux. Mais avec la baisse du dinar, les coûts des études à l’étranger deviennent de plus en plus durs à gérer. Dans ce contexte, la future réforme des frais d’inscription à l’université risque de briser le rêve de nombreux Tunisiens.
Les États réunis en Pologne pendant deux semaines sont parvenus à s’entendre sur des règles de fonctionnement de l’accord de Paris signé en 2015. Mais rien n’a montré que les pays avaient saisi l’urgence d’agir soulignée par le rapport du GIEC remis en octobre. Celui-ci avait laissé 12 ans aux pays pour se mobiliser. L’année prochaine au Chili, il ne leur en restera plus que 11.
La parole des femmes se libère en Argentine après le témoignage d’une comédienne qui accuse un célèbre acteur de l’avoir violée lorsqu’elle était mineure. Dans ce pays qui connaît un élan féministe sans précédent, des centaines de femmes racontent sur les réseaux sociaux les abus dont elles ont été victimes.
Elle est l’un des fers de lance de l’opposition à Nicolás Maduro. L’ancienne procureure générale du Venezuela, Luisa Ortega Díaz, attaque le président vénézuélien par le flanc judiciaire. Dénonçant le non-respect des droits de l’homme, décrivant un pouvoir corrompu, elle souhaite l’arrestation du président vénézuélien, dans un entretien à Mediapart.
Des mouvements protestataires ont éclos en Europe depuis dix ans, en dehors des appareils politiques traditionnels. La révolte des « gilets jaunes » a-t-elle des points communs avec celle des Italiens, des Grecs ou des partisans du Brexit au Royaume-Uni ?
Mario Draghi renoncera à sa politique de rachat de dettes souveraines à partir de janvier 2019. Ses interventions ont permis de calmer la fièvre de la monnaie unique, mais n’ont réglé aucun des problèmes de la zone euro. Ce désengagement risque de peser sur l’avenir de l’Europe.
Malgré la persistance des critiques contre Riyad et le refus d’extrader les responsables de l’assassinat du journaliste en Turquie, la Maison Blanche et les Européens essaient d’enterrer le scandale. L’administration Trump pourrait même s’en servir.