La survie du régime dépend trop de l’arme atomique pour que ses dirigeants acceptent d’y renoncer. Sanctions accrues, propagande anti-Kim par haut-parleurs ou survols de bombardiers stratégiques : les réponses au quatrième essai nucléaire du Nord sont inadaptées, voire contre-productives.
En 2012, François Hollande avait promis la fin de la Françafrique. Plus de trois ans plus tard, les porteurs de valises et les envoyés spéciaux semblent avoir quitté l'Élysée. Mais les réseaux affairistes ont migré vers d'autres univers, notamment les fondations comme celle de Jean-Louis Borloo. Des pratiques qui se déroulent sous le regard tantôt impuissant, tantôt complice des autorités. Deuxième volet de notre série sur la politique africaine de la France.
Après les mesures inquiétantes prises par le nouveau gouvernement polonais, la Commission s’est saisie du dossier ce mercredi 13 janvier. Pour comprendre les enjeux de cette décision inédite, Mediapart a interrogé des élus et des analystes européens.
Moussa Ibn Yacoub, détenu au Bangladesh, devait être libéré après trois semaines de détention mais la justice bangladaise a annulé sa décision. Son employeur, l’ONG musulmane BarakaCity, dénonce le silence gouvernemental. Le militant était en route pour visiter les camps de Rohingyas, cette minorité musulmane persécutée en Birmanie.
Il y a trois ans, François Hollande déclenchait la guerre au Mali. Un véritable tournant dans la politique africaine du quinquennat. Peu à peu, ce sont les militaires qui ont pris la main sur les diplomates. Le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian est même devenu le « ministre de l’Afrique ». Premier volet de notre série sur la politique africaine de François Hollande.
Des réfugiés impliqués dans les agressions de femmes de Cologne ; des indices selon lesquels l'homme tué devant le commissariat de Paris vivait dans un foyer de demandeurs d'asile en Allemagne : la politique d'ouverture de Berlin est mise en cause. Les réfugiés dans leur ensemble aussi. Quelle position tenir ? Refuser les accusations généralisantes.
Le président sortant Artur Mas a fini par jeter l'éponge. Peu connu du grand public, Carles Puigdemont a été investi dimanche à la tête d’un exécutif qui veut réaliser d'ici dix-huit mois l’indépendance de la Catalogne. Ce dénouement surprise change la donne des négociations pour un gouvernement national à Madrid.
La nuit du Nouvel An, des groupes d'individus s'en sont pris aux femmes qu'ils croisaient. Au total, 379 plaintes, dont 40 % d'agressions sexuelles, ont été déposées. 32 suspects ont été identifiés: parmi eux, 22 réfugiés. Samedi, une manifestation de l'extrême droite a dégénéré. Angela Merkel annonce que les réfugiés condamnés seront expulsés.
300 millions d'armes circulent dans le pays. Pourquoi les États-Unis ont-ils autant de difficultés à avancer sur ce sujet des armes à feu, malgré les tueries à répétition ?
Riyad, qui redoute autant la menace djihadiste que le retour de Téhéran sur la scène diplomatique internationale, a-t-il délibérément déclenché une crise qui aggrave le chaos régional, attise la rivalité sunnite-chiite et met en péril la conférence internationale sur la Syrie ? Du côté iranien, les dirigeants multiplient au contraire les signes rassurants.
La prise, fin décembre, par l’armée irakienne de la ville de Ramadi contrôlée par les djihadistes depuis sept mois est un succès militaire incontestable pour le régime de Bagdad. Mais pas encore un tournant de la guerre contre Daech qui a riposté en exportant le djihad hors des frontières du califat.
Les indépendantistes de la CUP ont choisi dimanche de ne pas voter pour l’investiture du président sortant, Artur Mas, ce qui relance l’hypothèse d’élections anticipées en Catalogne dès mars.
La tension n'a cessé de monter après l'exécution en Arabie saoudite de 47 personnes dont quatre chiites, accusées d'actes terroristes, dont le cheikh Al-Nimr, virulent critique du régime saoudien. Dimanche 3 janvier, dans la soirée, l'Arabie saoudite a décidé de rompre ses relations diplomatiques avec Téhéran après la dégradation de son ambassade.
La perte du « parrain » Hugo Chavez est difficile à surmonter pour le régime d’Ortega. D’où la volonté de se tourner vers les Chinois. Pour un chenal transocéanique ou pour quelque chose de bien moins ambitieux ?
La liste de celles et ceux qui trouvent la force de dénoncer des abus de toutes sortes aux Nations unies a, au fil des ans, singulièrement diminué. L'organisation déploie un éventail infini de mesures de rétorsion à l’encontre de quiconque ose la défier.
Autrefois révolutionnaire, Daniel Ortega est revenu au pouvoir il y a huit ans, avec la ferme intention de ne plus le lâcher. Quitte à affronter ses anciens camarades et à faire allégeance au néolibéralisme.