La deuxième plus grande épidémie d’Ebola jamais enregistrée sévit actuellement à l’est de la République démocratique du Congo, où elle a déjà fait 313 morts. C’est la première fois qu’une telle épidémie survient en zone de guerre, nourrissant les craintes d’attaques d’équipes de santé par les groupes armés. Mais, paradoxalement, les violences contre les humanitaires viennent surtout de civils.
Le gouvernement de Viktor Orbán mène depuis quelques mois une attaque frontale contre les mondes académique et culturel, accusés de déloyauté et de déviance idéologique. Mais les oppositions n'ont pas dit leur dernier mot : depuis quelques jours, la colère gronde à Budapest et dans plusieurs villes hongroises.
Pour prévenir les habitants de Gaza du bombardement de leurs habitations, l’armée israélienne a recours à des « frappes d’avertissement », censées permettre aux civils d’évacuer la zone. En juillet, deux adolescents ont pourtant été victimes de l’un de ces missiles. Et Israël a cherché à dissimuler les preuves de ce crime de guerre.
Le Brexit se révèle une malédiction géopolitique pour le Royaume-Uni, qui se voit dépouillé de ses objets d’orgueil : le Parlement, l’Irlande du Nord, puis peut-être l’Écosse, sans oublier Gibraltar. Et cela sonne comme une revanche franco-papiste.
Pour les familles tunisiennes, envoyer son enfant étudier en France reste prestigieux. Mais avec la baisse du dinar, les coûts des études à l’étranger deviennent de plus en plus durs à gérer. Dans ce contexte, la future réforme des frais d’inscription à l’université risque de briser le rêve de nombreux Tunisiens.
Les États réunis en Pologne pendant deux semaines sont parvenus à s’entendre sur des règles de fonctionnement de l’accord de Paris signé en 2015. Mais rien n’a montré que les pays avaient saisi l’urgence d’agir soulignée par le rapport du GIEC remis en octobre. Celui-ci avait laissé 12 ans aux pays pour se mobiliser. L’année prochaine au Chili, il ne leur en restera plus que 11.
La parole des femmes se libère en Argentine après le témoignage d’une comédienne qui accuse un célèbre acteur de l’avoir violée lorsqu’elle était mineure. Dans ce pays qui connaît un élan féministe sans précédent, des centaines de femmes racontent sur les réseaux sociaux les abus dont elles ont été victimes.
Elle est l’un des fers de lance de l’opposition à Nicolás Maduro. L’ancienne procureure générale du Venezuela, Luisa Ortega Díaz, attaque le président vénézuélien par le flanc judiciaire. Dénonçant le non-respect des droits de l’homme, décrivant un pouvoir corrompu, elle souhaite l’arrestation du président vénézuélien, dans un entretien à Mediapart.
Des mouvements protestataires ont éclos en Europe depuis dix ans, en dehors des appareils politiques traditionnels. La révolte des « gilets jaunes » a-t-elle des points communs avec celle des Italiens, des Grecs ou des partisans du Brexit au Royaume-Uni ?
Mario Draghi renoncera à sa politique de rachat de dettes souveraines à partir de janvier 2019. Ses interventions ont permis de calmer la fièvre de la monnaie unique, mais n’ont réglé aucun des problèmes de la zone euro. Ce désengagement risque de peser sur l’avenir de l’Europe.
Malgré la persistance des critiques contre Riyad et le refus d’extrader les responsables de l’assassinat du journaliste en Turquie, la Maison Blanche et les Européens essaient d’enterrer le scandale. L’administration Trump pourrait même s’en servir.
La Commission européenne se retrouve dans un grand embarras : alors qu’elle menace l’Italie de sanctions pour non-respect des règles budgétaires, elle est prête à ménager la France, en pleine tourmente. Les responsables européens réalisent qu’Emmanuel Macron n’est pas le héraut de l’Europe qu’ils espéraient.
Lancée en 2008 par l’ONU, la REDD+, un outil de protection des forêts tropicales, est présentée comme l’une des principales solutions au changement climatique. Mais après dix ans d’existence, elle s’annonce à la fois coûteuse et peu efficace. Entretien avec Simon Counsell, directeur exécutif de l’ONG Rainforest Foundation UK.
Mercredi soir, la première ministre a remporté le vote de défiance déclenché par les Brexiters les plus radicaux de son parti. Mais le vote a révélé la très grande vulnérabilité de la cheffe de l’exécutif, qui n’est pas en mesure de faire ratifier l’accord.
Michael Cohen écope de trois ans de prison. L’ex-homme de confiance de Donald Trump est condamné pour avoir exécuté les ordres de son ancien patron. Il a par ailleurs livré des informations au procureur spécial qui enquête sur le président américain.
Trump et Bolsonaro ne sont pas les seuls à vouloir démanteler la protection de l’environnement : en Europe, des lobbies et des populistes de droite disposant d’excellents réseaux s’efforcent de sauver l’énergie fossile au XXIe siècle. Et ce petit monde a le vent en poupe.