Le groupe armé poursuit son avancée dans l’Est du Congo, avec l’appui du Rwanda voisin, et menace désormais Bukavu, ville d’un million d’habitants. Une rencontre est prévue le 8 février entre les chefs d’État congolais et rwandais.
Près de trois semaines après l’arrivée de Donald Trump au pouvoir, la résistance s’organise. Les grandes manifestations de 2017 ont toutefois laissé place outre-Atlantique à de nouvelles formes de mobilisation, mais aussi aux doutes.
La droite, ralliée par l’extrême droite, lance l’offensive contre les ONG qui œuvrent à Bruxelles. Selon ces élus, les organisations ne devraient pas utiliser de fonds européens pour des activités de lobbying. Celles-ci répliquent en dénonçant une « attaque contre la démocratie ».
Le directeur du dernier hôpital en activité dans le nord de Gaza est en prison depuis la fin décembre et son arrestation par les autorités israéliennes. Sa famille s’inquiète de ses conditions de détention et témoigne de son engagement au service de la cause palestinienne.
Le président états-unien reproche à la Cour pénale internationale d’avoir mené des « actions illégales ». « Je félicite vivement le président Trump », commente le ministre israélien des affaires étrangères. L’ONU « regrette profondément » cette décision.
L’Ukraine était jusqu’à présent la principale bénéficiaire de l’USAID, l’agence des États-Unis pour le développement international, dont Donald Trump a annoncé la suspension immédiate. La ville de Mykolaïv, près du front, attendait des financements, de l’essence ou encore des matériaux de construction.
Bart De Wever, le leader nationaliste flamand, a été investi comme premier ministre d’une coalition de cinq partis. Avec l’aide des libéraux francophones, il a défini un agenda de réduction de l’État social, de durcissement des politiques migratoires, et cherche à affaiblir le niveau fédéral.
La stratégie du Parti conservateur allemand est symptomatique de l’évolution des droites européennes, qui renoncent à leurs identités démocratiques pour adopter les obsessions réactionnaires de l’extrême droite, dont elles deviennent les alliées naturelles.
Lors de l’élection présidentielle de novembre, l’extrême droite a réalisé ses meilleurs scores dans les terres conservatrices du nord de la Roumanie. L’ancrage des Églises mais aussi la critique de l’aide aux réfugiés ukrainiens ont joué à plein. Reportage.
Elles sont les grandes oubliées des incendies : elles sont immigrées et travaillaient comme femmes de ménage dans les maisons qui ont brûlé dans la zone de Pacific Palisades. Sans emploi du jour au lendemain, elles tentent aujourd’hui de s’en sortir comme elles peuvent.
La revendication par Donald Trump d’une épuration ethnique des Palestiniens à Gaza, devant Benyamin Nétanyahou qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour crime contre l’humanité, confirme que sa présidence est une déclaration de guerre aux idéaux démocratiques les plus élémentaires.
Lors d’une conférence de presse commune avec Benyamin Nétanyahou, le président américain a émis une de ses idées qui suscitent effroi et sidération : prendre le contrôle de Gaza. Qu’elle soit plus ou moins concrétisée, elle a déjà comme conséquence d’accroître les tensions.
Pour son entrée en fonction, Donald Trump reprend sa stratégie habituelle d’inonder l’espace médiatique en annonces et déclarations frénétiques. Mais, cette fois, il profite des faiblesses du système médiatique traditionnel et de la bienveillance de propriétaires de grands groupes.
Au côté de Benyamin Nétanyahou, Donald Trump a annoncé vouloir prendre « possession » de la bande de Gaza. Il dit souhaiter en faire la « Côte d’Azur du Moyen-Orient ».
À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le cancer, Mediapart a suivi en Espagne des travaux portant sur un traitement qui pourrait se révéler révolutionnaire. Basé sur des cellules « tueuses de cancer », il est trois fois moins onéreux que les équivalents vendus par les géants pharmaceutiques.
Le retour de Donald Trump représente un crash test sans précédent pour la démocratie américaine. Le flot de mesures annoncées, ciblant l’idéologie « woke » ou mettant en lumière les désirs de vengeance de la Maison-Blanche, révèle aussi les points faibles du président.