Que vont devenir les activités de l’Unrwa, l’agence onusienne d’assistance aux réfugiés palestiniens, dans les territoires palestiniens ? Personne n’a la réponse, alors que deux lois bannissant l’agence onusienne, votées par la Knesset il y a trois mois, entrent en vigueur jeudi 30 janvier.
Dans la ville de Soueïda, les ferments révolutionnaires semés pendant le soulèvement de 2011 se sont maintenus à bas bruit. Les activistes de la région en ravivent déjà les braises et voient dans le moment actuel une prolongation des protestations menées ici toute l’année dernière.
Il a suffi qu’une start-up chinoise dévoile un modèle d’intelligence artificielle low cost pour faire douter de l’aptitude états-unienne à s’imposer dans la course technologique. Pour Trump, il s’agit d’un « avertissement » pour ses puissants nouveaux amis de la Silicon Valley.
Des manifestants en colère ont attaqué plusieurs ambassades dans la capitale de la République démoratique du Congo, dont celles du Rwanda et de la France. Les rebelles du M23, appuyés par des soldats rwandais, sont entrés dimanche à Goma, grande ville de l’est du pays.
Le premier ministre serbe a annoncé mardi sa démission après trois mois de manifestations contre la corruption déclenchées par l’effondrement meurtrier de l’auvent de la gare de Novi Sad, et a appelé à l’apaisement « des tensions dans la société ».
Des dizaines de responsables politiques, d’hommes d’affaires, de journalistes et de militants et militantes sont en prison. Sihem Bensedrine, en grève de la faim, a été hospitalisée. La peine de l’avocate Sonia Dahmani a été à peine réduite en appel. D’autres ont vu leur détention prolongée.
Dans « Barbarie numérique, une autre histoire du monde connecté », le sociologue Fabien Lebrun explique comment la révolution numérique est depuis trente ans l’une des causes des guerres dans l’est de la RDC, où une grande partie des minerais nécessaires sont disponibles.
Le mouvement rebelle M23 soutenu par l’armée rwandaise est entré dans la ville d’un million d’habitants, sans parvenir pour l’heure à la contrôler totalement. Ni les forces internationales déployées sur place, ni les États partenaires du Rwanda n’ont pu – ou voulu – empêcher la catastrophe humanitaire qui s’annonce.
Malgré la chute du régime de Bachar al-Assad, la région kurde d’Afrin reste occupée par des milices proturques, qui tyrannisent ses habitants, victimes de crimes et d’abus quasi quotidiens.
Alors que Donald Trump satisfait l’extrême droite israélienne et appelle à chasser les Palestiniens de Gaza vers la Jordanie et l’Égypte, des familles déplacées témoignent et promettent de ne jamais quitter leur terre, malgré l’ampleur de la dévastation.
Le chef de l’ONU a appelé dimanche 26 janvier au retrait des forces rwandaises, qui combattent l’armée congolaise dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) avec le groupe armé du M23 et ont avancé avec lui jusqu’aux portes de la grande ville de Goma.
Ce qui s’est joué lors de ce sommet de Davos, c’est le soutien de ces élites mondiales, jusqu’alors adeptes de la mondialisation heureuse, à la contre-révolution illibérale lancée par Donald Trump. Toutes souscrivent à ce capitalisme de prédation et à la violence sociale et politique qu’il implique.
Une grande partie de celles et ceux qui ont dû fuir la Syrie ou ont été déplacés vers les zones refuges du nord après avoir participé au soulèvement anti-Assad reviennent déjà pour mettre leurs compétences au service de leur pays libéré.
L’enlèvement par des militaires de quatre enfants issus d’un quartier vulnérable de Guayaquil a ébranlé l’Équateur. En adoptant un discours belliqueux et une politique de sécurité rendant l’armée toute-puissante, le gouvernement a exacerbé les stéréotypes pesant sur les jeunes pauvres, exclus et souvent racisés.
Alors que le cessez-le-feu dans la bande de Gaza est en vigueur depuis le 19 janvier et qu’un nouvel échange de prisonniers et d’otages a eu lieu ce samedi 25 janvier, les partisans de l’annexion de la Cisjordanie se font plus bruyants et plus violents que jamais en Israël. En témoignent les attaques de ces derniers jours dans le nord du territoire palestinien.
Rues désertes et affiches qui collent mal à cause du froid : la campagne électorale allemande tourne à petit régime, dans l’ombre de l’investiture de Donald Trump. À Wolfsburg, berceau de Volkswagen et fief social-démocrate, le chancelier Scholz, lesté d’un bilan difficile, espère convaincre.