Donald Trump suspend l’aide militaire à l’Ukraine après avoir humilié Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche. L’Union européenne veut s’armer davantage, et le gouvernement français prépare les esprits à « l’économie de guerre ». La guerre est-elle le nouvel horizon de l’Europe ?
La « Riviera du Moyen-Orient » que Trump voulait créer dans le territoire palestinien après en avoir expulsé les habitants ne verra sans doute pas le jour. Les pays arabes réunis en sommet mardi 4 mars proposent une alternative, tandis que Nétanyahou affronte de multiples mises en garde.
La cryptomonnaie Libra, promue par le président Milei, était censée aider au développement des petites entreprises argentines. À la place, elle a provoqué le plus grave scandale de sa présidence et, selon le magazine « Forbes », « le plus grand vol de cryptos de l’histoire ».
Alors qu’Israël et les États-Unis s’accordent pour refuser la phase 2 du cessez-le-feu et exigent une prolongation de la première, les États arabes se réunissent mardi pour présenter un front uni et un plan pour Gaza, alternatif à celui de Donald Trump.
Dans le cadre de son mandat de protection, le Comité international de la Croix-Rouge intervient auprès des prisonniers de guerre en Ukraine et en Russie. Malgré un accès très limité, l’organisation continue de privilégier la diplomatie discrète à la dénonciation publique.
Brisée par des années de guerre civile, de répression et par le « capitalisme rapace » du clan Assad, sans compter les sanctions internationales, la Syrie a vu sa monnaie perdre toute valeur et ses infrastructures s’effondrer. Paupérisée, la population se tourne vers l’économie informelle.
Frédéric Charillon vient de publier « Géopolitique de l’intimidation ». Selon le spécialiste des relations internationales, les Européens ont des ressources pour résister à la brutalité des « hommes forts » qui piétinent le droit international et le multilatéralisme.
Réunis le 2 mars lors d’un sommet qui devait symboliser leur sursaut face aux assauts de Donald Trump, les dirigeants de plusieurs États européens ont assuré l’Ukraine de leur soutien, mais sans parvenir à acter qu’il faudrait désormais compter sans les États-Unis.
Vainqueur des élections législatives, le parti n’est pas parvenu à s’accorder avec les conservateurs pour former une coalition. Il reste toutefois la première force politique du pays. Retour sur l’histoire de ce parti fondé par d’anciens nazis et précurseur de la montée des extrêmes droites en Europe.
Mediapart a rencontré Nesrîn Abdullah, commandante en chef des YPJ, l’armée des femmes au Rojava. Elle exprime toute la méfiance de son organisation envers le nouveau pouvoir de Damas, et appelle notamment le président syrien à reconnaître le rôle central des femmes jusque dans les rangs de l’armée.
Mediapart livre la retranscription des échanges du chef d’État ukrainien avec le président et le vice-président américains devant la presse, le 28 février, dans le bureau Ovale. Un dialogue de sourds humiliant et lourd de menaces.
Le sermon plein de morgue infligé au président Zelensky par son homologue américain révolte le pays agressé, ulcéré que Washington confonde bourreau et victime. Même les voix critiques du chef de l’État le soutiennent publiquement.
Les progrès de l’intelligence artificielle ont rendu imaginable le développement de « robots tueurs ». La France est officiellement contre, mais ouvre de plus en plus la porte à des exceptions. Entretien avec la chercheuse Laure de Roucy-Rochegonde, spécialiste de la question.
Pour le maître de conférences en politique internationale Pierre Haroche, la spectaculaire altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky a le mérite de clarifier les intentions du président américain vis-à-vis de l’Ukraine, mais aussi des Européens, qui vont devoir apprendre à « se débrouiller tout seuls ».
Lors de réunions dans leurs circonscriptions, des représentants républicains au Congrès ont subi les foudres de leurs administrés. Parmi les sujets de mécontentement qui reviennent le plus, les coupes budgétaires et les licenciements d’employés fédéraux opérés par Elon Musk.
Cette semaine, les dirigeants français et britannique en visite à Washington ont tenté de masquer l’ampleur des divergences entre les États-Unis et l’Europe sur l’Ukraine. Mais l’humiliation de Volodymyr Zelensky vendredi à la Maison-Blanche acte définitivement la complicité entre Donald Trump et Vladimir Poutine.