Plus d’une centaine d’enfants français grandissent enfermés dans la violence des camps de djihadistes du Nord-Est syrien. Leurs familles et leurs avocats comptent sur une décision de justice, jeudi 13 mars, pour contraindre les autorités à les rapatrier et à respecter les lois de protection de l’enfance.
Le vote d’une résolution de soutien à l’Ukraine et les discussions sur la défense européenne, qui se sont tenus à Strasbourg mardi et mercredi, ont une nouvelle fois illustré les ambiguïtés des extrêmes droites du continent vis-à-vis de Donald Trump et de Vladimir Poutine.
Cent ans après avoir octroyé la citoyenneté d’honneur au dirigeant fasciste, la commune de Salò vient de voter la révocation de ce titre honorifique. Une décision symbolique dans l’Italie de Giorgia Meloni, où des centaines de villes se refusent encore à faire de même.
L’ancien chef d’État a été arrêté mardi 11 mars à Manille et est arrivé aux Pays-Bas mercredi, accusé de crimes contre l’humanité durant sa guerre contre la drogue. « Nous devons nous montrer à la hauteur de nos responsabilités », affirme le président actuel, Ferdinand Marcos Jr.
La plupart des familles d’otages à Gaza et la société dans son ensemble souhaitent que la priorité soit portée à leur retour, avant de reprendre la guerre. Dans un pays où chacun se sent abandonné par le gouvernement, rares sont les voix qui réclament la paix avec les Palestiniens.
Depuis la « trahison » états-unienne, les pressions s’accentuent en Europe pour utiliser les avoirs russes gelés, soit pour aider la défense ukrainienne, soit pour financer le réarmement européen. Mais de redoutables incertitudes pèsent sur cette décision.
À l’issue d’une journée de discussions, les États-Unis et l’Ukraine se sont mis d’accord, mardi 11 mars, sur la reprise de l’aide militaire états-unienne à Kyiv et sur le principe d’un cessez-le-feu « de 30 jours ». Les regards sont désormais tournés vers Vladimir Poutine.
Faut-il soutenir l’Ukraine, et si oui, à quelle hauteur ? Face aux ambitions russes, faut-il accélérer la création d’une défense européenne autonome des États-Unis ? Dans « À l’air libre », débat entre Aurélien Saintoul et Anna Pic, membres de la commission de la défense de l’Assemblée nationale.
Un mois et demi après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, les Gazaouis luttent encore pour assurer leurs besoins vitaux. Le 2 mars, Israël a suspendu l’entrée de l’aide humanitaire dans l’enclave, puis l’électricité une semaine plus tard. Plus de 120 Palestiniens ont été tués depuis le 19 janvier.
Les commémorations des soixante ans de la grande lutte pour les droits civiques aux États-Unis ont été l’occasion de nombreux débats sur les dangers encourus par la démocratie. Tout en posant la question de la stratégie des démocrates pour les élections à venir.
En Ukraine, la centrale nucléaire est occupée depuis trois ans par les militaires russes. Rosatom, l’entreprise d’État russe, ne cache pas sa volonté de redémarrer les réacteurs. L’Agence internationale de l’énergie atomique, chargée de surveiller le site, joue un rôle ambigu.
Après la capture d’une fraction de la région russe en août 2024, Volodymyr Zelensky espérait procéder à un « troc de territoires ». Mais les forces de Kyiv sont en grande difficulté dans ce secteur depuis que Washington a cessé, la semaine dernière, de partager son renseignement.
Mahmoud Khalil, né en Syrie, s’est investi dans les mobilisations pour Gaza du printemps 2024 à l’université Columbia. Il a été arrêté chez lui samedi 8 mars. Les autorités affirment vouloir le refouler, suivant les ordres de Donald Trump.
En marge des institutions officielles, le sociologue indépendant et blogueur communautaire s’applique à penser le monde qui fut et celui qui vient. Envers et contre tout : minoritaire patenté, mais fer de lance putatif.
Chișinău, ancienne Kitchinev, craint d’être la proie suivante de l’appétit impérialiste russe. Mosaïque ethnique sur laquelle joue le système Poutine, le pays connaît une division entre villes pro-européennes et campagnes nostalgiques du soviétisme.
Dans un entretien à Mediapart, l’universitaire franco-syrien Aghiad Ghanem décrit le profil des « entrepreneurs de violence » qui s’affrontent depuis jeudi dans l’ouest de la Syrie. Un « moment très critique » pour le président Ahmed al-Charaa.