En moins de deux ans, l’amorce d’une stabilisation du Moyen-Orient autour des puissances iranienne et saoudienne a volé en éclats. Depuis le 7-Octobre, l’État hébreu a démontré sa suprématie militaire mais n’a offert aucune solution politique. Le mépris des droits humains, lui, n’a pas varié.
Depuis son retour au pouvoir, le président des États-Unis veut arracher un cessez-le-feu à Gaza au premier ministre israélien, en visite lundi à Washington. Mais Israël est aussi l’artisan du chaos actuel dans la région, qui contrecarre les ambitions d’une « pax americana ».
Les signes de perte d’influence diplomatique de la France se multiplient, de l’Algérie à l’Ukraine, de Gaza au Congo. Un effacement contesté par l’exécutif, qui reconnaît du bout des lèvres que la diplomatie à la sauce Trump rebat les cartes internationales. Mais c’est aussi le style Macron qui est en cause.
Le bilan humain des inondations éclair au Texas, dans le sud des États-Unis, atteint 60 morts dimanche, selon l’AFP. Alors que les secouristes cherchent encore les disparus, les premières critiques contre le climatosceptique Trump se font entendre.
Les Forces démocratiques syriennes, qui contrôlent toute une partie de l’Est syrien, sont censées intégrer l’armée nationale. Elles font l’objet de multiples accusations de possibles « crimes de guerre », selon plusieurs récits et un rapport d’Amnesty International.
Le bilan d’inondations éclair au Texas, dans le sud des États-Unis, atteint 50 morts samedi soir, selon un bilan compilé par l’AFP auprès des autorités locales, les équipes de secours poursuivant sans relâche leurs efforts pour tenter de retrouver près d’une trentaine d’enfants disparus dans une zone dévastée par la brutale montée des eaux.
Pour la première fois, une communiste issue des classes populaires peut devenir présidente du Chili, après sa victoire à la primaire de la gauche pour la présidentielle de novembre. Mais après le mandat de Gabriel Boric, qui a déçu l’électorat de gauche, barrer la route à l’extrême droite s’avère un immense défi.
Dans le cadre de l’Otan, les alliés européens des États-Unis se sont engagés à des hausses massives de leurs dépenses militaires. Si les niveaux promis ont déjà été atteints par le passé, leur rationalité politique et industrielle laisse encore à désirer.
Dans sa nouvelle chronique depuis Gaza, l’écrivaine et journaliste palestinienne Nour Elassy raconte comment le génocide s’attaque aussi aux enfants à naître. Elle dénonce « une guerre contre l’utérus », « un effacement biologique ».
Comme ses concitoyens, Maisara Baroud est viscéralement attaché à la bande de Gaza. Cet artiste graphique l’a chroniquée dans sa souffrance, un dessin par jour, depuis octobre 2023. Il s’est finalement résolu à la quitter, pour préserver sa famille, avec le programme Pause. Mediapart l’a rencontré.
Le président algérien n’a pas accordé sa grâce à l’écrivain franco-algérien, contrairement à ce qu’espéraient ses soutiens. Si sa détention suscite une forte mobilisation en France, c’est la méfiance qui l’emporte au Maghreb. Y compris chez les militants et les intellectuels de la gauche laïque.
En une semaine, 630 Palestiniens ont été tués dans l’enclave, sous des bombardements ou en tentant d’accéder à de l’aide humanitaire. Dans l’attente d’un cessez-le-feu que Donald Trump souhaiterait conclure entre l’État hébreu et le Hamas, la population survit dans à peine 15 % du territoire.
La rapporteuse spéciale des Nations unies sur les territoires palestiniens occupés épingle le vaste réseau de multinationales qui profitent du massacre à Gaza : celles qui équipent Tsahal, qui financent l’État israélien, ou qui participent à l’exploitation des territoires occupés.
Attaque de drones russes d’une ampleur jamais vue, livraisons d’armes mises en pause par les États-Unis et progrès russes sur une partie du front : les semaines ne sont jamais réjouissantes pour l’Ukraine en guerre, mais celle qui vient de s’écouler a été particulièrement difficile.
Depuis 2006, l’Inde ambitionne d’attirer les géants de la finance dans une cité ultramoderne, soustraite aux lois économiques, fiscales et foncières du pays. Mais entre corruption, dérégulation opaque et absence de vie urbaine réelle, elle reste loin de l’eldorado promis aux investisseurs et aux cadres internationaux.
Avant le vote, le leader de la minorité démocrate à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, a dénoncé, dans un discours record de près de neuf heures, « une attaque honteuse et généralisée contre le peuple américain ».