Dimanche 26 octobre, les Argentins vont renouveler un tiers du Sénat et la moitié du Congrès. Affaibli, le gouvernement de Javier Milei bénéficie d’une aide financière exceptionnelle accordée par l’administration Trump, qui s’immisce de façon inédite dans les affaires du pays.
Les derniers otages israéliens, libérés le 13 octobre, décrivent des conditions très dures et des dangers pour leur vie venant non seulement de leurs gardiens, de la faim imposée à Gaza et des bombardements, mais aussi de la politique menée par Israël.
Dans un monde prévisible, gouverné par le droit et le marché, les Vingt-Sept ont pu se penser collectivement comme une « puissance normative ». Ce temps est révolu, sans que l’Union soit outillée pour faire face au rythme et aux rapports de force imposés par les grandes puissances.
Donald Trump dénonce des conversations qui ne vont « nulle part » avec Vladimir Poutine et vise les géants pétroliers russes Rosneft et Lukoil. L’UE prévoit quant à elle un arrêt total des importations de gaz naturel liquéfié russe et des mesures supplémentaires contre sa flotte fantôme de pétroliers.
En octobre 2024 avait lieu l’un des pires naufrages impliquant des exilés dans la Manche. Malgré la création d’une cellule d’identification, neuf corps retrouvés sur le littoral n’ont toujours pas été formellement identifiés. En Syrie, Mediapart a rencontré l’une des familles sans nouvelles de leur proche.
En séance plénière, le Parlement européen a rejeté le 22 octobre le compromis qu’avaient trouvé la droite, les centristes et les sociaux-démocrates. Parmi ces derniers, des élus ont fait basculer le vote en s’alliant avec le reste de la gauche. L’extrême droite propose une alliance à la droite.
L’armée russe poursuit ses lentes mais constantes avancées en Ukraine. Derrière ces progrès : une capacité d’apprentissage sous-estimée et l’essor de nouvelles unités spécialisées dans l’usage des drones, qui ont contribué à profondément remodeler le front.
Depuis la fin officielle des combats le 10 octobre, 87 Palestiniens ont été tués. Au milieu des ruines, les Gazaouis n’ont toujours aucune prise sur leur destin. La guerre menace de reprendre à tout moment.
La première femme à la tête du gouvernement de l’archipel marque le retour d’une ligne suivie autrefois par Shinzo Abe. Elle l’a emporté en scellant sur le fil une coalition avec le parti ultraconservateur Ishin, et en s’assurant du soutien du parti d’extrême droite Sanseito.
Jusqu’à mercredi, une réunion au plus haut sommet du parti-État sera l’occasion d’en renouveler à la marge la composition et d’affirmer de grandes orientations politiques. L’opacité de son fonctionnement fait que les spéculations sur les purges sont souvent contradictoires et mal informées.
En 2000, l’Union européenne faisait presque jeu égal avec les États-Unis. Vingt-cinq ans plus tard, elle accuse un retard de plus en plus prononcé dans tous les domaines économiques. Cette chute est liée aux choix politiques et économiques d’un continent qui a renoncé à toute ambition pour se laisser guider par les seules forces du marché.
Le reporter salvadorien vivait depuis plus de vingt ans aux États-Unis. Il a été renvoyé dans son pays natal début octobre. Il avait été arrêté en juin alors qu’il couvrait, à Atlanta, la première manifestation de la coalition « No Kings ».
Sous l’effet du traitement de choc ultralibéral infligé au pays depuis deux ans, le « pluriemploi » atteint un record historique et le travail non déclaré explose. Les corps s’usent, les esprits flanchent… À l’heure d’élections législatives cruciales, portraits d’un burn-out national.
Dans le pays andin, la relance économique passera avant l’écologie. Le constat a été confirmé par l’élection, dimanche 19 octobre, d’un nouveau président de centre-droit. Après deux décennies d’un pouvoir de gauche, il l’a emportée contre un candidat encore plus conservateur.
L’outsider Cheng Li-wen a créé la surprise ce week-end en remportant la présidence du Kuomintang, le parti pro-chinois et le plus important de l’Assemblée législative taïwanaise. Elle devra conduire cet appareil fatigué aux municipales de 2026 puis à la présidentielle de 2028.
Sur le papier, les indicateurs macroéconomiques sont flatteurs pour le président Alassane Ouattara, qui brigue un quatrième mandat le 25 octobre. Mais l’expérience des Ivoiriens, qui subissent une précarité et des inégalités massives, contredit le discours d’autosatisfaction du pouvoir.