Plusieurs réseaux de désinformation liés à Moscou ont fait converger leurs efforts, depuis avril, vers la Moldavie, qui oscille entre un ancrage résolu dans l’UE ou un retour à des relations soutenues avec Moscou. Leur objectif : influencer les législatives du 28 septembre.
La gestion violente du président libertarien n’a pas réussi à redresser le pays. Depuis son arrivée au pouvoir, la chute du peso a atteint 75 % face au dollar. À un mois des élections législatives, l’Argentine s’en remet à Donald Trump pour sauver son bilan économique.
En deux semaines, l’influenceur états-unien d’extrême droite assassiné est devenu le martyr des droites mondiales. Qui était-il vraiment ? Comment sa mort a-t-elle été instrumentalisée par l’extrême droite ? Notre émission, avec Cole Stangler, Sylvie Laurent et Fabien Escalona.
Le Royaume-Uni a reconnu l’État de Palestine un peu plus d’un siècle après en être devenu la puissance mandataire. L’historien Henry Laurens revient sur son bilan puis sur son progressif effacement diplomatique, et pointe les motivations intérieures du premier ministre britannique.
De « grands » drones ont été repérés lundi soir au-dessus de l’aéroport de Copenhague, entraînant sa fermeture provisoire ainsi que celle de l’aéroport d’Oslo. La première ministre danoise dénonce « la plus grave attaque contre une infrastructure critique ».
Devant l’Assemblée générale des Nations unies, Emmanuel Macron a confirmé sa décision et esquissé les contours d’une hypothétique paix au Proche-Orient. Des mots applaudis mais suspendus, minés par l’hostilité américaine et israélienne.
Le premier ministre israélien a apeuré les milieux économiques en évoquant un destin solitaire et militarisé pour son pays. Une façon d’assumer une logique martiale, destructrice du projet national palestinien.
La bande de Gaza est annihilée, la Cisjordanie amputée et morcelée, Jérusalem annexée. Depuis des décennies, Israël s’emploie à créer une réalité qui rend impossible l’établissement d’un État palestinien viable, en dépit de sa reconnaissance de plus en plus large.
À l’appel de plusieurs syndicats, des grèves et des blocages étaient également organisés. Des associations catholiques prévoient par ailleurs lundi soir, dans la capitale italienne, une veillée de solidarité et de prières.
Après avoir promis durant des années de franchir le pas « le moment venu », la France va reconnaître l’État de Palestine, lundi 22 septembre à New York. L’aboutissement d’une longue hésitation d’Emmanuel Macron et une victoire au goût amer pour la cause palestinienne.
La reconnaissance par la France de la Palestine est une étape nécessaire. Mais en l’absence de mesures fortes de rétorsion contre Israël, elle restera lettre morte. En n’empêchant en rien la guerre génocidaire de se poursuivre, elle laisse patente la question de la responsabilité, et donc de la complicité de Paris.
Alors que la France va être le 154e pays à reconnaître l’État de Palestine, après le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie ce dimanche, des voix s’élèvent pour mettre en garde contre des reconnaissances « sèches », sans sanctions contre Israël.
Le gouvernement du Somaliland, État de facto de la Corne de l’Afrique, se montre ambigu au sujet d’un « projet » américano-israélien de déportation de la population gazaouie sur son territoire. Une attitude qui vise avant tout à consolider des années d’efforts diplomatiques envers Washington.
L’Estonie a dénoncé, vendredi, la violation de son espace aérien par trois avions de chasse russes, et demandé des consultations avec ses alliés en vertu de l’article 4 de l’Otan. Depuis l’incursion d’une vingtaine de drones russes en Pologne, l’alliance militaire a choisi de systématiquement pointer publiquement ces incidents.
Les attaques du pouvoir trumpien contre la liberté d’expression se multiplient. Dernière victime en date, le célèbre animateur de télévision Jimmy Kimmel. Les démocrates crient à la censure et dénoncent l’instrumentalisation de l’assassinat de l’influenceur Charlie Kirk.
La vague d’intimidations et de censure qui déferle sur quiconque rappelle l’extrémisme de Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre, ne tombe pas du ciel. Elle est le fruit d’un projet autoritariste, longuement mûri par Stephen Miller, chef de cabinet adjoint de la Maison-Blanche.