Dix ans après l’édition originale, qui a bousculé le débat public au Pérou, paraît en français « Après la violence », de José Carlos Agüero. Le témoignage intense et perturbant d’un fils de militants du Sentier lumineux, la guérilla maoïste dont les affrontements avec les paramilitaires ont fait près de 70 000 morts.
Dimanche, plus de 59 millions d’Allemands sont appelés à renouveler leur Parlement, le Bundestag. Un scrutin marqué par la pression de l’extrême droite, et dans lequel subsistent de nombreuses inconnues. Tour d’horizon des enjeux.
Un consensus partisan outre-Rhin confond la lutte contre l’antisémitisme et le soutien inconditionnel à l’État hébreu, fût-il dirigé par l’extrême droite. Il conduit à silencier les voix dissidentes, y compris juives, et à conforter encore l’AfD, qui réussit à se présenter comme philosémite.
Dans un paysage numérique bouleversé, Mastodon et Bluesky font figure d’alternatives au réseau social X. Le modèle économique et les choix technologiques de ces nouveaux acteurs seront déterminants. Mastodon, par exemple, vient d’annoncer la création d’une fondation.
La radicalisation de l’Alternative pour l’Allemagne l’a progressivement isolée au Parlement européen. Sa vision du monde, nationaliste et autoritaire, a renforcé son hostilité à l’Union européenne et sa proximité avec le régime de Poutine, comme avec les émissaires de Trump.
Dans la région montagneuse de Qousseir, qui domine la frontière avec le Liban, les forces de sécurité de transition ont dû livrer bataille contre les miliciens du Hezbollah et contre les trafics, notamment de captagon. La population locale craint des représailles.
La capitale résiste d’ordinaire aux alternances politiques. Mais Donald Trump veut laisser son empreinte sur la ville, largement acquise aux démocrates. Cas exceptionnel aux États-Unis, elle dépend directement de l’État fédéral.
À 40 ans, le vice-président des États-Unis se présente à la fois comme l’intellectuel et l’avenir du trumpisme. Son terrifiant discours de Munich incarne une idéologie réactionnaire radicale, catholique et patriote, tissée d’un désir de revanche.
Contrairement à ce qu’affirme l’homme le plus riche du monde, sa mission gouvernementale est entourée d’opacité. Un mois après l’investiture de Donald Trump, ses sociétés semblent déjà en bénéficier.
Depuis son arrivée à la Maison-Blanche, le 47e président des États-Unis a mis en œuvre son programme de manière méthodique. Il vise la démolition de l’administration fédérale et, plus largement, de la démocratie états-unienne.
Écartés des discussions sur la fin de la guerre dans leur pays, insultés par Donald Trump qui ne cesse d’humilier publiquement Volodymyr Zelensky, traité de « dictateur » mercredi, nombre d’Ukrainiens se sentent trahis. Témoignages.
La Russie a connu deux années de croissance soutenue grâce à la mise en place d’une économie de guerre. Mais elle doit désormais faire face au risque de surchauffe, et à sa spécialisation militaire.
La filiation de l’Alternative pour l’Allemagne avec le national-socialisme est assumée par une partie de ses dirigeants. Mais elle reste un obstacle pour conquérir le pouvoir. Pour y remédier, l’AfD et ses alliés se sont lancés dans une guerre mémorielle tous azimuts.
Donald Trump a accusé l’Ukraine d’être à l’origine de la guerre et de détourner l’aide états-unienne. Il s’est dit « bien plus confiant » dans un accord avec la Russie, promettant une rencontre avec Vladimir Poutine avant avril.
Depuis plus d’un an, la frontière entre le Burundi et le Rwanda est fermée. L’avancée du M23, soutenu par le Rwanda à l’est de la RDC, à quelques kilomètres de la frontière burundaise, est une nouvelle source de tension. Au grand dam des Burundais qui dépendent des échanges avec leurs voisins au nord.
Après la Palestine, l’Ukraine est la deuxième victime du pacte des oligarques scellé par Donald Trump et Vladimir Poutine. Légitimant la loi du plus fort contre toute égalité des droits, leur alliance traduit, à l’échelle du monde, la domination d’un capitalisme mafieux.