À l’annonce de la chute d’Assad, de nombreux Syriens en exil au Liban ont décidé de rentrer en Syrie. Reportage au poste-frontière libanais de Masnaa, déserté côté syrien par les autorités.
Le soir du 7 décembre, à l’issue d’une procédure de vote qui a tourné court, le président sud-coréen Yoon Suk-yeol se maintient au pouvoir. Il avait décrété la loi martiale quatre jours plus tôt avant de reculer, sous la pression populaire et celle des députés. Depuis, chaque soir, des manifestations soutiennent une motion de destitution, déposée par l’opposition.
Des centaines de Syriens et de Syriennes en exil se sont rassemblés à Paris, dimanche 8 décembre, pour célébrer la chute de Bachar al-Assad. Beaucoup envisagent de retourner dans un pays quitté il y a des années, voire des décennies.
Le 8 décembre 2024 restera dans l’histoire de la Syrie : le despote Bachar al-Assad, fils du tyran Hafez al-Assad, a dû quitter précipitamment le pays que le régime des deux hommes a dépecé et martyrisé pendant 54 ans.
Même en tenant compte de la défection des parrains iranien et russe du régime de Bachar al-Assad, la prise de Damas en quelques jours seulement traduit le rejet du régime par une majorité de Syriens.
Après avoir rompu avec Al-Qaïda et l’État islamique, le chef de Hayat Tahrir al-Cham a promis de dissoudre son organisation. Il ne fait pas mystère de vouloir remplacer Bachar al-Assad. Mais beaucoup d’ombres demeurent.
Les enquêteurs du parquet et de la police en Roumanie mènent samedi matin des perquisitions au lendemain de l’annulation par la Cour constitutionnelle de l’élection présidentielle sur fond de suspicions d’interférence russe en faveur du candidat d’extrême droite.
Réputée îlot de stabilité, la Jordanie se sent menacée par un voisin israélien belliqueux. Les guerres contre Gaza, la Cisjordanie et le Liban, l’élection de Donald Trump, la fragilité accrue du régime syrien, tout concourt à accroître les craintes du royaume.
En passant outre l’opposition de la France sur le Mercosur, la présidente de la Commission nourrit les soupçons d’un passage en force anti-démocratique dans un dossier très sensible. Une étrange façon de débuter son nouveau mandat à Bruxelles, qui reflète aussi la perte d’influence de Paris.
En proie à une crise profonde, les agriculteurs ont très vivement réagi après l’annonce de la validation du traité de libre-échange, vécu comme une menace pour les productions françaises.
Malgré la répression et la brutalité sans précédent des autorités, les manifestants sont plus déterminés que jamais à sauver leur pays de l’autoritarisme et du retour dans l’orbite russe.
Le pays asiatique est une des plus grandes réussites économiques des cinquante dernières années. Mais il doit désormais faire face à de nombreux défis et risque, comme d’autres démocraties, de basculer dans une forme d’instabilité.
Après Alep, la coalition rebelle conduite par la formation salafiste Hayat Tahrir al-Cham s’est emparée jeudi de la ville où Hafez al-Assad, père de l’actuel président, avait fait massacrer en 1982 au moins 20 000 personnes. Les combattants islamistes avancent à présent en direction de Homs.
Dans un rapport circonstancié, la plus importante ONG de défense des droits humains conclut qu’Israël commet un génocide contre la population palestinienne de Gaza. Elle déplore également la « résistance », « surtout parmi les autres États », à parvenir à cette conclusion.
En hausse depuis le début de l’année, le bitcoin explose depuis que Trump a remporté l’élection présidentielle américaine. Les cryptomonnaies, un temps présentées comme dissidentes, sont désormais adoubées par les institutions.
Les prisons sont l’un des outils de Téhéran pour réprimer la population, et faire pression sur l’Occident au travers de la diplomatie des otages. Les anciens détenus Fariba Adelkhah et Bernard Phelan, la sœur de Noémie Kohler, toujours prisonnière, et l’avocate de Narges Mohammadi témoignent.