La diplomatie française invoque l’« immunité » du premier ministre israélien pour ne pas faire appliquer le mandat d’arrêt délivré par la Cour pénale internationale. Une volte-face décidée sous la pression d’Israël, en marge des négociations pour un cessez-le-feu au Liban.
Les guerres israéliennes contre la bande de Gaza, la Cisjordanie et le Liban détruisent les vies et les territoires. Elles abîment aussi la crédibilité de l’Occident, enfermé pour l’essentiel dans un soutien univoque à Israël. Vue depuis le monde arabe, voici l’histoire d’une chute morale.
Des milliers de Libanais se sont précipités sur les routes pour regagner le sud du Liban dès l’annonce du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, qui met provisoirement fin à plus d’un an de violences.
Le Parlement européen a validé mercredi la nouvelle Commission présidée par Ursula von der Leyen, qui comptera dans ses rangs un vice-président d’extrême droite. Mais son niveau de soutien est le plus faible de l’histoire. Sur les 79 députés français, pas moins de 61 ont voté contre.
Malgré ses positions ultraconservatrices, le Hongrois Olivér Várhelyi a été confirmé au poste de commissaire à la santé et au bien-être animal. Soutien de l’extrême droite, il a multiplié les polémiques jusque-là, et ne connaît aucun des deux sujets.
Quelques heures après le début du cessez-le-feu, l’accord semblait tenir au Liban. Pour l’ONU, « cet accord crucial marque le point de départ d’un processus critique ». Le Hamas salue lui aussi l’accord, se disant « prêt » également à une trêve.
Il y a un an, le président français s’était engagé à ce que la France accueille jusqu’à 50 enfants grièvement blessés par la guerre conduite par Israël, ou malades. En quatorze mois, seuls 17 ont été accueillis, selon les informations de Mediapart.
Le cabinet israélien a entériné mardi soir l’accord de cessez-le-feu, qui devrait entrer en vigueur dans la nuit. Le premier ministre israélien estime que le Hezbollah est suffisamment affaibli. Des frappes israéliennes ont fait au moins dix morts à Beyrouth dans la journée.
Dès son arrivée à la Maison-Blanche, le futur président états-unien veut imposer 25 % de droits de douane sur les importations en provenance du Mexique et du Canada, ainsi qu’une taxe de 10 % supplémentaire sur les produits chinois. La politique du bras de fer est de retour.
À 57 ans, Yamandú Orsi, prochain président du petit pays d’Amérique du Sud, vient des rangs du Mouvement de participation populaire. Adoubé par l’ancien chef d’État, le populaire José Mujica, il entend maintenir de bonnes relations avec l’Argentine voisine de Javier Milei.
Le Parlement européen vote ce mercredi pour investir la nouvelle Commission d’Ursula von der Leyen. L’eurodéputée socialiste Chloé Ridel s’y opposera, et plaide pour que les sociaux-démocrates jouent le rôle d’« une opposition claire et affirmée » durant le mandat à venir.
Un mois après des élections législatives contestées, la crise politique se poursuit dans le pays du Caucase où les manifestants se sont mobilisés lundi contre la nouvelle session parlementaire.
Les guerres d’Israël contre la bande de Gaza, la Cisjordanie et le Liban bouleversent les opinions et suscitent de violents débats en Occident. Mais comment les intellectuels arabes pensent-ils cette tragédie brutale dans laquelle est plongée leur région ? Mediapart leur a posé la question lors d’un colloque.
Donald Trump a promis le « retour d’un nouvel âge d’or » pour les États-Unis. Sa référence pourrait bien être la période du « Gilded Age » de 1870 à 1900 où l’économie était dérégulée, derrière des droits de douane exorbitants, pour le plus grand bonheur des oligarques.
Le dernier livre de l’essayiste et activiste constitue une enquête saisissante qui permet de mieux comprendre la dynamique politique des États-Unis : ses soubassements, ses bas-fonds, ses fonctionnements souterrains. Entretien.
Le président élu avait pris ses distances pendant la campagne avec le « Projet 2025 », une plateforme réactionnaire créée par des proches. Mais, sitôt élu, il vient de nommer un de ses principaux rédacteurs, Russell Vought, à un poste stratégique à la Maison-Blanche.