Dans une série d’arrêts, la Cour de justice de l’UE a confirmé la suspension d’accords commerciaux négociés entre l’UE et le Maroc, parce qu’ils n’ont pas assez pris en compte le consentement du Sahara occidental que Rabat, avec l’assentiment français, considère comme ses « provinces du Sud ».
Le scrutin du dimanche 6 octobre va départager trois candidats seulement, dont le président sortant, Kaïs Saïed, et un opposant actuellement en détention. Treize ans après la révolution tunisienne, cette élection remet en jeu les acquis démocratiques du pays.
Le parquet fédéral belge a ouvert une enquête pour blanchiment à l’encontre de l’ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo-Kinshasa, Deogratias Mutombo. C’est la troisième enquête judiciaire ouverte à la suite de notre série « Congo hold-up ».
Après plus d’un demi-siècle de litige, Londres a signé jeudi un « accord historique » avec l’île Maurice. L’accord permet toutefois aux Britanniques de conserver leur base militaire commune avec les États-Unis sur l’île principale de Diego Garcia.
L’horreur de Gaza semble se reproduire depuis qu’Israël a lancé une campagne aérienne meurtrière sur plusieurs régions du Liban il y a dix jours. Dans la banlieue sud de Beyrouth, les civils qui ont fui leurs villages subissent de nouveaux bombardements.
À l’issue d’une journée de protestations dans tout le pays, en défense des salaires des professeurs, mercredi, le président Javier Milei a posé son veto à une loi indexant le budget des établissements publics d’enseignement supérieur, jusque-là en chute libre, sur l’inflation.
Laila, Ruwaida et Sadeel ont 20 ans. Elles vivent dans des camps de réfugiés palestiniens en Cisjordanie. Liberté de circulation réduite, arrestations, détention des proches : elles racontent à Mediapart la façon dont leur vie a basculé depuis un an.
Attaques meurtrières du 7-Octobre sur le sol israélien, massacres des Palestiniens à Gaza depuis un an, et maintenant la guerre d’Israël au Liban. Va-t-on vers la guerre totale au Proche-Orient ? Notre émission spéciale avec de nombreux invités.
Le Brésil vit la pire sécheresse jamais enregistrée sur son sol et les incendies font rage depuis juillet. Malgré de récentes mesures, le gouvernement fédéral semble dépassé et le président Lula paye le coût politique de cette « pandémie d’incendies ».
Le lanceur d’alerte et journaliste s’est exprimé le 1er octobre devant le Conseil de l’Europe pour la première fois depuis sa sortie de détention. Il continue d’alerter sur les effets dramatiques de son arrestation pour la liberté d’expression et le journalisme d’investigation.
Le politiste Robert Y. Shapiro, professeur à Columbia, explicite les dynamiques actuelles d’une campagne électorale américaine plus incertaine que jamais. « Même un petit effet électoral peut avoir des conséquences immenses », dit-il.
Plusieurs explosions ont été entendues à Jérusalem et Tel-Aviv. Selon l’armée israélienne, il s’agit de missiles ayant échappé au système d’interception ou bien des interceptions réussies. Téhéran affirme que d’autres missiles suivront si Israël réplique. Le porte-parole de l’armée israélienne promet des « conséquences ».
Pionnier du journalisme gonzo et de la bande dessinée de reportage, l’auteur de « Palestine » dénonce la complicité occidentale à Gaza et dit sa rage de « financer indirectement un génocide en tant que citoyen américain ».
Alors que l’armée israélienne poursuit la destruction de la bande de Gaza et vient de décapiter la direction du Hezbollah, alors que le nombre de morts civiles se chiffre en dizaines de milliers, la géopolitique régionale est bousculée, mais pas fondamentalement bouleversée.
L’absence de réaction de l’Occident face aux actions israéliennes et aux dizaines de milliers de civils tués se situe au-delà du double standard dénoncé depuis des mois. Il s’agit bien de complicité active de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis par un État voyou.
L’État hébreu a informé les États-Unis qu’il s’apprêtait à lancer des « opérations limitées centrées sur l’infrastructure du Hezbollah ». Des « zones militaires fermées » ont été instaurées à la frontière. L’armée libanaise a en conséquence repositionné ses troupes dans le sud du pays.