Le prochain locataire de la Maison-Blanche déteste les alliances et l’a fait comprendre aux pays d’Europe, selon lui de mauvais payeurs incapables d’assurer leur sécurité. Un désengagement de Washington de l’Alliance atlantique exacerberait leurs vulnérabilités et leurs divisions.
Lancé par la Franco-Israélienne Yaël Lerer, un appel à la communauté internationale pour l’adoption et la mise en œuvre de mesures de rétorsion dans tous les domaines a recueilli 3 600 signatures. Pour arrêter la guerre « tout de suite. Maintenant », explique l’initiatrice du texte.
Paris continue de marteler son opposition au traité de libre-échange avec les pays du Mercosur. Mais la Commission européenne, l’Allemagne ou encore l’Espagne espèrent un accord début décembre. Sur le fond, la position française a longtemps été plus ambiguë qu’il n’y paraît.
L’Ukraine presse depuis de longs mois ses alliés de l’autoriser à frapper des cibles militaires sur le sol russe avec les armes occidentales dont elle dispose. Après s’y être longtemps refusé par crainte de représailles de Vladimir Poutine, Joe Biden vient de donner son feu vert.
L’armée israélienne affirme concentrer ses tirs sur le Hezbollah. Ces attaques sont plutôt « indiscriminées », comme l’affirme Amnesty International, et comme Mediapart a pu le vérifier dans un hôpital de la banlieue de Beyrouth, et auprès de journalistes également ciblés.
Donald Trump n’en fait pas mystère : il veut supprimer le ministère de l’éducation, conforter les opérateurs privés et en finir avec la lutte contre les discriminations à l’école. Mais dans un système très décentralisé, le président élu n’a pas tous les pouvoirs.
De nouvelles attaques russes visant l’Ukraine dimanche 17 novembre jettent le flou sur une perspective de paix. À l’issue de cette journée, Joe Biden a autorisé Kyiv à faire usage de missiles à longue portée vers la Russie, c’est un cap dans le conflit.
Israël s’est lancé depuis octobre 2023 dans un processus d’annihilation de Gaza : à la destruction des vies humaines et des infrastructures urbaines s’ajoute une politique d’anéantissement culturel et identitaire. Un article proposé dans le dernier numéro de la « Revue du crieur ».
Justin Welby, archevêque de Canterbury, s’est résolu à présenter sa démission mardi 12 novembre. Il était accusé, dans un récent rapport indépendant, d’avoir couvert des violences sur mineurs dont l’accusé est décédé.
Jean-François Drolet, professeur à Londres, revient sur les sources « paléoconservatrices » du mouvement Maga autour de Trump et sur la vision d’une multipolarité « civilisationnelle » qui fait converger des extrêmes droites et des régimes autoritaires à travers le monde.
Les résultats électoraux de l’année 2024 ont débouché soit sur des paysages politiques éclatés et difficilement gouvernables, soit sur l’ascension d’extrêmes droites menaçantes pour les principes démocratiques, quand ce n’est pas les deux phénomènes à la fois.
En Cisjordanie, nul n’est à l’abri, ni de la violence des colons ni de celle de l’armée israélienne. Mediapart a recueilli l’histoire d’un directeur d’école attaqué et battu par les colons, puis arrêté et torturé par l’armée israélienne dans la foulée.
Donald Trump les considère comme les « ennemis du peuple ». Alors que les journalistes états-uniens s’inquiètent pour leur avenir, une question se pose : à quoi servent les médias ?
À l’approche des élections législatives du 17 novembre, le livre de l’historienne française Séverine Awenengo Dalberto, consacré à la Casamance, a enflammé le débat public. Le premier ministre a annoncé son interdiction. Derrière l’enjeu historique, de cyniques calculs politiques.
Devant le tribunal de l’UE, ce 15 novembre, la défense de la Commission européenne a justifié son refus de rendre publics les SMS échangés entre sa présidente et Albert Bourla par le fait qu’ils ne soient pas si importants. Alors qu’elle négociait les plus gros contrats de l’histoire de l’institution en pleine crise du covid-19.
Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a eu vendredi 15 novembre un entretien téléphonique avec Vladimir Poutine, le premier depuis près de deux ans, au cours duquel il a exhorté le président russe à « retirer ses troupes » d’Ukraine et à négocier avec Kyiv.