De manière opportune, François Hollande et les socialistes les plus hostiles aux Insoumis louent la tête de liste du PS et de Place publique. Une petite musique qui agace les partisans d’Olivier Faure restés fidèles à une perspective de « dépassement » du PS.
Le parti d’Éric Ciotti agite de nouveau le spectre d’une motion de censure pour faire tomber le gouvernement. Mais des doutes persistent sur les réelles intentions du groupe. Personne n’oublie le nombre de fois où LR a sauvé le gouvernement.
Tête de liste du Parti communiste français, le Picard de 28 ans a lancé sa campagne chez lui, en mêlant volonté de revanche sur le traité constitutionnel européen, combat contre le Rassemblement national et identification à la « gauche des territoires ».
La mission d’information du Sénat sur les violences survenues à l’été 2023, après la mort de Nahel, a rendu ses conclusions. Nombre des propositions du rapporteur LR portent sur la surveillance et le contrôle des réseaux sociaux.
Malgré son soutien historique au droit à l’autodétermination du peuple palestinien, le Parti communiste français n’est pas en première ligne du mouvement contre le risque de génocide à Gaza. Des militants attribuent cet « abandon » à la politique du « pas de côté » de Fabien Roussel. La direction défend, elle, sa constance sur le sujet.
Le parti d’extrême droite égraine fièrement les personnalités « extérieures » qui rejoignent sa liste pour les élections européennes. Des profils pourtant très attendus, dont certains sont visés par des enquêtes ou surtout connus pour leurs interventions médiatiques sur CNews.
C’est une procédure rarissime qui a été enclenchée ce mardi à l’Assemblée nationale. Ayant repéré des manquements dans l’étude d’impact de la loi d’orientation agricole, LFI a fait voter la suspension de l’examen du texte.
Depuis trente ans, l’ancien secrétaire général de l’Élysée multiplie les actions en justice mais aussi les interventions médiatiques dès lors qu’il est mis en cause dans la gestion du dossier rwandais en 1994. Et n’hésite pas à lancer de fausses accusations contre des journalistes.
Chaque semaine, les membres du gouvernement et de la majorité se pressent dans les médias de Vincent Bolloré. Sous couvert de « parler à tout le monde » ou par « peur » des attaques, le pouvoir sert de caution au groupe d’extrême droite. Et alimente ses obsessions.
Le conseil régional des Hauts-de-France est l’un des principaux sponsors du congrès du premier syndicat agricole, qui s’est tenu à Dunkerque du 28 au 30 mars. L’occasion pour son président d’y prononcer un discours à forte teneur électorale.
Le candidat du Rassemblement national a passé la journée dans le Nord, entre bain de foule et meeting, pour séduire un électorat déjà conquis, tout en martelant ses obsessions habituelles sur l’immigration.
L’Assemblée nationale a adopté jeudi soir la proposition de loi écologiste « visant à garantir un revenu digne aux agriculteurs » qui prévoit qu’aucun prix ne soit au coût de revient, avec une rémunération à hauteur de deux Smic pour le producteur. Entretien avec Marie Pochon, à l’initiative du texte.
Injures à répétition, menaces de mort, intimidations voire agressions physiques : le quotidien d’une partie des responsables insoumis est devenu suffocant depuis le 7 octobre. Dans ce contexte, certains craignent que le mouvement se replie sur lui-même.
Quand les uns fustigent des dirigeants européens marchant à la guerre comme les « somnambules » de 1914, d’autres traitent de « munichois » ceux qui appellent à un cessez-le-feu le plus rapide possible. Mais ces références au passé égarent plus qu’elles n’éclairent.
Texte phare de la niche parlementaire des Écologistes, la proposition de loi visant à interdire l’usage des polluants éternels a été adoptée à l’unanimité dans l’après-midi. Si la majorité a cédé à la pression des industriels, Les Écologistes y voient un « message historique ».
L’intervention mardi soir sur le plateau de Cyril Hanouna de Quentin Bataillon, président de la commission d’enquête sur l’attribution des fréquences TNT, a déclenché une mini-crise politique. Elle risque surtout de discréditer l’ensemble du travail parlementaire mené sur les chaînes de Bolloré.