Le chef de l’État a voulu clarifier sa position sur l’aide militaire française à l’Ukraine, jeudi 14 mars dans un entretien télévisé. Il « ne faut pas exclure » l’envoi de militaires, a-t-il répété, tout en se voulant rassurant, affirmant que « la France est une force de paix ».
Valérie Hayer, la cheffe de file du camp présidentiel pour les européennes, affirme qu’elle a voté « à 90 % comme Raphaël Glucksmann » au cours du mandat écoulé. Un appel du pied à l’électorat social-démocrate déçu par Emmanuel Macron, qu’elle cherche à remobiliser. Mais qu’en est-il exactement ?
Remplaçant la tête de liste Jordan Bardella qui a snobé le premier débat des européennes sur LCP, l’eurodéputé Thierry Mariani a été ciblé par ses adversaires pour ses positions personnelles de soutien à la Russie. Il a ainsi servi de paravent aux ambiguïtés de son parti ou de Marine Le Pen sur le sujet.
À l’initiative du groupe Horizons, une proposition de loi visant à revenir sur le principe du non-cumul a recueilli jeudi l’approbation de la droite et de l’extrême droite et divisé le camp présidentiel. Mise en minorité, la gauche a joué l’obstruction pour empêcher l’adoption finale du texte avant minuit.
Selon « Le Monde », le journaliste politique a collaboré avec le président du RN pour l’écriture d’une autobiographie. Des révélations qui ont provoqué d’importants remous à Radio France, où plusieurs salariés se disent « écœurés ». Il a été suspendu de l’antenne.
Emmanuel Macron s’exprime jeudi sur la guerre en Ukraine. Israël massacre à Gaza depuis plus de cinq mois. Face à ces conflits, la France et l’Europe sont-elles à la hauteur ? Débat entre les députés Manuel Bompard (LFI), Cyrielle Chatelain (Les Écologistes) et Éléonore Caroit (Renaissance).
L’ancien premier ministre s’évertue à structurer son parti pour préparer sa candidature à la présidentielle. En quête d’un espace politique, ses soutiens tentent de se distinguer d’Emmanuel Macron par la droite. En attendant une rupture plus nette, après les européennes ?
La plus haute juridiction a confirmé la condamnation de l’ancien président du conseil général dans l’affaire qui porte son nom. Définitive, cette décision entraîne la perte de son mandat de sénateur, mais aussi une peine de prison ferme sous bracelet électronique.
L’Union européenne doit-elle s’élargir à l’Ukraine ? Alors que la question constitue l’un des clivages de la campagne électorale, Mediapart a organisé un débat entre deux candidats de gauche : Chloé Ridel (PS), favorable à cet élargissement, et Emmanuel Maurel (liste PCF), qui y est opposé.
Malgré l’abstention du RN et l’opposition de LFI et du PCF, l’Assemblée a largement validé l’accord de sécurité bilatéral entre la France et l’Ukraine. L’occasion pour les parlementaires français de redire leur soutien à Kyiv, mais aussi d’afficher d’importants différends stratégiques, ainsi que des désaccords sur l’intégration à l’UE et à l’Otan.
Le gouvernement et des élus corses sont tombés d’accord sur un projet d’« écriture constitutionnelle » prévoyant « la reconnaissance d’un statut d’autonomie » de l’île. Une « étape décisive » pour le président du conseil exécutif de Corse, qui ne sous-estime pas la difficulté du « travail politique » qui reste à faire.
Le parti d’Éric Zemmour, à la peine en ce début de campagne pour les élections européennes, a désigné deux adversaires lors de son premier meeting à Paris : les musulmans, cibles d’attaques violentes et débridées, et Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne.
Gabriel Attal et un camp présidentiel au complet étaient rassemblés dans le Nord pour mettre sur orbite leur tête de liste aux européennes, Valérie Hayer, inconnue du grand public. Sur l’estrade, les orateurs ont mis l’Ukraine au cœur de leurs discours pour mieux stigmatiser le RN, dépeint en cheval de Troie de la Russie.
Après avoir rencontré jeudi le président de la République, les forces d’opposition débattront, mardi prochain au Parlement, de la stratégie vis-à-vis de la guerre en Ukraine. Ce conflit comme celui qui ensanglante Gaza s’annoncent comme des enjeux importants du prochain scrutin électoral.
Nos champions nationaux, dont les bénéfices s’élèvent à 153,6 milliards d’euros en 2023, sont devenus des groupes hors sol. Leur pouvoir de marché leur a permis de maximiser leurs profits, faisant porter les conséquences de l’inflation par tous les autres. Est-il encore justifié de mener des politiques publiques qui les favorisent ?
Youmni Kezzouf, journaliste au pôle politique et chargé de l’extrême droite, était l’invité de l’émission « Abonnez-vous », lundi 11 mars, sur la chaîne Twitch de Mediapart.