Fragilisé par plusieurs enquêtes, Fabrice Leggeri, haut fonctionnaire du ministère de l’intérieur français, avait dû quitter la tête de l’agence en avril 2022. Il a annoncé dimanche qu’il serait en troisième place sur la liste de Jordan Bardella aux élections européennes de juin.
Sur fond de rivalités en vue de 2027, la décision de deux élus macronistes de rejoindre le groupe des soutiens d’Édouard Philippe a ouvert une violente crise dans la coalition présidentielle à l’Assemblée nationale.
Initialement portée par les seuls Insoumis, la revendication de sanctions diplomatiques et économiques contre l’État hébreu réunit de plus en plus les gauches françaises. L’embargo contre les armes fait consensus, de même qu’un durcissement des mesures contre la politique de colonisation.
La classe politique française a rendu hommage à Alexeï Navalny et dénoncé la responsabilité de Vladimir Poutine. Le Rassemblement national a tenté de faire oublier qu’il avait voté contre plusieurs résolutions européennes qui condamnaient sa captivité.
Entre les déceptions de ne pas avoir été promus ministres, les nouvelles critiques sur la droitisation de la ligne et les interrogations sur le rôle à venir du Parlement, les députés de la majorité ressassent leurs inquiétudes. Et pensent déjà à la suite.
Un hommage national est rendu mercredi à l’ancien garde des Sceaux, disparu le 9 février à l’âge de 95 ans. Mais l’apparente unanimité ne saurait faire oublier la violence des attaques que lui ont valu, de la part de l’extrême droite, ses combats pour l’égalité des droits et contre la haine de l’humanité.
Les maires sont désormais régulièrement pris pour cible, harcelés et parfois même agressés par la mouvance d’extrême droite. Ils s’inquiètent de la prolifération des discours racistes et de l’installation de groupes radicaux dans l’espace public.
Pour la première fois dans l’histoire de La France insoumise, des militants de toute la France se sont réunis pour discuter de sa démocratisation. Si l’initiative n’est pas prise au sérieux par la direction, elle coïncide avec des critiques émises simultanément par des figures du mouvement.
Bête noire des organisations de mal-logés ou de locataires, le nouveau ministre, qui ne jure que par le libre marché et la suppression des « normes », a le pedigree idoine pour enclencher une dérégulation massive du secteur au détriment des plus précaires.
Déplorant la composition de la liste socialiste aux européennes, adoptée jeudi 8 février, le député Philippe Brun a démissionné de la direction du Parti socialiste. Un symptôme des inquiétudes qui traversent certains de ses membres sur les capacités du parti à se renouveler.
La chercheuse Estelle Delaine a enquêté sur les eurodéputés du parti d’extrême droite. Elle montre comment leurs intérêts, et leurs dispositions sociologiques, les ont conduits à s’intégrer facilement à « l’entre-soi » de Bruxelles et Strasbourg.
Après trois semaines d’attente, l’Élysée a annoncé la composition totale du gouvernement de Gabriel Attal. En grande difficulté, Amélie Oudéa-Castéra est exfiltrée de l’Éducation nationale, mais conserve son portefeuille des sports. Pour le reste, le remaniement raconte surtout la difficulté du pouvoir à attirer des figures nouvelles.
Nicole Belloubet, Frédéric Valletoux, Marie Guévenoux, Guillaume Kasbarian, Marina Ferrari... Outre les ministres reconduits, cinq personnes font leur entrée au gouvernement. Parmi elles : quatre députés et une ancienne garde des Sceaux. Passage en revue de leurs profils.
Amélie Oudéa-Castéra n’est restée que quatre petites semaines à la tête de l’Éducation nationale, mais elle a rouvert dans ce court laps de temps plusieurs débats majeurs pour l’institution. À son corps défendant.
Deux militants du groupuscule identitaire des Remparts, dont son ancien porte-parole, ont été condamnés mardi à de la prison ferme pour une agression raciste à Lyon. Candidats à des élections pour le RN et LR, leurs profils mettent en lumière les liens entre le groupe d’extrême droite et la politique partisane.
Lors de la cérémonie, Emmanuel Macron a alerté sur « l’antisémitisme rampant » tout en ayant un mot pour la « souffrance palestinienne ». La France insoumise a été huée, la présence du Rassemblement national, elle, n’a pas été remise en cause.