L’ancienne cheffe du Rassemblement national publie une tribune dans « Les Échos » pour paraître crédible sur le plan budgétaire. Les signes d’une évolution inquiétante du capitalisme français.
Cinquante ans après la loi Veil, le Sénat a voté pour la constitutionnalisation de l’avortement. « Plus jamais les faiseuses d’ange, les cintres, les aiguilles, les mortes », a déclaré l’écologiste Mélanie Vogel. Le texte doit encore être adopté en Congrès lundi prochain.
En visite d’État à Paris, l’émir du Qatar est un acteur central dans la crise au Proche-Orient. Après l’avoir accusé de complaisance avec le terrorisme, puis boudé au profit de ses rivaux saoudien et émirati, le président français s’évertue à exhiber une amitié retrouvée.
Après une campagne du Rassemblement national, la région présidée par Renaud Muselier (Renaissance) a brutalement retiré ses promesses de subventions à deux films traitant de la question palestinienne, dont l’un est produit par le cinéaste israélien Eyal Sivan.
En n’excluant pas l’envoi de troupes sur le sol ukrainien, le président français a suscité la bronca des oppositions, tandis que plusieurs de ses alliés européens se sont désolidarisés. Au lieu de provoquer un débat sérieux, l’évocation désinvolte de cette hypothèse a exposé la division des soutiens de l’Ukraine.
Le député LFI a débattu pendant plus d’une heure avec le syndicat qui a marqué la récente mobilisation par ses actions coup-de-poing. Leur discussion a fait apparaître des convergences insoupçonnées, malgré un désaccord indélébile sur les mégabassines.
Des documents préparatoires à la visite d’État de l’émir du Qatar en France, qui commence mardi, montrent les concessions accordées par l’Élysée pour s’attirer les bonnes grâces de l’émirat, sur fond de crise à Gaza.
Les télés sont braquées sur lui mais les agriculteurs présents Porte de Versailles veulent « du concret ». Omniprésente dans les allées dimanche, la tête de liste du RN pour les prochaines élections européennes ne convainc pas davantage que le gouvernement.
Le salon de l’agriculture s’est ouvert ce samedi dans la confusion la plus complète. Emmanuel Macron a été chahuté par des syndicalistes tout au long d’une visite pourtant barricadée par les forces de l’ordre.
La France insoumise a rejeté un accord avec le Nouveau Parti anticapitaliste pour les élections européennes. Génération·s a pour sa part explosé en vol après un vote interne contesté, dont le résultat penchait pour une alliance avec la liste menée par Manon Aubry.
Le président de Reconquête a été condamné en appel à 15 000 euros d’amende pour des propos tenus en 2019 lors de la Convention de la droite. Il avait comparé l’immigration à « une armée d’occupation » et appelé les Français à « se battre pour leur libération ».
À l’occasion de la panthéonisation de Manouchian, Emmanuel Macron a sorti le RN de l’« arc républicain » dans lequel il ne cesse de l’installer depuis des années. Une déclaration tactique qui n’a pas grand-chose à voir avec les fondamentaux, officiellement déclarés disparus avec la loi immigration.
Gabriel Attal a présenté, mercredi matin, les dernières propositions du gouvernement pour répondre à la colère agricole, alors que le Salon de l’agriculture ouvre ses portes samedi. Sans surprise, plusieurs questions restent sans réponse.
À gauche, de nombreuses voix déplorent qu’en honorant la mémoire d’un résistant communiste étranger, Emmanuel Macron tente de se racheter « une virginité antifasciste », peu de temps après avoir succombé aux sirènes de la préférence nationale et de la remise en cause du droit du sol.
Les historiens Dimitri Manessis et Jean Vigreux, qui viennent de publier « Avec tous tes frères étrangers », reviennent sur la nature de l’engagement des FTP-MOI dans la Résistance.
Le Rassemblement national communique depuis ce week-end sur le ralliement de Fabrice Leggeri, ancien patron de Frontex, à sa liste pour les élections européennes. À la recherche de cadres, le parti puise de plus en plus dans le vivier de l’appareil d’État et la haute fonction publique.