Pour les Journées du patrimoine, le grand salon de l’hôtel des Invalides s’ouvre au public. Zoom sur une toile qui orne le lieu : le maréchal Randon, « pacificateur » de la Kabylie en 1857, peint par Horace Vernet. Un massacreur en majesté.
La finance semble manifestement étrangère à toute notion de conflit d’intérêts. Après l’arrivée d’un lobbyiste à la tête de l’autorité de régulation bancaire européenne, le numéro deux de cette même autorité de régulation part pour prendre la direction d’un des plus puissants lobbies financiers. La capture des institutions continue.
Dans le nouvel exécutif européen, le portefeuille « Migrations, affaires intérieures et citoyenneté » pourrait s’intituler « Protection de notre mode de vie européen ». Ce choix sémantique est une concession idéologique aux droites extrêmes, où l’obsession identitaire détrône l’exigence sociale.
L’affaire Moix dépasse amplement la querelle familiale ou l’étude de cas psychologique, surtout depuis le tir de barrage médiatique déployé pour absoudre l’écrivain-chroniqueur. Elle entache les éditions Grasset, implique un certain milieu germanopratin et met en lumière les dysfonctionnements du service public audiovisuel.
Il est tellement certain que le G7 de Biarritz sera une rencontre inutile qu’on se passera, cette fois, de communiqué. Reliques des années 1970, ces sommets ne sont plus que des opérations de communication et Emmanuel Macron espère bien en profiter.
L’Agence régionale de santé (ARS) a diffusé, le 6 août, un communiqué en réaction à un article de Mediapart sur des taux de plomb chez les enfants supérieurs au seuil de vigilance. Dans ce communiqué, l’agence (que nous avions sollicitée) avance des arguments inexacts.
L’usage excessif de la force discrédite moralement le mandat d’Emmanuel Macron. La carte blanche donnée aux forces de l’ordre a déjà fait deux morts et des centaines de blessés en quelques mois. Jusqu’où ce pouvoir veut-il aller ? Des procureurs aux ordres du pouvoir à l’IGPN qui dédouane presque systématiquement les forces de l’ordre, tout le système est à revoir.
Depuis plusieurs mois, le pouvoir exécutif n’a eu de cesse de nier l’existence de violences policières, en dépit des centaines de blessés. Il a fini par rendre possible l’effroyable : les morts de Zineb Redouane et de Steve Maia Caniço.
L’agenda raciste du président Donald Trump s’avère, tweet après tweet, arme de destruction démocratique massive, qui piège son monde. En agissant tel un climatiseur politique à même d'imposer un air conditionné contaminateur.
Le zèle excessif des procureurs de Nice, de Marseille et de Paris à satisfaire le pouvoir politique plutôt qu’à servir la justice illustre la nécessité de couper définitivement le lien entre le parquet et l’exécutif.