Portfolios

The virus crisis for Senegal's fishing industry

14 photos

Illustration 1

In Senegal, the West African former French colony, the fishing industry plays a major social and economic role. While it is a key provider of protein for the population, it is also a major sector for exports, employing around 600,000 people, representing 17% of the country’s labour force.    With the effects of the Covid-19 pandemic and the dive in air traffic, fish exports have plummeted, while emergency measures imposed to contain the spread of the virus, including a night-time curfew, add further to the crisis. This photo reportage in the port of Hann, one of Senegal’s biggest fish auction sites, situated on the outskirts of the capital Dakar, was led over two days in mid-April, shortly before the start of the Ramadan in this majority Muslim country. The port is normally bustling with activity and a constant toing and froing of ocean-going pirogues, the largest of which can spend weeks trawling the Atlantic. But already, the fishermen and wholesalers were facing a severe downturn in business, when even the most coveted fish, normally reserved for the Asian and European markets, were selling at knock-down prices on local markets.

Dans les ports de Dakar, «on pêche avec l’espoir de jours meilleurs»

14 photos

Illustration 2

Plus de 17 % de Sénégalais vivent de la pêche. Depuis le ralentissement du trafic aérien mondial, la filière des exportations tourne au ralenti : les meilleurs poissons, réservés aux marchés européens et asiatiques, sont bradés sur le marché local. Sur l’un des grands quais de pêche de Dakar, pêcheurs et revendeurs subissent les conséquences du surplus de poissons et des mesures mises en place par le gouvernement sénégalais pour lutter contre le coronavirus. 

De nuit, entre deux gardes, des soignants infatigables relancent leur mobilisation pour l'hôpital

13 photos

Illustration 3

Dans la nuit noire, les agents de l’hôpital public ont tapissé les enceintes de plusieurs établissements parisiens de slogans en défense de la santé pour tous. Coller, pour reprendre la main sur l’après-Covid, et le fil d’une mobilisation débutée il y a un an par la défense des urgences.

Jusqu’aux limites de mon territoire

16 photos

Illustration 4

Nous confinés, la Terre reprend sa réelle dimension. Nous ne vivons pas dans un petit espace, à quelques heures d’avion les uns des autres, mais sur une planète immense : des océans, des chaînes de montagnes, des forêts, des jungles, des déserts nous séparent. Les rayons vides des supermarchés, les hôpitaux qui débordent, les flash infos avec le nombre de morts remis à jour me font perdre ma toute-puissance. J’ai l’impression de rapetisser, rapetisser. Je redeviens primitive. J’ai envie de danser nue sous la lune, de prier les étoiles, d’embrasser les arbres, de m’en remettre aux dieux cachés dans le vent. Je viens de ressentir la terreur des Aztèques face aux éclipses, le respect des Amérindiens pour les esprits. J’ai changé de dimension. Je suis partie en exploration dans mon jardin de 50 mètres carrés.

Circulation à l’arrêt sur l’A1

13 photos

Illustration 5

Avec 80 000 véhicules quotidiens en moyenne et jusqu’à 180 000 aux entrées des agglomérations lilloise et parisienne, l’autoroute A1 est la plus fréquentée du pays et l’un des principaux axes européens pour les poids lourds. À l’heure du confinement, les 211 kilomètres qui séparent Lille de Paris affichent un visage bien différent. Nous sommes allés à la rencontre de ceux qui y passent et y travaillent.

A Barbès, un ramadan solitaire et solidaire

11 photos

Illustration 6

Le quartier Barbès-Goutte d’Or dans le nord de Paris, un des plus pauvres de la capitale, regroupe un nombre impressionnant d’associations et de logements sociaux. Dans ce monde cosmopolite et populaire, le ramadan 2020 ne ressemble à aucun autre vécu jusqu’alors. C’est l’urgence qu’il faut gérer, comme il faut aider les plus démunis. Un élan de solidarité s’est mis en place, plus visible dans ce quartier où l’espace public est encore important, malgré le confinement.

Dehors, aux fenêtres et aux balcons

19 photos

Illustration 7

Espace privé et pourtant hors des murs, le balcon est l’endroit où l’on s’échappe un peu du confinement. Le bord de la fenêtre peut aussi jouer ce rôle, surtout en cette étrange saison, si sèche et ensoleillée. « Tour de contrôle du quartier, plateforme de soutien aux services publics », expliquait Ludovic Lamant dans un récent article, ou simple accès à l’air et à la lumière, promenade au pied des balcons de Paris et de la banlieue est.

Monde de miasmes

7 photos

Illustration 8

Que voit une photographe quand aller vers les autres lui est interdit ? Nous avons demandé à Nadège Abadie de nous montrer où se porte son regard. « Un monde chloroformé par la chaleur, oscillant entre la douceur du foyer et l’aveuglement de l’incendie. Paris est silencieuse, la fièvre est collective. Le téléphone et la radio continuent de tousser.Le temps n’existe plus.Tout est très proche et très loin, trop proche ou trop loin. Je ne sais plus.Il faut que je me décolle du téléphone. La correction automatique ne fonctionne plus :“Je t’embrase monde de miasmes”. »

Rennes, mars 2020. «Sortez couverts!»

3 photos

Illustration 9

La vidéo de cet homme déambulant, couvert d’attestations de dérogation au confinement, a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux. Le jeune artiste belge Maxime Matthys nous en a donné une version plus longue et surtout, a livré toutes les intentions qui l’ont amené à réaliser cette performance.