Rester chez soi ou aller voter ? Fuir le coronavirus ou s’exposer ? S’entraîner à la vie confinée ou prendre l’air et le risque d’une gouttelette dangereuse pour soi et les autres ? Le maintien du premier tour des municipales malgré l’épidémie galopante et la série de restrictions sociales a donné lieu à un week-end lunaire à Paris. Reportage dans un bout du très populaire XIXe arrondissement.
Les annulations d’événements par mesure de protection contre le Covid-19 et la fin de la campagne municipale ont rythmé la semaine à Calais (62). Dans cette ville où les traces de la crise des migrants sont toujours vives, les étudiants en photographie de l’Emi-CFD ont saisi les militants sur le terrain et des citoyens intéressés par les débats ou très éloignés de la politique.
Depuis mi-octobre, la capitale de Guinée vit au rythme des scènes de guérilla urbaine entre les jeunes manifestants du Front national pour la défense de la Constitution et les forces de l’ordre. Ils protestent contre la volonté du président Alpha Condé de briguer un troisième mandat en changeant la Constitution. Au moins une trentaine de personnes ont péri dans les heurts depuis fin 2019.
Dans plusieurs villes de France, les manifestations se multiplient depuis l’annonce du 49-3. Mardi 3 mars, alors que le texte devait être adopté à l’Assemblée nationale, un cortège réduit a parcouru Paris, avant un rassemblement aux portes de la représentation nationale.
Alors que débutent les audiences en vue de l’extradition de Julian Assange, plusieurs centaines de personnes, dont des personnalités comme Vivienne Westwood, ont participé samedi à une marche dans la capitale britannique pour demander l’abandon des charges contre le fondateur de WikiLeaks.
Cinquième volet de notre année auprès des élèves et professeurs de la Section d’enseignement général et professionnel adapté (Segpa) du collège Béranger à Péronne, dans la Somme. C’est le moment des stages : à tout juste 14 ans, les quatrièmes découvrent le monde du travail avec leur premier séjour en entreprise. De leur côté, les troisièmes repeignent les plafonds du CIO ou construisent un portail.
Au plus près de la matière ou de loin, dans le paysage ; derrière les murs d’un jardin botanique ou dans l’humidité d’un marais ; dans les profonds verts des ombrages ou sous une luminosité écrasant les couleurs, les photos de Laetitia Gessler maintiennent toujours la nature vivante, vibrante.
Entre 4 000 et 10 000 canners fouilleraient les poubelles de New York à la recherche de canettes et bouteilles consignées. Depuis 1983 et l’instauraton de la Bottle Bill dans l’État, chaque contenant consigné peut rapporter 5 centimes de dollar. Les partisans de la Bottle Bill soulignent ses bienfaits écologiques (5,1 milliards de contenants recyclés dans l’État en 2016) et sociaux (l’activité représente un revenu essentiel pour de nombreux précaires). Mais les canners évoluent dans une zone juridique grise : il est interdit de récupérer les recyclables déposés dans la rue afin de ne pas réduire la valeur des déchets collectés par le ramassage municipal.
Ils sont lycéens, en formation militaire, avec ou sans emploi. Ils sont d’origine brésilienne, haïtienne, de métropole, de Guadeloupe, Noirs marrons du Suriname, Amérindiens, Hmongs venus du Vietnam ou du Laos et installés à Cacao… En Guyane, les moins de 20 ans représentent plus de 40 % de la population. Poursuivant son travail sur les jeunes vivant hors de la métropole (voir son reportage sur les jeunes Kanak), le photographe Patrice Terraz a passé trois semaines auprès d’eux.