L'ancien président français a été copieusement rémunéré par Forbes Afrique pour une conférence controversée, donnée le 25 juillet au Congo, en présence de l'autocrate Denis Sassou Nguesso. Selon plusieurs documents judiciaires obtenus par Mediapart, le directeur de la société propriétaire du magazine est aujourd'hui suspecté par la police française d'être un homme de paille du clan Sassou dans plusieurs opérations de détournements de fonds pouvant atteindre 60 millions d'euros.
Deux déléguées syndicales tunisiennes d'une filiale du groupe aéronautique ont obtenu mardi près de 30 000 euros d’indemnités. Fondatrices en 2011 d’une section syndicale, elles avaient été licenciées en avril 2013, après deux ans de conflit portant sur l'amélioration des conditions de travail.
Alors que son dirigeant, Rached Ghannouchi, achève une visite en France, le parti Ennahda ne s'est jamais aussi bien porté. Après avoir abandonné le pouvoir en janvier, participé à l'adoption d'une nouvelle Constitution, il est le grand favori des prochaines élections législatives et présidentielle. Enquête sur un mouvement qui a bousculé sa stratégie et ses alliances et conserve une base militante surmobilisée.
Près de trois ans après la chute du régime de Kadhafi, milices, partis politiques et un nouveau chef de guerre, soutenu par les États-Unis, continuent de s'entre-déchirer et de compromettre l'avenir du pays.
Après avoir raté le démarrage de son enquête pour crimes contre l'humanité visant l'ancien président de Côte d'Ivoire, la CPI jouait sa crédibilité dans la décision de tenir un procès contre Laurent Gbagbo.
Six mois de conflit ethnique ont causé des milliers de morts, jeté sur les routes plus d’un million de personnes et chassé vers les pays voisins 360 000 réfugiés. Avec le risque d'impliquer ces pays.
C’est, avec la crise économique, l’envers du visage radieux qu’offre la Tunisie au monde depuis l’adoption de sa Constitution : rien n’empêchera les lieutenants de l’ancien président de se présenter aux prochaines élections législatives.
Stupeur dans le camp des partisans des militaires : malgré un scrutin présidentiel qui a duré trois jours, les Égyptiens ont boudé les urnes et en partie privé le général Sissi du triomphe attendu. Son résultat officiel – 93 % des voix – ne fait que démontrer la restauration d'un régime militaire dans un pays en profonde crise.
Mohammed VI assistait en mars au prêche du cheikh Fizazi, un des salafistes condamnés pour avoir inspiré les attentats de 2003. Si le pouvoir a réhabilité certaines figures de l'islam radical, certaines autres croupissent en prison, parfois à la suite de procès inéquitables.
Alors que la loi électorale vient d’être votée sans prévoir de mesure d'exclusion pour les cadres de l'ancienne dictature et que le pays rencontre de grandes difficultés économiques, Mediapart ouvre avec le chef d’Ennahda une série d’articles sur la Tunisie en transition.
La plupart des observateurs le constatent : les populations musulmanes ont été chassées par les anti-balakas de l'ouest et du sud du pays. Beaucoup ont trouvé refuge dans les zones contrôlées par l'ancienne rébellion de la Séléka, qui se réorganise.
François Hollande a convoqué samedi 17 mai un sommet pour la sécurité au Nigeria, afin d'organiser la coordination régionale pour lutter contre le groupe islamiste responsable du rapt de plus de 200 lycéennes. Mais qu'est-ce vraiment que Boko Haram ?
Un procès, un de plus, se tient en ce moment à Casablanca : une dizaine de jeunes militants du mouvement du 20-Février sont emprisonnés pour avoir manifesté. Méthodiquement, le pouvoir réprime un à un des groupes ciblés pour faire taire une contestation qui est de plus en plus dispersée.
Insultes, viols, tortures... L'armée et les forces de sécurité égyptiennes ont recours à une violence décuplée à quelques jours de l'élection présidentielle. Premières victimes : les jeunes, arrêtés en masse et au hasard, et tous ceux qui peuvent sembler proches de l'opposition. Des témoignages donnent l'ampleur du phénomène.
Le poids historique de l'ANC a suffi à faire réélire Jacob Zuma à la tête du pays le plus prospère d'Afrique, mais la « nation arc-en-ciel » reste l'une des plus inégalitaires au monde et sa classe politico-économique est rongée par la corruption.
Que sait-on sur l'annonce du génocide des Tutsis, la livraison d'armes aux génocidaires, le transfert d'argent en France ? Le journaliste Patrick de Saint-Exupéry et la juriste Rafaëlle Maison répondent aux questions de Joseph Confavreux et Edwy Plenel.