Le nombre de réfugiés libyens en Tunisie dépasse probablement le million de personnes. C'est davantage le coût économique qui pose problème que la question du terrorisme ou de la porosité de la frontière.
La participation du parti musulman Ennahda au gouvernement tunisien mené par le parti Nida Tounes illustre l'alliance des deux formations qui, depuis 2011, ont évité d'entreprendre toute réforme de fond. Ce tête-à-tête est à peine troublé par le parti libéral Afek Tounes. Portrait, à Tunis, de cette nouvelle coalition au pouvoir pour cinq ans.
En attaquant le musée du Bardo, les djihadistes ont voulu atteindre l'économie du tourisme en Tunisie. Mais ils ont aussi mis en relief l'impuissance gouvernementale à améliorer la situation du pays depuis la révolution de 2011. L'économie a été négligée et la question sociale, à l'origine de la révolution, demeure largement ignorée.
Le procureur de Nantes refuse de communiquer à l'une des héritières de l’ancien président du Gabon, Omar Bongo, l’acte de naissance de son frère Ali, actuel chef de l’État gabonais. Le juge des référés va être saisi. Un dossier politiquement et financièrement explosif au Gabon.
L'attentat revendiqué par l'État islamique est une nouvelle tentative de déstabiliser la transition démocratique tunisienne, en poussant le gouvernement à sacrifier les droits et les libertés nouvellement acquis au nom d'une réponse sécuritaire. Mais en dépit des difficultés économiques, des lenteurs de la transition et des attentats, presque personne n’envisage un retour en arrière.
3 000 à 4 000 Tunisiens partis en Syrie et en Irak, 500 revenus et 400 arrêtés, tels sont les chiffres communiqués par les autorités tunisiennes, pour évaluer la menace terroriste en Tunisie. Mais le phénomène ne date pas d’hier, pas même de la révolution.
Des hommes en armes ont attaqué le musée du Bardo, au cœur de la capitale tunisienne, tuant 19 personnes, dont 17 touristes (parmi lesquels deux Français, des Polonais, Italiens, Japonais, Colombiens, Australiens et Espagnols) et deux Tunisiens. Les forces de l'ordre ont donné l'assaut et éliminé les deux assaillants.
Le procureur de Nantes tient peut-être entre ses mains l’avenir politique du Gabon. Le magistrat a été saisi de l’affaire des origines du président Ali Bongo. Un dossier explosif au Gabon, sur le plan des institutions ou d’un point de vue financier, à un an de l’élection présidentielle.
Le jeune Tunisien a été tué dans l'Hyper Cacher le 9 janvier à Paris. En Tunisie, la situation des juifs demeure contradictoire, entre coexistence millénaire, sentiment fort d’attachement à leur pays de naissance et craintes que ne prolifèrent les agressions antisémites. De notre envoyé spécial.
La montée en puissance des milices islamistes, l’impasse politique et l’apparente polarisation des forces en présence redonnent espoir aux anciens du régime de Kadhafi. Les chancelleries occidentales semblent être tentées par ceux qui se présentent comme des alternatives au chaos.
Les opposants gabonais rêvent de chasser le fils d'Omar Bongo du pouvoir comme les Burkinabés l'ont fait avec Blaise Compaoré. Mais ceux-ci, malgré l'appui apparent de Paris, apparaissent souvent désireux de régler leurs propres comptes plutôt que de proposer une réelle alternative.
Depuis une dizaine de jours, le groupe islamiste qui opère dans le nord du pays s'est emparé de plusieurs villages, en éliminant leurs habitants. L'armée nigériane est toujours aussi impuissante et les politiciens ne prennent pas la mesure de la situation.
Depuis le retrait des djihadistes puis des militaires français de l'opération Serval du nord du Mali, le trafic de stupéfiants a repris ses routes dans le Sahel. Ceci dans un contexte de recherche de nouveaux marchés par les cartels criminels en Afrique de l'Ouest.
Depuis octobre, un mystérieux Chris Coleman diffuse via Twitter un flot de documents, mails piratés, photos volées qui visent le pouvoir marocain. Mettant en cause des journalistes français, dénonçant la politique marocaine au Sahara, ces documents sont souvent difficilement authentifiables. Le régime crie au complot et montre du doigt les services algériens.
Le diamantaire Beny Steinmetz attaquait en Grande-Bretagne Global Witness pour obliger l'association, qui l'accuse de corruption, à livrer ses informations et ses sources. Il vient de se faire débouter.
Sous DSK, le Fonds monétaire international a autorisé un projet de mine au Cameroun, qui n'a jamais vu le jour. Depuis, l'institution, désormais présidée par Christine Lagarde, s'échine à enterrer l'affaire en menaçant un de ses anciens employés qui avait alerté à propos des risques liés à ce projet.