Le président de la République française était à Alger, lundi 15 juin. Mais pour l'opposant et ancien premier ministre Ali Benflis, cette visite n'a pas de sens, puisqu'elle s'inscrit dans le cadre d'une « vacance » du pouvoir algérien. Entretien avec l'ancien candidat à l'élection présidentielle, qui vient de créer son parti.
Les militants marocains des droits humains estiment que cet accord va favoriser l'impunité. Les autorités plaident pour « le respect de la justice marocaine ».
La tentative de coup de force du président Nkurunziza, qui entend se faire réélire pour un troisième mandat, menace de raviver les tensions ethniques, alors que les opposants demandent simplement le respect de la constitution.
Un an et demi après le début de l'épidémie, les ONG, l’ONU, et les Guinéens eux-mêmes essaient de comprendre les erreurs commises dans le traitement de l'épidémie, les violences et les résistances qui ont surgi.
Aux urnes dimanche, le deuxième pays le plus peuplé d’Afrique s’apprêtait à réélire le même parti au pouvoir depuis 1991, auréolé d’une forte croissance et d’une stabilité rare. Dans les capitales occidentales, on ferme les yeux sur le reste.
Alors que la France et le Maroc ont signé en février un nouvel accord de coopération judiciaire que doivent encore approuver les parlementaires français, un rapport d'Amnesty International documente 173 cas de torture. En représailles, le Maroc a expulsé deux chercheurs de l'ONG, jeudi 11 juin.
Peu médiatisé, le mouvement contre le gaz de schiste en Algérie ne se dément pourtant pas. Il met en lumière les contradictions internes d’un régime pris entre le développement de la demande interne d’énergie et la baisse de ses recettes pétrolières.
Qui contrôle la Libye aujourd’hui ? Quatre ans après le déclenchement de l’intervention militaire internationale en Libye, le chaos et la guerre civile ont succédé à la dictature de Kadhafi. Le désastre est exploité par les fanatiques de l’État islamique et par les trafiquants de migrants, sans compter les manœuvres de nombreux pays pour placer leurs factions.
Au Cameroun, des paysans et des villageois ont bloqué cette semaine des plantations détenues en partie par le groupe Bolloré. Ils attendent depuis 2013 que leurs revendications soient entendues. Le groupe se retranche derrière son statut d'actionnaire minoritaire. Et les opposants sont toujours attaqués en justice.
Depuis plus de quinze ans, aucun président français n’a visité le Cameroun. L’Élysée reproche au président Biya, usé et malade, de s’accrocher à son fauteuil et de s’être tourné vers les Chinois et les Russes.
Un document confidentiel du cabinet de la présidence de la République du Gabon montre l’étendue des tensions qui règnent actuellement au sommet du pouvoir gabonais et de la famille présidentielle, sur fond d’héritage de l’ancien dictateur Omar Bongo. À la clé : des centaines de millions d'euros, au bas mot.
Ce devait être la « success story » de François Hollande, c'est devenu une guerre oubliée sur fond de catastrophe politique. Recrudescence des attentats et des accrochages armés, mission de l'ONU très meurtrière... la situation du Mali ne s'arrange pas. D'autant que tout le monde est suspendu à un accord de paix qui consacrera de fait la partition du pays.
Longtemps intouchable, le grand ami de la chiraquie et des pétroliers français n’est plus utile pour les diplomaties occidentales. Son mandat présidentiel va expirer en 2016 et la constitution lui interdit de se représenter. En mobilisant ses réseaux et en s’impliquant dans l’épineux dossier centrafricain, le président du Congo, 71 ans, s’agite pour tenter de se rendre indispensable.
En laissant entendre qu'il rendait publics les documents de la présidence Mitterrand sur le génocide rwandais, l'exécutif a prétendu jouer la transparence. En fait, il n'en est rien : ces archives sont sans doute déjà connues et les plus pertinentes sont dans les ministères de la défense et des affaires étrangères, qui manient la langue de bois.
Le président de la République tunisienne, Béji Caïd Essebsi, est à Paris pour rencontrer François Hollande, lors d’une visite d’État de deux jours. La question de la dette tunisienne est de nouveau à l'ordre du jour, mais l’issue du sommet s’annonce une nouvelle fois décevante.
Le nombre de réfugiés libyens en Tunisie dépasse probablement le million de personnes. C'est davantage le coût économique qui pose problème que la question du terrorisme ou de la porosité de la frontière.