La répression des manifestations au Pérou a fait au moins vingt-huit morts. Si la mobilisation semble baisser d’intensité, les inquiétudes concernant la santé de la démocratie péruvienne après le coup d’État manqué de Pedro Castillo restent vives. Retour sur deux semaines particulièrement chaotiques.
Après des mois d’investigations et un millier d’auditions, la commission d’enquête du Congrès estime que Donald Trump a trahi sa fonction présidentielle lors de la prise d’assaut du Capitole le 6 janvier 2021. Lundi 19 décembre, elle a proposé qu’il soit inculpé, notamment pour conspiration. Résumé de cette enquête tentaculaire en vidéo par l’historienne Maya Kandel.
Ouvertement homosexuelle, l’ancienne procureure du Massachusetts a été élue gouverneure de l’État en novembre. Un vote historique qui fait d’elle l’une des personnalités les plus en vue du Parti démocrate, alors que le pays affronte une résurgence d’actes anti-LGBT.
Un an et demi après son élection, Pedro Castillo a été arrêté par la police, accusé d’avoir voulu mener un coup d’État. Il est remplacé par la vice-présidente Dina Boluarte, première femme à ce poste depuis l’indépendance du Pérou il y a plus de 200 ans.
La vice-présidente argentine Cristina Kirchner a été condamnée mardi à 6 ans de prison, même si son immunité parlementaire l’en préserve, et à une inéligibilité à vie, dans un procès pour fraude et corruption durant ses mandats présidentiels de 2007 à 2015. Elle dénonce une « mafia judiciaire » et un « État parallèle ».
L’ancien président a moins de souci à se faire au sujet de la défaite attendue de son poulain, Herschel Walker, lors de la sénatoriale de Géorgie du mardi 6 décembre, que de l’enquête de la procureure Fani Willis, au terme de laquelle il pourrait être inculpé pour fraudes et ingérences électorales.
Le 6 janvier 2021 à Washington, des partisans de Donald Trump et des milices d’extrême droite prenaient d’assaut le Capitole. Après des mois de travail, la commission d’enquête du Congrès va rendre son rapport. Il devrait pointer le rôle central de l’ancien président, décidé à modifier le résultat de l’élection présidentielle.
Si la Chine reste la priorité des États-Unis, l’administration Biden a besoin d’une relation transatlantique forte et d’une Europe unie. La guerre en Ukraine sera ainsi au programme de la visite d’État d’Emmanuel Macron à Washington, qui débute mercredi 30 novembre.
L’assaillant a visé un club de Colorado Springs, une ville à 100 km au sud de Denver, dans la nuit de samedi à dimanche. Le bilan pourrait s’alourdir, a prévenu la police locale.
Pour la désignation du candidat républicain à la présidentielle de 2024, Donald Trump pourrait être défié par le gouverneur de Floride, Ron DeSantis. Ce dernier est Trump sans être Trump. Trump sans les casseroles.
Critiqué par son parti, lâché par certains soutiens, honni par l’opinion publique… Il en faut plus pour impressionner l’ancien président républicain, qui a déclaré sa candidature à la présidentielle de 2024, mardi soir.
La réélection de Catherine Cortez Masto, première sénatrice latino-américaine de l’histoire des États-Unis, assure aux démocrates de garder le contrôle sur le Sénat. Cette victoire est, incidemment, une bonne nouvelle pour les défenseurs du droit à l’avortement, et une mauvaise pour Donald Trump.
La principale surprise de l’élection du 8 novembre vient du décalage entre la « vague rouge » promise par tous les médias, partisans ou non, et la piètre performance des républicains, qui s’attendaient à gagner jusqu’à soixante sièges - ce qui n’est pas arrivé. Cette victoire annoncée s’appuyait également sur un grand nombre de sondages, qui se sont révélés peu fiables. Explications.
Au lendemain du scrutin, tous les résultats des élections de mi-mandat aux États-Unis ne sont pas encore connus. Si les démocrates devraient perdre le contrôle de la Chambre des représentants, l’issue au Sénat est toujours aussi incertaine et dépendra de quatre États. Joe Biden a réussi à limiter la casse. Donald Trump est fragilisé avant la présidentielle de 2024.
Candidat au Sénat dans l’Ohio, J.D. Vance, auteur à succès notamment apprécié par la gauche américaine, s’est radicalisé. Grâce au soutien de Donald Trump, il a remporté la très compétitive primaire républicaine et, in fine, son élection. Sa victoire au Sénat illustre l’influence de l’ancien président sur le parti républicain.
La vague républicaine promise par l’ancien président Donald Trump n’a pas eu lieu. Si les démocrates devraient perdre le contrôle de la Chambre des représentants, ils résistent aux sénatoriales, mais aussi dans les autres scrutins pour désigner plus d’une trentaine de gouverneurs des États et élus locaux.