La bataille historique pour le poste de président de la Chambre des représentants des États-Unis, qui a duré quatre jours et nécessité quinze tours de scrutin, a montré à la fois l’empreinte du trumpisme et la moindre influence de l’ancien président sur le Parti républicain.
De nombreux groupes extrémistes ont répondu présent à l’appel de Donald Trump à se retrouver à Washington le 6 janvier 2021. Certains, comme les Proud Boys, se sont dirigés très tôt vers le Capitole, où devait se tenir une session conjointe pour certifier la victoire du démocrate Joe Biden à la présidentielle de novembre 2020. À la fin du discours de Trump, à la mi-journée, la foule présente les a rejoints, ce qui a abouti à une émeute.
Des forêts éventrées, des caribous disparus, des campements inondés par les barrages… Le territoire des Innus, sur la Côte-Nord du Québec, s’est transformé sans leur consentement durant des décennies. Aujourd’hui, certaines familles ont entrepris de le réinvestir.
La découverte de deux lots de documents classifiés, dont un dans le garage de sa résidence privée, place le président démocrate sur la défensive. Alors que Donald Trump fait l’objet d’une enquête pour des faits similaires, les républicains mènent l’offensive.
Le 6 janvier 2021, le président sortant Donald Trump a soulevé la foule de ses partisans lors d’un meeting à Washington, les appelant à se rendre au Capitole, où le Congrès devait entériner la victoire de son adversaire démocrate, Joe Biden. Un discours qui a provoqué l’attaque contre le cœur de la démocratie états-unienne. Il a fallu attendre plus de trois heures pour que Trump se décide à appeler au calme.
Dix-huit personnes ont été tuées lundi dans des heurts entre manifestants et forces de l’ordre dans le sud du Pérou. Les autorités à Lima refusent de reconnaître toute responsabilité dans les violences. Une enquête préliminaire visant la présidente a été ouverte pour des faits de « génocide ».
Le calme revient peu à peu à Brasília, secoué depuis le dimanche 8 janvier par les attaques de centaines de militants de l’ancien président d’extrême droite Jair Bolsonaro contre les lieux de pouvoir. Lula, à peine investi, fait déjà face à un immense défi.
Le 19 décembre 2020, Donald Trump, le président sortant incapable de reconnaître sa défaite à la présidentielle, appelait ses partisans à se mobiliser le 6 janvier suivant à Washington, jour de la session conjointe du Congrès. « Ça va être sauvage », prévenait-il. Pendant plus de deux semaines, des groupes d’extrême droite chauffés à blanc se sont organisés, certains amassant des armes.
Avec 58 millions de votes, de nombreux parlementaires élus, des militants très mobilisés et une aura toute personnelle, Jair Bolsonaro a des atouts pour devenir un leader d’opposition tenace. Mais défait, il semble désorienté et apathique. Le bolsonarisme ne va cependant pas disparaître, et devrait rester l’une des principales forces politiques du pays.
À l’approche de la session conjointe du Congrès le 6 janvier 2021, Donald Trump, président sortant, a fait pression sur son vice-président, Mike Pence, pour qu’il décide en toute illégalité de lui accorder la victoire. Pour ce faire, Trump a harcelé celui qui lui avait été fidèle pendant ses quatre ans de mandat, en public et en privé.
C’est l’heure de la revanche pour les anti-Kevin McCarthy, le candidat des républicains au poste de président de la Chambre. Il est jugé indésirable par les membres du groupe parlementaire House Freedom Caucus, qui ont même rejeté l’appel à l’unité de leur mentor, Donald Trump.
Pour tenter de renverser le résultat de la présidentielle, le donnant perdant face à Joe Biden, Donald Trump a également misé sur le ministère de la justice pour déclarer qu’il y avait eu fraude malgré l’absence de preuves. Il a même tenté de faire nommer ministre, juste avant le 6 janvier, date de la certification du scrutin, un de ses affidés.
Suely Araújo, ancienne responsable de l’agence de protection de l’environnement du Brésil, a participé au gouvernement de transition qui a précédé l’investiture de Lula le 1er janvier. En Amazonie, « il faut générer de l’emploi et des ressources, sans détruire la forêt », explique-t-elle à Mediapart.
Alors que sa défaite face à Joe Biden était assurée, Donald Trump s’est accroché à la fiction de sa victoire à la présidentielle 2020, dénonçant une « fraude totale ». Après le rejet de leurs recours en justice, le républicain et son équipe ont mis en place un plan pour désigner de faux grands électeurs destinés à remplacer ceux qui allaient nommer son adversaire démocrate à la Maison-Blanche.
Douze ans après avoir quitté le pouvoir, Lula a signé un retour triomphal lors d’une cérémonie alliant la pompe du protocole et de nombreuses festivités. Mais la situation du pays est bien différente de 2003, lors de sa première victoire, quand l’économie mondiale décollait et l’État brésilien se consolidait.
Alors que Donald Trump était défait par Joe Biden, le président sortant a dénoncé une fraude massive et tenté d’annuler les résultats. Il s’est lancé dans une campagne de pression sur les fonctionnaires fédéraux et locaux pour obtenir des grands électeurs en sa faveur avant la certification des votes par le Congrès le 6 janvier 2021. La commission d’enquête de la Chambre des représentants sur l’assaut du Capitole revient sur toutes ces manœuvres dans son chapitre 2.