Par dizaines de milliers, les Argentins ont manifesté, vendredi 2 septembre, pour protester contre la tentative d’assassinat de la vice-présidente Cristina Kirchner. Mais la polarisation autour de l’ancienne cheffe de l’État, actuellement en procès, continue de fracturer le pays.
Dimanche 4 septembre, plus de 15 millions de Chiliens se prononcent sur le texte issu d’un an de travaux au sein de l’Assemblée constituante, un référendum capital. Parmi les innovations qui ont suscité débats et fantasmes durant la campagne figure le caractère « plurinational » de la nation chilienne.
Le pays est le deuxième producteur mondial de lithium juste auprès l’Australie. Alors que le projet de nouvelle Constitution, soumis à un vote populaire le 4 septembre, prévoit d’accorder des droits à la nature, certains craignent que le secteur minier, très puissant, ne continue à imposer ses conditions.
Un vieux parti et son vieux patron sont de retour. Seize ans après sa dernière campagne, Lula s’apprête à disputer sa bataille la plus emblématique dans un pays transformé. Mais le Parti des travailleurs peut-il innover et éviter les erreurs passées ?
L’exploitation du lithium, souvent présenté comme un matériau d’avenir, détruit les écosystèmes et les communautés locales. Parmi les principaux producteurs figurent trois pays andins, l’Argentine, le Chili et la Bolivie. Première étape de notre voyage dans la province de Salta.
Les agents de la CIA en poste à Moscou pendant la guerre froide connaissaient les « règles ». Sur place, ils et elles seraient constamment suivis par le KGB. Comme Martha Peterson, la première Américaine envoyée sur le terrain soviétique. Pour Mediapart, elle raconte l’envers du décor.
Douze ans de prison, ainsi qu’une inéligibilité à vie, ont été requis lundi contre la vice-présidente argentine Cristina Kirchner, qui nie l’intégralité des faits de corruption qui lui sont reprochés.
Malgré les erreurs, les compromissions et les difficultés, le Parti des travailleurs dispose toujours d’électeurs et d’électrices fidèles, d’alliés politiques locaux, du soutien de structures puissantes ainsi que de militants dans tout le Brésil. Certains territoires, comme le nord-est du pays, restent une chasse gardée.
Le Venezuela pourrait être le premier pays au monde à voir tous ses fleuves de glace disparaître. Sur place, des chercheurs y voient une opportunité : que se passe-t-il sur la roche nue, une fois que la glace a complètement disparu ? Des travaux scientifiques difficiles à mener dans un pays qui affronte une grave crise économique et humanitaire.
Grâce à l’argent du magnat russe Evgueni Prigojine, grand ami de Vladimir Poutine, des centaines de « trolls russes » créent en 2016 des cascades de faux profils sur les réseaux sociaux. Pour mettre le feu à l’opinion publique américaine, ils sont tuyautés par quatre femmes, dont trois qui sillonnent les États-Unis.
D’abord mollement opposé au nouveau chef de l’État, concentré sur la libération de Lula, le Parti des travailleurs reprend des couleurs lorsque son leader sort de prison. Mais c’est aussi le mandat chaotique du président d’extrême droite qui replace le PT sur le devant de la scène.
En 2016, avec l’ascension du russophile Donald Trump, le Kremlin réalise qu’il n’a plus vraiment besoin d’espions. Il se contente d’un nouveau type d’agentes, moins voire pas formées. Comme Maria Butina, une jeune étudiante en relations internationales.
L’« antipétisme », ce sentiment de rejet du PT, s’est peu à peu généralisé au Brésil, nourri par ses erreurs, la conjoncture et les manipulations de ses adversaires. Toujours diffus dans la société, il reste aujourd’hui le meilleur atout de Jair Bolsonaro.
Pendant la guerre froide, Russes et Américains arrivent à la même conclusion. Ils misent sur le sexisme de leurs adversaires. Moscou envoie aux États-Unis ses meilleures agentes, comme Elena Vavilova et Lidiya Guryeva, qui se feront passer pendant dix ans pour de banales « desperate housewives ».
Créé par Lula en pleine dictature, le PT, une fois au pouvoir, a malgré tout entretenu des relations cordiales avec l’armée brésilienne. Puis des tensions sont apparues, jusqu’à faire revenir officiers et généraux dans l’arène politique, en faveur de Jair Bolsonaro.
La vice-présidente républicaine de la commission d’enquête sur les événements du 6 janvier 2021 paie son opposition à l’ancien président. Ce dernier a soutenu sa rivale, l’avocate Harriet Hageman, qui a remporté mardi la primaire dans le Wyoming.