Bernardo Carvalho, journaliste et romancier, s’inquiète de la perspective de l’élection d’un candidat nostalgique de la dictature brésilienne et y voit le fruit d’une « histoire longue » du Brésil. Entretien.
Les mois à venir s’annoncent difficiles pour les Argentins, confrontés à une nouvelle crise économique et à la gestion au quotidien d’une inflation galopante. Le gouvernement Macri, qui vient d’obtenir sept milliards de dollars supplémentaires de prêt du FMI, a engagé des réformes d’austérité qui pourraient aggraver la récession.
Encore méconnu du grand public, Fernando Haddad, ancien maire de São Paulo, a été propulsé à la dernière minute candidat du Parti des travailleurs en remplacement de Lula. L’opération « transfert de votes » imaginée par le PT semble fonctionner, en vue des élections du 7 octobre.
Ce sont des femmes et elles s’opposent à Jair Bolsonaro, ce candidat d’extrême droite qui fait la course en tête aux élections brésiliennes d’octobre. En quelques semaines, un groupe Facebook, fort de plus de 2,5 millions d'inscrites, menace la dynamique de la campagne de Bolsonaro.
C’était une des promesses de campagne du nouveau président mexicain : la nouvelle majorité de gauche a voté une loi organique pour limiter les plus hauts salaires de la fonction publique. Le chef de l’État lui-même promet de s'appliquer l'austérité républicaine pour financer sa politique sociale.
Le vote d’un projet de loi très controversé sur l’usage des pesticides dans l’agriculture doit avoir lieu à l’automne à Brasilia. En coulisses, un groupe de parlementaires liés au lobby agroalimentaire s’active. Pas moins de 42 députés brésiliens vivent directement de l’agrobusiness. La contestation des ONG s’organise, sur fond de campagne électorale.
Après cinq mois de crise, les positions semblent figées, entre un pouvoir qui ne veut rien céder malgré les condamnations de l’ONU et de ses voisins, et une opposition qui continue de se battre malgré la répression et l’exil.
Souvent plus jeunes, davantage issus de minorités, les candidats de la nouvelle génération bousculent l’appareil du parti démocrate. Comme Bernie Sanders, certains se revendiquent socialistes. Portrait de groupe, à deux mois des élections de mi-mandat.
Comme des milliers de Vénézuéliens, Nathalie a pris la route du Brésil, direction Paracaima, puis Boa Vista, à deux cents kilomètres de la frontière. Ils fuient l’insécurité, les pénuries, l’inflation ou tout à la fois.
L’État de Roraima est le seul point d’entrée terrestre des Vénézuéliens au Brésil. En deux ans, la capitale Boa Vista a vu sa population augmenter de 10 %. À l’approche des élections d’octobre, l’extrême droite chauffe à blanc l’électorat et exalte la haine.
Le Tribunal supérieur électoral du Brésil a tranché : l’ex-président Lula ne pourra pas se présenter à l’élection d’octobre, dont il était le grand favori malgré son incarcération. Le Parti des travailleurs n’a plus que 11 jours pour désigner son nouveau candidat.
Les démocrates peuvent-ils espérer un jour en finir avec l’ère Trump ? Oui, répond le politologue américain David Faris. À condition de proposer des mesures radicales et de réformer en profondeur des institutions grippées par la mainmise du parti républicain.
Le même jour, l'ancien directeur de campagne de Donald Trump et son ancien avocat personnel ont vu la justice les rattraper pour de bon. Trump continue d'affirmer qu'il n'a rien à voir là-dedans. Une certitude : il est entouré d'aigrefins et lui-même a menti.
Les centaines de milliers d’Haïtiens arrivés depuis peu au Chili représentent désormais le sixième groupe de résidents immigrés dans le pays. Mais, discriminés en raison de leur langue et de leur couleur de peau, ils pâtissent des mesures administratives restrictives imposées depuis avril par le gouvernement du conservateur Sebastián Piñera. Le Chili nie ses racines métissées, s’alarment des activistes.
Des prêtres catholiques de l’État de Pennsylvanie ont violé un millier d'enfants, qu'ils ont réduits au silence en se servant de la foi comme d'une arme tout en étant systématiquement couverts par les autorités épiscopales, a révélé mardi 14 août un rapport instruit par le ministère public.
L'ex-militaire Jair Bolsonaro fut la cible de la plupart des attaques lors du premier débat, jeudi 9 août, entre les candidats à la présidentielle brésilienne. Issu des droites ultraconservatrices, Bolsonaro, homophobe et raciste, a fait de la lutte musclée contre l'insécurité son principal fonds de commerce et surfe sur la nostalgie de certains pour les années de dictature.