Alors qu’une partie du pays subit de plein fouet les difficultés d’approvisionnement des stations-service, le gouvernement a tenté de tenir une ligne rassurante, au mépris de la réalité. Lundi soir, l’exécutif a changé de cap et convoqué une réunion d’urgence pour montrer qu’il est à la manœuvre.
Le président de la République n’a pas jugé nécessaire de réagir après l’annonce du procès à venir de son ministre de la justice et de la mise en examen de son bras droit. Il mise sur le relatif silence des médias. Et ne s’y trompe pas.
Le président de la République souhaite mener à bien plusieurs chantiers d’ici à la fin de l’année : retraites, chômage, énergies renouvelables, loi sur la sécurité, débat sur l’immigration… Une stratégie risquée, qui divise ses soutiens.
Le chef de l’État a livré mardi, à la tribune des Nations unies, un discours perçu comme offensif en soutien à l’Ukraine. Pendant deux jours, il a multiplié les initiatives diplomatiques, de l’Iran à l’Afrique, en passant par l’Europe centrale et orientale. Reste, désormais, à en juger les résultats et la traduction en actes.
La transformation, ce week-end, de La République en marche en un parti traditionnel vise à pérenniser le bloc apparu en 2017. Et déjà, à sécuriser « l’après-Macron ».
Emmanuel Macron inaugure jeudi le Conseil national de la refondation, une nouvelle instance censée incarner la « méthode » de son second quinquennat. Elle en révèle surtout les difficultés : ses contours sont flous, l’opposition a refusé d’y participer et la majorité peine à cacher sa circonspection.
Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, ne veut pas entendre parler d’une taxe sur les superprofits des multinationales. Au gouvernement comme dans la majorité, beaucoup entrevoient le risque politique d’un tel entêtement. Mais personne n’ose le dire trop fort.
L’affaire de la dépublication, par le journal « Le Monde », d’une tribune sur l’Algérie désagréable aux oreilles d’Emmanuel Macron n’est pas un cas unique où l’Élysée confond journalisme et communication. Plusieurs chercheurs, responsables politiques et journalistes s’inquiètent de ce mélange des genres.
Face à la crise énergétique, le président de la République a choisi de renouer avec son outil de pilotage privilégié : le Conseil de défense. Il pourra ainsi de nouveau élaborer ses décisions à huis clos et en toute opacité, au mépris du débat et de la concertation.
Invitée de la rentrée du Medef, la première ministre a martelé sa crainte d’une « pénurie » de gaz cet hiver pour convaincre les chefs d’entreprise de baisser leur consommation d’énergie. Malgré son appel à des « changements puissants », l’exécutif se refuse toujours à contrôler ou à sanctionner les patrons récalcitrants.
Le président de la République entame ce jeudi une visite officielle de trois jours en Algérie. En froid depuis un an, les deux puissances vont tenter de sceller l’embellie diplomatique perçue ces derniers mois. La France en a besoin pour des raisons économiques, politiques et énergétiques.
Le président de la République devrait placer la commémoration des 80 ans de la rafle du Vél’ d’Hiv sous le signe de polémiques récentes et de débats contemporains. Une manière d’échapper aux clivages passés et de mettre les enjeux mémoriels au service de son action politique.
Fidèle à lui-même, le président de la République a tenté de se montrer à l’action et sûr de ses forces lors d’une interview télévisée. Il a annoncé plusieurs réformes à venir, dont celles des retraites et de l’assurance-chômage, et a fait mine d’ignorer la défaite aux législatives et les révélations sur ses liens avec Uber.
En juin 2015, Pierre Person, cofondateur des « Jeunes avec Macron », a sollicité l’intervention de Stéphane Séjourné, alors conseiller parlementaire d’Emmanuel Macron au ministère de l’économie, pour être recruté chez Uber. « Je ne me souviens pas si j’ai poussé sa candidature », indique Stéphane Séjourné à Mediapart.
La première ministre a prononcé, mercredi 6 juillet, sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale. Face aux députés, elle a tenté de tracer les contours d’un quinquennat du « compromis », sans rien céder sur le fond du programme d’Emmanuel Macron.
Visé par plusieurs accusations de violences sexuelles, le ministre des solidarités n’a pas résisté au remaniement. Mais la nouvelle promotion de Gérald Darmanin, qui cumule intérieur et outre-mer, illustre l’absence de doctrine de l’Élysée sur le sujet. Chrysoula Zacharopoulou conserve son portefeuille.