Des milliers de douaniers participent ce jeudi à une journée d'action. Ils s'inquiètent notamment de la réorganisation annoncée de leur administration, censée désormais convaincre les grandes entreprises de choisir la France comme porte d'entrée en Europe. Quitte à fermer les yeux sur les fraudes potentielles, assurent les syndicats.
Le président du conseil de surveillance de Vivendi, Jean-René Fourtou, a beaucoup pesé sur le choix du repreneur de SFR. Officiellement, il a privilégié la candidature de Numericable pour se ménager une sortie en beauté du groupe. Mais il semble aussi qu’il ait reçu quelques promesses du repreneur.
En dépit du soutien ouvert du gouvernement, le conseil d'administration de Vivendi s'est rallié au choix de son président, Jean-René Fourtou, et a voté en faveur de la reprise de sa filiale SFR par Numericable. Des négociations exclusives sont engagées avec le repreneur pendant trois semaines. « Rien n'est joué », dit un proche du dossier, soutien de Bouygues.
Vivendi doit se prononcer ce vendredi sur le repreneur de SFR. La candidature de Bouygues, qui a fait beaucoup de concessions financières et concurrentielles, a le soutien du gouvernement face à Numéricable. Mais c’est Free qui paraît le grand gagnant de l’opération : il devrait récupérer le réseau Bouygues, alors qu’il était incapable de construire le sien.
La cour d’appel de Paris a ordonné la suspension de la vente des grands magasins au Qatar, en attendant la reprise de la consultation des instances des salariés.
Cadre dirigeant d'une filiale de la SNCF, Geodis BM, Loïc R. a été licencié en 2009. Quatre ans plus tard, les prud'hommes ont jugé qu'il avait été écarté pour avoir dénoncé des pratiques illégales. Et l'on découvre les coulisses peu reluisantes du transport routier, dumping social, sociétés au Luxembourg...
Le groupe paie au prix fort ses erreurs stratégiques, six ans après la fusion. Les pertes s’élèvent à 9,7 milliards d’euros. Les actionnaires applaudissent : ils reçoivent plus que ce que le groupe gagne ! Il paraît que l’État est actionnaire...
Une page industrielle se tourne. Après avoir contrôlé le groupe pendant 200 ans, la famille du constructeur automobile abandonne le pouvoir. L’État français et le chinois Dongfeng vont entrer dans le capital du groupe exsangue, et tenter de lui redonner souffle. Récit d’une débâcle.
C'est le chiffre que l'on agite pour se faire peur : en 2013, la France a vu fondre de 77 % les investissements réalisés depuis l'étranger sur son territoire. Mais cette donnée est peu pertinente pour évaluer l'attractivité de la France. Et elle est même biaisée par l'activité des filiales des entreprises hexagonales.
Depuis sa nomination à la tête de Veolia, Antoine Frérot fait l’objet d’un procès permanent en illégitimité. Cette fois-ci, c’est la famille Dassault, actionnaire du groupe, qui mène l’attaque. Elle veut profiter du renouvellement de son mandat pour imposer à sa place le président de l’APE, David Azéma. Objectif : faire remonter le cours de la Bourse pour pouvoir mieux vendre.
Un mystérieux « collectif des 2 210 » exhortait les syndicats de Mory Ducros de ne pas bloquer l'offre de reprise de l'actuel propriétaire du transporteur en faillite. Un document interne révèle que ce collectif était piloté par les directeurs régionaux, qui voulaient rester dans l'ombre.
Le comité d'entreprise du transporteur en faillite a rendu, à titre consultatif, un avis négatif sur l'offre de reprise de son actuel propriétaire. L'offre, améliorée, devrait tout de même être validée par le tribunal de commerce. 2 210 salariés sur 5 000 conserveront leur emploi.
Le groupe aéronautique et de défense a annoncé lundi une vaste réorganisation de son activité de défense et spatiale. 5 800 emplois vont être supprimés d’ici à 2016. EADS, qui va devenir Groupe Airbus au 1er janvier, justifie ces mesures au nom de la rentabilité.
Au printemps, Pierre Moscovici avait annoncé que le gouvernement ne légiférerait pas sur les hautes rémunérations du privé, préférant s'en remettre à « l'autorégulation exigeante ». Patron de PSA, Philippe Varin a failli pouvoir lui dire merci : il voulait pouvoir partir avec une retraite chapeau de 21 millions d'euros. Un tollé d'indignation l'y a fait renoncer.