Le tribunal de commerce de Nanterre a validé l'offre de reprise du groupe algérien Cevital, qui avait failli jeter l'éponge parce que la justice espagnole lui demandait de payer trop cher pour racheter les marques du groupe. La situation est débloquée, plus de 1 400 emplois sur 1 800 devraient être sauvegardés.
Après Conforama, Le Printemps, la Fnac..., l'ex-groupe PPR (aujourd'hui Kering) se débarrasse de La Redoute pour parachever sa mue en mastodonte du luxe. Une transformation radicale, motivée avant tout par la recherche de profits immédiats. Et ce n'est pas la première fois dans l'histoire de l'entreprise, où le fils reproduit la stratégie du père.
Transdev, actionnaire majoritaire de la SNCM, veut débarquer très vite l'équipe actuelle de direction, afin de préparer un dépôt de bilan après la haute saison estivale.
Une enquête judiciaire pour « présentation ou publication de comptes inexacts ou infidèles », « diffusion d'informations fausses ou trompeuses », « faux et usage de faux » a été ouverte sur Areva, à la suite d'un signalement par la Cour des comptes. Retour sur nos enquêtes déjà publiées.
Dans la quête pour une improbable solution au casse-tête de la SNCM, on voit apparaître le Norvégien Kristian Siem, déjà enrichi dans les années 80 par... le contribuable français. Étonnant, non ?
Le conseil de Vivendi a maintenu son premier choix et décidé de vendre SFR à Numericable. Patrick Drahi a relevé son offre à 17 milliards d’euros pour l’emporter. Bouygues, de son côté, est encore plus fragilisé après cet échec. La bataille pour la consolidation du marché des télécoms risque d'être sans merci.
Sans attendre son adoption, le gouvernement français paraît prêt à transposer très vite le projet de directive européenne sur le secret des affaires. Ce texte, inspiré par les milieux d’affaires, comporte des définitions si larges et si floues qu’il peut rendre impossible toute enquête ou dénonciation économique.
L'entreprise, en cessation de paiement depuis novembre, pensait avoir trouvé un repreneur, le groupe algérien Cevital. Mais ce dernier doit aussi racheter une filiale irlandaise qui détient les marques du groupe électroménager. Au risque d'envoyer jeudi FagorBrandt en liquidation judiciaire.
Pour 2013, Philippe Wahl, patron de La Poste, a perçu une rémunération de 736 490 euros, soit très au-delà du plafond légal de 450 000 euros institué pour les entreprises publiques. En cause : une rémunération différée. Peut-être légal, mais choquant.
Des milliers de douaniers participent ce jeudi à une journée d'action. Ils s'inquiètent notamment de la réorganisation annoncée de leur administration, censée désormais convaincre les grandes entreprises de choisir la France comme porte d'entrée en Europe. Quitte à fermer les yeux sur les fraudes potentielles, assurent les syndicats.
Le président du conseil de surveillance de Vivendi, Jean-René Fourtou, a beaucoup pesé sur le choix du repreneur de SFR. Officiellement, il a privilégié la candidature de Numericable pour se ménager une sortie en beauté du groupe. Mais il semble aussi qu’il ait reçu quelques promesses du repreneur.
En dépit du soutien ouvert du gouvernement, le conseil d'administration de Vivendi s'est rallié au choix de son président, Jean-René Fourtou, et a voté en faveur de la reprise de sa filiale SFR par Numericable. Des négociations exclusives sont engagées avec le repreneur pendant trois semaines. « Rien n'est joué », dit un proche du dossier, soutien de Bouygues.
Vivendi doit se prononcer ce vendredi sur le repreneur de SFR. La candidature de Bouygues, qui a fait beaucoup de concessions financières et concurrentielles, a le soutien du gouvernement face à Numéricable. Mais c’est Free qui paraît le grand gagnant de l’opération : il devrait récupérer le réseau Bouygues, alors qu’il était incapable de construire le sien.
La cour d’appel de Paris a ordonné la suspension de la vente des grands magasins au Qatar, en attendant la reprise de la consultation des instances des salariés.
Cadre dirigeant d'une filiale de la SNCF, Geodis BM, Loïc R. a été licencié en 2009. Quatre ans plus tard, les prud'hommes ont jugé qu'il avait été écarté pour avoir dénoncé des pratiques illégales. Et l'on découvre les coulisses peu reluisantes du transport routier, dumping social, sociétés au Luxembourg...
Le groupe paie au prix fort ses erreurs stratégiques, six ans après la fusion. Les pertes s’élèvent à 9,7 milliards d’euros. Les actionnaires applaudissent : ils reçoivent plus que ce que le groupe gagne ! Il paraît que l’État est actionnaire...